Le site officiel
Blogging

› Voir tous les billets du blog

Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire

Revenu de Solidarité Active : les raisons de mon vote positif

Publication : 07/10/2008  |  14:45  |  Auteur : Jean Dionis

Le constat qui est à l’origine du RSA est bien connu : ce sont les fameuses "trappes à inactivité" dont nous débattons depuis plusieurs années ... Pourquoi un certain nombre de personnes vivant de revenus d’assistance (R.M.I, Allocation parent isolé, etc ...) ne saisissent pas l’opportunité de retourner au travail alors qu’elles le pourraient ? Ce n’est pas dans l’immense majorité des cas par paresse, comme le propagent des caricatures assez scandaleuses ... C’est tout simplement parce qu’elles n’y ont pas intérêt financier et quand les fins de mois se bouclent à 15 ou 20 euros près, et bien, cela se comprend ... Mais, me direz-vous, pourquoi n’y ont-elles pas intérêt, le SMIC étant plus élevé que le RMI ... eh bien, c’est l’effet conjoint du travail à temps partiel, des coûts liés au retour au travail (transport, garde d’enfant, achats vestimentaires, etc ...) et de la perte de certaines subventions liées au statut de personnes vivant avec l’aide de minima sociaux. Bref, le RSA s’attaque à un des blocages les plus scandaleux de notre société française.

Comment ? Il permet jusqu’à hauteur du SMIC le cumul de revenus d’assistance et de revenus du travail. Il complète dans la même proportion les revenus de ceux que les statisticiens appellent pudiquement « les travailleurs pauvres », c'est-à-dire, tous ceux, et ils sont nombreux, qui ont des revenus inférieurs au SMIC ...

Ajoutons à cela que je soutiens la démarche de Martin Hirsch, un des membres les plus compétents de ce gouvernement, depuis plus de trois ans, date à laquelle, il a commencé à diffuser cette idée de RSA et que celui-ci était un engagement de campagne du candidat Sarkozy et ... du candidat Dionis ... Tout cela devrait rendre le vote positif comme un vote légitime et naturel ... et pourtant, ce n’est pas si simple.

Il y a d’abord les problèmes que ne résout pas ce nouveau système de solidarité, pour l’essentiel le soutien aux jeunes de moins de 25 ans en situation d’exclusion. Ils étaient oubliés de l’ancien système. Ils le sont toujours dans le nouveau.

Il y a ensuite les problèmes créés par le RSA. Cela ne choque pas d’ailleurs. Ayant eu la chance de me frotter dans ma jeunesse à la pensée de l’épistémologue Karl Popper, je sais depuis longtemps que, par construction, toute résolution de problème – ici nos fameuses trappes à inactivité, engendre l’apparition de nouveau problème, ici les futures trappes à temps partiel ... C’est en effet la sortie du RSA qui pose problème et je ne vois pas dans le futur dispositif, la dynamique qui permettra à un salarié de passer, par exemple, de revenus composés de salaire de temps partiel et de RSA à un revenu exclusivement composé d’un salaire à temps complet ...

Mais, bon, Paris ne s’est pas fait en un jour. Les lacunes du RSA, première version, sont loin d’être mortelles.

Les choses se compliquent politiquement avec le financement du RSA. Dans ses débuts, ce dispositif représente pour le budget de l’Etat une charge supplémentaire de 1, 5 milliard d’euros. Le gouvernement avait initialement prévu de le faire financer par les revenus de l’épargne (portefeuille actions, assurance-vie, etc ...) en taxant ceux-ci à hauteur de 1,1% et en incluant cette dépense dans le fameux bouclier fiscal. Le groupe du Nouveau Centre, et ses commissaires de finances en tête (Charles de Courson, Philippe Vigier, Nicolas Perruchot ...) ont vigoureusement contesté cette solution. Ils avaient raison…..En incluant ce prélèvement dans le bouclier fiscal, les plus aisés de nos citoyens ne participeront pas à cet effort national de solidarité. Charles de Courson a proposé un financement alternatif par la réduction des niches fiscales ... Pour ma part, avec le soutien de certains collègues, j’avais proposé que cet effort majeur de solidarité soit financé par une hausse de 0,2% de la CSG, notre impôt le plus large. Ainsi, chacun serait appelé à contribuer à hauteur de ces moyens ... Polémiques, valse-hésitations, ... Finalement le gouvernement revient vers nous avec une solution de compromis finançant le dispositif par un prélèvement de 0, 9 % sur les revenus d’épargne et y affectant 300 millions d’euros de réduction de niches fiscales ... financement qui ne me va pas (assiette trop étroite, non-participation des plus riches d’entre nous protégés par le bouclier fiscal…..).


Alors que faire entre un dispositif social qui représente une véritable avancée et un financement qui heurte mes convictions. J’ai pensé m’abstenir ... Je ne le ferai pas. Dans les temps très durs qui s’annoncent, les plus modestes d’entre nous ont besoin de ce bouclier social que sera le RSA. Il y aura bien d’autres occasions pour manifester mon mécontentement croissant par rapport à la politique fiscale de N.Sarkozy – je pense à la nouvelle loi sur la télévision publique et à son financement prévisionnel.

Mais, c’est une autre histoire dont nous aurons l’occasion de parler dans ce blog.

@ +

Amitiés,

Les réactions

RSA - "un scandale pour la gauche!"

Cher Jean,
ayant été un très court temps, il ya quelques années -avant le RMI-en allocations de fin de droits, je me permets de donner mon avis sur ce sujet qui est très important dans cette conjoncture plus que mororse et peu propice au retour du plein emploi.
Le RSA est une bonne chose dans le sens où il permet à la personne de travailler sans perdre immédiatement les minimas sociaux -même si ce n'est pas une motivation "positive".
Le systéme est effectivement à revoir pour les + jeunes, car il n'est jamais de "bon apprentissage" de donner de l'argent ( ...des droits) sans "contreparties"(..des devoirs):c'est une incitation à s'installer dans l'assistanat en alternant petits boulots et "farniente" et devenir ainsi des "intermittants" du travail!
Pour autant, il me parait qu'une société ne doit pas laisser des gens ayant travaillés et sans ressources sur le bord de la route sachant que bien des "Rrmistes" ne réve que d'une chose ..c'est de retravailler pour retrouver leur dignité d'hommes et de femmes et se rebatir une place dans la société, car le travail est le premier lien social.
Je trouve donc particulièrement scandaleux et honteux que la gauche puisse laisser penser qu'elle voterait non ou, après un gros effort, au mieux s'abstiendrait!!!
Quelle image responsable et de solidarité nationale donnent ces politiques!!!
En son temps, par solidarité nationale la droite à voté oui pour le RMI.
Pour le financement, je suis aussi pour une assiette large type CSG
qui touche l'ensemble des revnus (financiers et du travail) car tout le monde se doit d'être solidaire dans cette affaire.
Pour le bouclier fiscal, n'oublions pas qu'il ne s'agit pas d'éxonérer
des gens d'impots- comme dans les niches- mais de faire que ces personnes ne payent pas plus de 50% de leurs revnus en impot... ce qui veut dire tout de même qu'ils versent à l'état 50 % de leur revenu en impots: c'est une contribution honnête au financement de l'état et de la solidarité nationale.
L'erreur sur ce dossier est d'avoir permis de rembourser de manière rétroactive l'impot déja versé (...même si c'est une avance de trésorerie à taux zéro pour l'état).
Il eut mieux valu par lisibilité "politique" plafonner le paiement par le contribuable à 50% sans remboursement
Donc en conclusion, je te suis derrière toi quand tu votes oui
sur le RSA même s'il n'est pas parfait.
A bientôt..et bon vote.
Nicolas MESNARD

Nos devoirs ce sont les droits que les autres ont sur nous. » F. Nietzsche

« Nos devoirs ce sont les droits que les autres ont sur nous. » F. Nietzsche
Au-delà même de l’idée générale que je me suis fait du mandat non-impératif, malheureusement limité à un vœu pieu relativement esseulé, avez-vous toujours, monsieur le député, autant de satisfaction à appartenir à la majorité présidentielle ? En tous les cas, à mes yeux, j’en suis de moins en moins certain et aux vues de vos démonstrations successives. Et du peu d’enthousiasme visiblement dans vos prises de position. Vous annoncez voter le moins pire, vous argumentez comme quelqu’un qui fait contre mauvaise fortune bon cœur, en somme qui justifie son vote parce qu’il faut bien faire son devoir. Etre là sans vraiment peser, dire sans vraiment être entendu. Tant qu’à l’action et comme vous le disiez, tant qu’à convaincre « de l’intérieur », je doute de plus en plus de cette réussite et du bien fondé de la démonstration. C’est la crise, mais pas encore pour tout le monde semble-t-il ; et quand d’aucun dépense les deniers publics, les moins favorisés pâtissent de plus en plus par le manque de sûreté prodigué par l’Etat. Alors si effectivement, nous devions, sans aucun doute, rompre avec l’Etat providence, de là à manquer à ses devoirs régaliens, c’est une autre histoire.

Au moment même où j’écris ce commentaire, la BCE annonce enfin, qu’elle va baisser ses taux d’intérêts (directeurs), donnant, de fait, la marge de manœuvre nécessaire que les banques attendaient...Et alors que toutes les banques centrales, les trésors internationaux des grandes puissances économiques vont alimenter toutes les nations en crises, la politique conservatrice de la France s’apprêtent à encore taxer davantage les petits épargnants à concurrence de 1,1 %. Laissant, de fait, les plus privilégiés non inquiétés par les effets de la solidarité nationale (bouclier fiscal). On continue donc de privatiser la France, de jouer le jeu de cette « inepte économie », dont rien que ce mot « économie » choque à présent plus que de raison. Quand partout ailleurs on nationalise, pour sauver les meubles, certes, mais avec l’argent des contribuables les plus modestes. Je serais curieux, avant longtemps, de constater quel va en être la suite. Cela risque effectivement d’être difficile de demander aux français de mettre la main à la poche, quand on leurs retire les services minimums dont ils ont besoin, et qu’ils sont en droit d’attendre en contrepartie des efforts consentis. Et avec les fermetures des Ecoles, des guichets de la Poste, de la Gare, des Hôpitaux, des Casernes, des Tribunaux et bientôt des Mairies ; quand il manque de tout, de salaire, de travail, de médecins, de Commerçants, d’ Agriculteurs, et autres réparateurs de proximité…Car tout est fait, (mais pas dans notre pays), pour toujours davantage consommer et en dépit du bon sens. Sinon que peut-être, on envisagerait de supprimer la taxe professionnelle et par la même, un échelon de la décentralisation. Alors, lequel de la Mairie, du Conseil Général, du Canton, (du Pays), de la Communauté des communes est-il question ??? Puisque gouverner c’est surprendre. Certainement le département ? D’un côté on taxe ceux qui devraient consommer plus, de l’autre on exonère ceux, qui des plus riches, dépensent mathématiquement moins sur le territoire national ! Paradis fiscaux et autres stratagèmes seraient légions et pour venir argumenter cette thèse, mais passons.

Pour revenir à cette nouvelle réforme, cela tient maintenant du ridicule et seule cette stratégie est perdante car elle réduit encore la capacité des ménages les plus modestes à consommer, à emprunter et, le plus essentiel selon moi, à rester uni dans l’adversité, présente et à venir je le crains (politique du dénigrement des uns et montée des corporatismes des autres). Dans cette crise sans précédent, non seulement les « grosses boutiques » continuent à faire la loi du plus fort, de délocaliser et de verser les dividendes du travail des autres à seulement quelque uns d’entre-uns, mais rien n’est vraiment acté en direction des entreprises à taille locale. Tout c’est au fil des temps, régulé tout seul, sans que personne n’y trouve à redire. Sans qu’aucun des décideurs politiques n’y mette son grain de sel. Sans qu’aucun des parlementaires ne s’en offusque…Pourquoi ? Le Président français dit, à qui veut l’entendre, qu’il propose de sanctionner « ces patrons voyous » (discours de Toulon. Nous verrons bien en janvier comme le promet le Président Sarkozy). Mais qui sanctionnent tous les irresponsables qui se succèdent à la tête de l’Etat ? Ceux-la mêmes qui aujourd’hui se retrouvent à la tête d’autres institutions, toutes plus « honorables » et « respectées » …Je pense par exemple au Conseil Constitutionnel. Enfin,et quand cela « chauffera » vraiment trop, il suffira de déplacer le problème à une Institution, disons plus impersonnelle, à un édifice plus difficilement « attaquable », tient, l’Europe pourquoi pas ?

Comme le disait la ministre de cette pseudo économie en 2007, la France ne risque rien…Tout va donc très bien madame la marquise ! Comme à l’accoutumé, cette logorrhée est bien brouillonne et désorganisée, comme la réaction de cette politique du reste, mais ce n’est pas là, parole de « politique », non juste celle de citoyen, peu expert en la matière mais attentif. Un peu désabusé et très décontenancé de devoir toujours constater que nos gouvernants sont si peu compétent et réagissent toujours dans l’urgence. Car si ceux-la sont élus sur la confiance et par une majorité, ils sont très substantiellement rémunérés pour prévoir et non pour surprendre. Ils sont souvent pour ne pas dire toujours incompétent ou irresponsable dans leurs réactions. Mais le droit que le peuple a sur ces derniers est, à coup sûr, celui d’attendre qu’ils fassent leurs devoirs, non pas pour se servir mais pour servir le peuple souverain !

Nous demandons une consultation départementale !

Par économie de moyens et pour une meilleure organisation, qui de la Mairie ou du Canton doit disparaître ?

Doit-on supprimer les départements ?

Pourquoi des gestions croisées entre Régions et départements ? Qui fait quoi et pourquoi payer telles ou telles autres taxes ?

Pays, Cantons, communautés de commune, Communes : à quoi servent vraiment tous ces découpages départementaux ? Et pourquoi devrions-nous, toujours en ce début du XXIe siècle, conserver autant de subdivisions locales et départementales ; ces dernières souvent rendues quasi obsolètes du fait des nouveaux modes de transports, tant humains que matériels et électroniques ?

Sont autant de question, que les Lot et Garonnais se posent, le plus souvent au moment de payer leurs différentes taxes, qui, sur le logement et sur leurs impôts fonciers ou locatifs !

Au moment où les gouvernants nationaux sont sur le point d’annoncer une nouvelle mesure concernant la suppression d’un échelon de notre décentralisation, ne serait-il pas judicieux de prévenir l’opinion publique départementale ?

Ne pourrait-on procéder à une consultation populaire dès maintenant ? Cela pourrait contribuer, je le crois, à rapprocher les différents acteurs locaux mais également participer au moral de nos concitoyens. Démontrant ainsi une certaine volonté que nos élus ont de rester au contact des Lot et Garonnais et qu’ils sont soucieux de la population et des Institutions du département.

Demandons sans attendre la mise en place d’une consultation à l'échelon départemental.

Boussole folle.

"Alors que faire entre un dispositif social qui représente une véritable avancée et un financement qui heurte mes convictions. J’ai pensé m’abstenir ... Je ne le ferai pas. Dans les temps très durs qui s’annoncent, les plus modestes d’entre nous ont besoin de ce bouclier social que sera le RSA. Il y aura bien d’autres occasions pour manifester mon mécontentement croissant par rapport à la politique fiscale de N.Sarkozy – je pense à la nouvelle loi sur la télévision publique et à son financement prévisionnel."

Monsieur le député il va falloir aimanter l'aiguille de la boussole de la majorité.
Et d'abord, le financement du RSA, nouveau monstre bureaucratique, conduira t-il à épargner, seul moyen véritable de créer de l'emploi ou plutôt à favoriser un peu plus l'exode des capitaux?
C'est surtout le non respect des engagements des promesses électorales qui sont agaçantes. Où est la rupture?
Il y avait promesse par exemple, de la suppression d'un fonctionnaire sur deux en 2008 et cela est reporté à 2012 alors qu'en attendant on tape sur l'armée ce qui est facile puisque c'est la seule administration à ne pas se mettre en grève.

Si Sarkozy fait la politique de la gauche, la prochaine fois il vaudra mieux voter à gauche pour avoir une politique de droite.

Alors voilà, ce billet lui aussi est fictif, et comme le libéralisme fou…il va s’auto-détruire…1…2…3…p…pfut !

Entre délectation et désolation !

Si je suis sûr qu’ils nous disent quelque chose…« Si on en parlait ? » - « On est pas populaire sans raison ! - Et si une banque vous aidait à vivre mieux - L'imagination dans le bon sens » - « Le bon sens prêt de vous.» - « Y’a pas marqué la Poste ! - Pour une nouvelle, c’est une bonne nouvelle ! – « Assurément humain !» tous ces slogans paraissent aujourd’hui bien désuet, n’est-ce pas ?

Dans cette récession, ce crack, cette crise sans précédent, que peut bien inspirer un tel revirement de situation parmi la population ? Quand hier encore les banquiers reflétaient la toute puissance du capital, la sécurité absolue du coffre fort, imprenable et parfaitement sous contrôle ; l’hégémonisme du prêteur sur gage, et la toute puissance, non seulement de ceux qui tenaient les cordons de la bourse mais également du fondé de pouvoir de notre petite agence, au coin de la rue, près de chez vous.

De celui qui décidait, souvent à lui seul, du bien fondé du prêt, et attendu comme le messie par le jeune couple. Pour l’achat de l’appartement ou de la voiture…Et les 33 % d’endettement, le contrat en CDD, le chômage, le départ à la fac l’année prochaine du grand…Et si la machine nous lâchait entre temps ?

De la décision qui se fait attendre et pour connaître si l’avance ou le renouvellement du fond de trésorerie de la PME va pouvoir être enfin concédée, ou seulement renouvelé. Si le compte de résultat, le bilan, les livres et l’encourt du stock sont des preuves suffisantes de la solvabilité, de la bonne crédibilité et de la bonne santé de l’entreprise. Mais le marché va pas très bien, les gens dépensent moins ; On en vend moins en cette période. Et puis, il a fait mauvais !

De l’acceptation du dernier chèque. Du dépassement, avant terme, de l’autorisation de découvert. Le gaz et l’électricité ont augmenté. Le fioul aussi ! Pourvu que l’hiver ne soit pas trop dure. Et ces impôts…

Quel peut-être aujourd’hui le sentiment de toutes ces personnes à qui leur banquier refusait souvent de parler au téléphone ? Le directeur n’est pas là. Le directeur est en réunion, voulez-vous lui laisser un message ?

Ou encore, la lettre qui arrive, au plus mauvais moment, et annonciatrice d’une mauvaise nouvelle de plus !

Comment ne pas se poser la question aujourd’hui, et de savoir s’il ne vaudrait pas mieux sortir ses mille euros d’économie de son CODEVI ? En somme, garder du cash à la maison !

Ou juste encore, avoir envie, comme ça, très gratuitement, de se faire le plaisir de passer à sa banque pour demander ce que l’on fait maintenant !?! Histoire de faire mine de clôturer tel compte ou de faire celui qui se pose la question, et juste pour en parler après, à la maison, entre copains…Tu aurais vu la tête du banquier ! Pathétique…
-« Ah vraiment…Je ne sais pas, vous savez j’ai un peu peur, là, quand-même ! Vous êtes sûr que ça risque rien ?

- Mais enfin, monsieur Durand, vous n’y pensez pas ! Il n’y a aucun risque pour votre compte courant. Votre CODEVI non plus ne risque rien ! Maintenant vous savez, il vous ait toujours possible d’acheter de l’or. Avez-vous envisagé l’achat des actions EDF ? Elles sont quasiment retombées à leur valeur initiale… »

Et puis, tout cela est stupide, fictif, la crise va s’arrêter. Bien-sûr qu’ils n’ont pas de liquidité dans le coffre, ou si peu. Non, l’argent est fictif. Tout est écriture !

Le pétrole et le dollar vont remonter. Les bourses aussi. L’Euro est solide. C’est sûr, les chinois ne vont pas en profiter. L’Europe est milliardaire et va protéger ses enfants. « DSK ne va pas Trichet ! »

Alors voilà, ce billet lui aussi est fictif, et comme le libéralisme fou…il va s’auto-détruire…1…2…3…p…pfut !

toc, toc, toc...

Y'a quelqu'un ?

RSA : une fausse bonne idée, financée par les classes moyennes

Cher Jean , avant de voter regarde le fond du sujet ! le RSA ne résoudra pas grand chose et créera de nouveaux problèmes, tu le dis toi même . Une nouvelle inégalité se créera entre ceux qui travailleront à temps partiel et qui auront le même revenu que ceux qui travaillent à temps complet ! avec en plus des droits dit "connexes" fort avantageux : allocation logement majorée, CMU, exonération de taxe d'habitation, de redevance TV, tarifs préférentiels (ou gratuité prafois) dans les cantines , les transports , les musées ....Et c'est là qu'est le vrai problème ! Des droits sociaux liés au statut (RMI,RSA, API...) etnon aux revenus ! Ce problème a été très bien décortiqué par Valérie Létard alors sénatrice UDF ; il suffisait d'appliquer son rapport et le problème était résolu sur le fond, à peu de frais . Mais Valérie était moins "tendance" que Martin Hirsh, mais tellement + compétente sur ce sujet ! Pourquoi ce silence ?? le sien, le tien celui de Charles..... pourquoi voter une réforme qui n'est que de la poudre aux yeux et qui de surcroit est mal financée ? Ta proposition de prélèvement CSG était la seule valable et si le gouvernement la refuse, il faut refuser le projet .
J'ajoute que sur le terrain le RSA est une usine à gaz et que la loi intervient alors que l'expérimentation n'est pas finie et encore moins évaluée ! Bravo pour la cohérence !
Evidement c'est devenu politiquement incorrect de dire que l'on est contre le RSA mais les citoyens ne sont pas idiots . De grâce chers députés prenez le temps d'aller au fond des dossiers , consultez les gens compétents de votre territoire, et faites de la pédagogie auprès de vos électeurs....la France y gagnera!!
En toute amitié
Véronique

PS : peux tu faire suivre mon message à Charles de Courson car tous mes messages à lui, au Nouveau Centre (à toi aussi!) restent sans réponse ! Vous ètes sans doute débordés mais ne reniez pas ce que vous avez adoré...je veux parler de nous , vos ex amis UDF !devenus Modem!!!

Une bonne formule

Que vous soyez Modem, fleuriste ou dame pipi ne change rien au fait de la justesse du titre : "«RSA : une fausse bonne idée, financée par les classes moyennes» auquel nous pourrions rajouter sur "L'art de faire du neuf avec du vieux" en citant notre ami, le courageux J.-.L Caccomo :

"Le 6 mai 2007, Nicolas Sarkozy devenait le président de la république française à l’issue d’une vague bleue chargée d’espérance. Comme tout cela à l’air si loin au bout d’un an. La France s’est autorisée une prise de conscience salutaire mais bien éphémère sans oser en tirer toutes les conséquences. Puis ses vieux démons ont repris le dessus : incessant troisième tour social, grèves à répétition, rappel à l’ordre des syndicats qui se croient autorisés à gouverner le pays dans une sorte de coup d’Etat permanent qui interdit toute réelle alternance, toute véritable réforme.

Alors le gouvernement est rentré dans les rails de cette pensée unique qui cultive l’apitoiement et la compassion malgré le renouvellement des têtes. Ainsi, il veut s’attaquer aujourd’hui aux niches fiscales dans le but de financer le revenu minimum d’activité (RSA). Déjà Mitterrand proposait de « s’attaquer aux riches » pour financer le RMI tandis que François Hollande lançait le fameux « je n’aime pas les riches ». Rien de nouveau en somme. Aucun gouvernement français n’est en mesure de sortir des cadres imposés par la pensée unique fondamentalement socialisante et collectiviste. Les paradis fiscaux n’existent que parce que les enfers fiscaux se multiplient. "

Il n'y aura pas de rupture : la messe est dite.

La télé public sans pub : bien que l'on ne puisse avoir un avis sur tout, mais quand même...

Dans cette histoire, où l'opposition monte bien sûr au créneau mais sans vraiment grande conviction apparente, cela me donne quand même l'occasion d'écrire que selon moi, cette taxe supplémentaire sur l'audiovisuel est quand même, pardonnez-moi du mot, mais une vaste fumisterie, qui n'a à mon sens que trop duré !

Totalement inégalitaire et profondément injuste pour les petits revenus en particulier, et en quelque sorte un "pousse au délit" de non déclaration ! Car en effet, combien sommes-nous à ne jamais nous être seulement posés la question, qui d'essayer de déclarer la vente du poste de télé suite à un déménagement ou que sais-je encore...au lieu de payer sans rechigner son vieu poste 4/3 ! Au moins aujourd'hui, car il faut bien positiver, ce n'est pas comme il y a 20 ans de cela, car on peut au moins suivre une émission, et sans qu'elle soit coupée sans arrêt par des coupures de courant. Vous vous souvenez... le temps de la mire, et des pauses qui n'en finissent pas...

En plus, il semblerait , que cette taxe puisse connaître une "infime" augmentation, mais ça dépend pour qui...et dans le cadre de cette loi, n'est-il pas monsieur le député ?

Après et pour ce qui concerne la régression démocratique, et avec la nomination du patron de France télévision en Conseil des Ministres, j'avoue ne pas maîtriser assez le dossier, et tous les tenants et aboutissants pour juger objectivement.

Mais cela demanderait certainement des éclaircissements. Merci donc de bien vouloir nous informer à ce sujet.

Réagir à cet article

Filtered HTML

  • Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement.
  • Tags HTML autorisés : <a> <em> <strong> <blockquote> <ul> <ol> <li> <p> <br>
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.

Plain text

  • Aucune balise HTML autorisée.
  • Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement.
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.