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Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire

Pacte de compétitivité :vraie réforme ou écran de fumée ?

Publication : 12/11/2012  |  01:06  |  Auteur : Jean Dionis

Les sujets ne manquent pas pour un chroniqueur cette semaine. J’aurais pu vous dire mon admiration pour Barak Obama, premier chef d’Etat occidental à avoir réussi à se faire réélire en temps de crise ou ce que je retiens du rapport Jospin sur la modernisation de la vie politique – j’y reviendrai – mais j’ai choisi de revenir sur l’emploi et la compétitivité de notre économie, car c’est clairement la principale préoccupation de nos concitoyens, à juste titre d’ailleurs.

La semaine passée fut importante d’abord avec la parution du rapport Gallois dont j’ai fait ma précédente chronique, ensuite avec l’annonce du Pacte de Compétitivité, sensé être le prolongement gouvernemental des propositions de L.Gallois.

Restons fidèles à notre méthode : d’abord les faits, ensuite l’analyse critique de ceux-ci.

Louis Gallois a remis un rapport qui détaille 22 propositions faites au gouvernement. Vous trouverez une présentation synthétique de celles-ci à l’adresse suivante : La Tribune http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20121105trib000729037... ….. Franchement rien de très nouveau sous le soleil……sauf les 4ième et 5ième propositions :

4e proposition :
Créer un choc de compétitivité en transférant une partie significative des charges sociales jusqu'à 3,5 SMIC -de l'ordre de 30 milliards d'euros, soit 1,5% du PIB- vers la fiscalité et la réduction de la dépense publique. Ce transfert concernerait pour 2/3 les charges patronales, et pour 1/3 les charges salariales.

5e proposition :
Mener les recherches sur les techniques d'exploitation des gaz de schiste.

Nous aurons l’occasion de revenir sur la 5ième proposition à savoir le débat sur les gaz de schistes à l’occasion du débat national sur la transition énergétique. Contentons-nous de prendre note que L.Gallois insiste sur l’énergie comme étant un des facteurs clés de la compétitivité de demain…..il a raison. Nous en reparlerons.

Sa 4ième proposition était connue et attendue (voir ma dernière chronique). Elle représente à elle seule une réforme structurelle considérable capable dans certains secteurs – tous ceux où le coût du travail est déterminant dans le prix de revient de leurs produits et services – de permettre la création de plusieurs centaines de milliers d’emplois.

La surprise vint de la réponse du gouvernement apporté par J.M.Ayrault dès le lendemain de la remise du rapport Gallois. Notons d’abord que le gouvernement n’a pas voulu laisser se développer de débat public sur ces propositions. Pourtant l’enjeu – capital – le méritait. Mais l’essentiel de la sur prise était dans la nature de la réponse gouvernementale, à savoir le fameux pacte de compétitivité. Vous en trouverez une bonne synthèse sur lePoint.fr (http://www.lepoint.fr/economie/le-pacte-de-competitivite-ayrault-point-p...).

Retenons pour le moment les points-clés suivants :
1. Les entreprises pourront bénéficier d'un crédit d'impôt équivalent à une baisse de 6 % des cotisations sociales sur les salaires de 1 à 2,5 smic pour un montant total de 20 milliards d'euros
2. Cette mesure s'étalera sur trois ans. Le crédit d'impôt grèvera le budget 2014 puisque les entreprises l'obtiendront cette année-là sur leur exercice 2013. Il sera financé pour 10 milliards par des économies budgétaires supplémentaires en 2014 et 2015 et pour 10 milliards par la hausse de la TVA et la fiscalité écologique.
3. Le taux normal de TVA est actuellement de 19,6 % et la France compte deux taux réduits de 7 % et 5,5 %. Ils seront remplacés par un triptyque : 20, 10 et 5 %. Ces modifications doivent rapporter environ 7 milliards d'euros. Les 3 milliards restant à trouver le seront par la fiscalité écologique.

Et maintenant un peu d’analyse critique …….. :
F.Hollande, le gouvernement et le PS sont enfin sortis du déni de réalité dans lequel ils s’étaient enfermés et efficacement protégés pendant la campagne présidentielle. Oui, il y a le feu en matière de compétitivité et donc d’emploi industriel. Cette prise de conscience tardive, C’est quand même une bonne nouvelle pour la France.
Le Pacte de compétitivité est d’abord beaucoup trop tardif et étalé dans le temps pour défendre efficacement le Produire Français. Rien ne se fera en 2013 alors qu’il ya urgence et le reste du plan sera étalé sur 3 ans (2014-2016) alors que Gallois avec raison prônait pour un choc de compétitivité. On voit maintenant clairement la faute qu’a été l’abrogation par le PS du dispositif de TVA sociale, qui aurait été opérationnel en Novembre 2012 et aurait rapporté immédiatement 13 Mds € pour une hausse de 1,6%
Le Pacte de compétitivité est visiblement une demi-mesure par rapport à l’attente des entreprises et de leurs employés :Gallois espérait 30 Mds€ avec un dispositif clair. Ayrault lui en donne 20 Mds€ avec un dispositif pour le moins mystérieux, ce fameux crédit-impôt…. Qui à peine annoncé, divise les élus et les industriels….Il faudra attendre la loi de Finances 2014 pour voir exactement comment va fonctionner ce crédit d’Impôt. Qui va y avoir droit ? Uniquement les grands groupes ? les PME aussi ?les entreprises qui ont un résultat avant impôts positifs ? ou toutes les entreprises quelques soient leurs résultats économiques ……. Mystère et boule de gomme, comme disent les enfants…

Quant au financement de ce pacte par un mix budgétaire incertain (10Mds de réduction de dépenses, 7 Mds € de hausse de TVA et 3 Mds€ par une fiscalité écologique, encore plus mystérieuse que le Crédit-Impôt ……On ne sait d’elle rien, absolument rien si ce n’est qu’elle ne sera activée qu’en 2016), il appelle la plus grande vigilance de la part du parlement et des citoyens. La gauche n’a pas montré, pour l'instant, beaucoup d’entrain et d’efficacité dans la réduction des dépenses de l’Etat. Le Président de la République avait juré ses grands dieux qu’il n’augmenterait pas la TVA. Il nous dit maintenant qu’il s’apprête à le faire. Quant à la fiscalité écologique,….elle est renvoyée aux calendes…grecques (2016 !). Tout cela, reconnaissons le, n’est vraiment pas rassurant……

Alors, le pacte de compétitivité, vraie réforme ou écran de fumée ? Sans doute est-il trop tôt pour se prononcer avec certitude. Mais, tous les signaux annonçant des demi-mesures tardives et mal financées sont allumés. La France et son économie avaient besoin d’un soutien immédiat, indiscutable et massif de la nation. Ça, c’est déjà raté.

@+

Les réactions

Mesures sans doute insuffisantes

mais au moins, elles ont le mérite d'être annoncé en début de mandat, contrairement à une augmentation de TVA proposé à moins de 6 mois des élections et non mis en oeuvre.
Une idée de mesure intéressante, mais le gouvernement Sarkozy s'était arrangé pour être sûr qu'elle avorte....

Pour le reste, je suis d'accord, il faut attendre la mise en oeuvre effective et détaillée et espérer une grande vigilance de l'opposition sur cela. Sans doute en arrêtant de s'égarer dans des discours populistes à la recherche de l'électorat frontiste et en se concentrant sur les vrais problèmes. Des mesures économiques efficaces auront des effets positifs sur le chômage et l'électorat extrémiste déclinera de lui-même. C'est sans doute là un des problèmes de l'UMP, le plus important est-il de gagner les élections en 2017 avec Sarkozy (ou Coppé ou Fillon) ou l'intérêt de la France?

des mesures...Mais pas de cap. A quand une politique de "différenciation" ?

Bonsoir,

*Je suis d’accord avec vous lorsque vous dites que notre industrie a un problème de compétitivité. Dire que la « France » en a un, me semble, en revanche, beaucoup trop large. On ne peut, en effet, guère s’étonner que notre beau pays soit confronté à des faiblesses industrielles quand il est à ce point clair que tous les gouvernants ont mis l’accent sur le développement des services.

*Je suis aussi d’accord avec vous pour dire que les problématiques mises en lumière, doivent faire l’objet d’une réponse claire, précise et rapide. Je suis, en revanche, satisfait de voir que le Gouvernement actuel – peut être parce qu’il est dans une phase d’apprentissage – préfère donner du temps au temps, plutôt que de foncer dans le vide. Si l’on peut aisément reprocher au Gouvernement son étalement, on doit aussi se féliciter de ne pas confondre rapidité et précipitation.

*S’agissant de la TVA dite « sociale », je suis en complet désaccord avec vous, et je vais vous en expliquer la raison dans quelques instants.

*S’agissant du crédit d’impôt recherche, j’approuve son maintien, je note toutefois ses insuffisances : manque de ciblage (1) évident, manque de contrôle (2) permettant des effets d’aubaine, espérances (3) vaines (ce crédit d’impôt n’a pas vocation à créer de l’emploi, aucun politique n’a l’air de le comprendre !), absence totale de coordination (4) avec le secteur bancaire (c’est bien beau de proposer un crédit d’impôt mais encore faut il que les entreprises puissent investir ! A l’heure actuelle, obtenir un prêt, est devenu la croix et la bannière ! Les banques prêtent (encore) assez facilement aux créateurs d’entreprise ou ceux-ci ont des aides par des organismes dédiés à la création. En revanche, une fois qu’une entreprise prend de l’âge, les prêts lui deviennent moins accessibles), manque de cohérence (5) d’un coté on augmente en impôt direct et forfait « social » les entreprises, de l’autre on octroie à celles-ci un crédit d’impôt !

J’ai entendu les parlementaires se préoccuper (à juste titre) du (1), (2) mais pas tellement s’interroger sur le (3), (4) et le (5). Ci-dessous, des idées intéressantes : http://creditimpotrecherche.blog.lemonde.fr/2012/09/17/ma-proposition-po...

*En dehors du manque de cap évident du Gouvernement – il y a moins de deux mois, le PM nous affirmait que toute hausse de la TVA était exclue, et ce pendant cinq ans. (« Des paroles et des actes » du 29/09/12), désormais il est pour – qui tend à rendre attentistes les entreprises (les acteurs économiques ont besoin d’avoir un minimum de confiance en la parole donnée pour agir), j’observe surtout que le Gouvernement, mais c’est un tort que l’opposition porte aussi, n’a aucune stratégie pour le pays. On se contente d’apporter des « mesures », jamais un réel cap !

En effet, cette hausse de la TVA – le plan en général – semble avoir été dicté par la volonté du PM de singer l’Allemagne (l’idée de TVA « sociale » avait aussi cette finalité sous la précédente législature), dont les succès font rêver les politiques, qui ainsi militent pour un suivisme généralisé (UE/FMI) de la politique de différenciation par les coûts, pratiquée par l’Allemagne.

Le souci, c’est que c’est justement le facteur de différenciation qui est à la base du succès allemand (en commerce extérieur) non la politique menée !

En effet, quand l’Allemagne s’est mise à pratiquer une dévaluation du coût salarial, elle a pris par surprise tous ses partenaires. Se faisant, elle a donc réussi à se différencier sur le plan économique. Ceci s’est accompagné d’un assèchement de son marché intérieur (car pour financer cette baisse des coûts, elle a augmenté la TVA) contrebalancé par la bonne tenue de la consommation chez ses voisins européens. Très logiquement, l’Allemagne nous a donc taillé des croupières.

Si, demain, nous singions l’Allemagne, notre échec serait patent. Faire comme les autres – nos partenaires relèvent aussi leur TVA pour baisser les coûts salariaux – ne peut évidemment pas nous permettre de nous différencier ! Et comme l’effet premier d’une telle mesure est d’assécher la consommation intérieure, il va sans dire que si tout le monde achève consciencieusement la demande européenne, nous allons avoir bien du mal à vendre quoi que ce soit ! Non seulement nous allons perdre des parts de marché mais aussi nous priver d’une base de repli ! Ce, sans parler des entreprises dont le marché principal est (justement) le marché français !

Aujourd’hui, FMI, UE et Allemagne, nous incitent à suivre le « modèle » de cette dernière. Pourquoi ? L’intérêt allemand est ici évident : en imitant, au lieu d’innover, nous ne portons pas atteinte au leadership allemand. L’UE, quant à elle, le fait probablement parce qu’elle manque d’idées et probablement aussi en raison de l’idéologie véhiculée par la Stratégie de Lisbonne II, qui enjoint chaque Etat à harmoniser (vers le bas) sa politique fiscale et salariale.

Tout ceci devrait nous conduire à nous interroger sur l’intérêt qu’il y aurait, pour la France, à copier l’Allemagne. Car si l’on ne peut reprocher à l’Allemagne d’agir dans son intérêt, je pense qu’il serait fort louable que élus apprennent à faire la différence entre un "moyen" (augmenter la TVA pour réduire les coûts) et une politique (stratégie s'appuyant sur un des ou les 4 P)

A contexte différent, politique différente et moyens différents. Personne, à ma connaissance, n'a jamais réussi à se démarquer en imitant, comme ses voisins, le leader. C'est, tout au contraire, en apportant un élément de "différenciation" que l'on "sort en tête".

-c'est vrai en terme d'emploi : les candidats retenus sont ceux dont le CV s'est démarqué ou qui ont postulé de manière originale
-c'est vrai en politique : c'est en se démarquant de leurs concurrents que les élus que le succès est possible
-c'est vrai sur le plan militaire : azincourt est la résultante d'un changement de tactique, les Anglais mettant en avant leurs archers
-c'est aussi vrai en économie, ou par ex les "succès" d'Apple ne s'expliquent pas par un suivisme aveugle, mais par les efforts novateurs de son ex patron, Steve Jobs !

**Pourquoi ne pas proposer au pays, dès lors, une stratégie de différenciation (facteur clé de succès) plutôt qu’un suivisme résigné, au pays ? En d’autres termes, pourquoi ne pas suivre le principe (allemand) de différenciation mais utilisant des procédés marketing novateurs, s’appuyant soit sur le prix, soit sur l’un des trois autres P ?

On pourrait par ex, reprendre à notre compte une stratégie fondée sur le prix, mais apte à se faire remarquer, au milieu de nos partenaires, qui sont tous (je dis bien tous) entrain d'augmenter leur TVA en vue de diminuer les charges patronales, ce qui permettra donc à l'Allemagne de suivre son bonhomme de chemin, sans voir ses parts attaquées ! (Elle seule conservera un marché intérieur dynamique qu'elle fait "rebondir" en ce moment)

Pourquoi ne pas supprimer pour un an renouvelable (si aval parlementaire) la TVA interentreprises. En procédant ainsi, l’Etat pratiquerait donc une politique de différenciation efficace et qui ne lui coûte rien.

En effet, une telle mesure aurait l’avantage de donner de l’air aux entreprises sans pénaliser la consommation intérieure et sans pertes fiscales pour l’Etat.

Premier bienfait de la mesure ? L’attractivité fiscale ! La TVA c’est, tout de même, 20% sur une commande. Si demain je me vois décharger de ces 20%, il est clair – ne serait ce que pour des raisons de coût du transport – que je vais privilégier mes achats en France, alors que jusqu’alors, je pouvais préférer m’approvisionner en Espagne ou en Roumanie, parce que je bénéficie d’un hors taxe ! Cela peut paraître simpliste mais je peux vous dire que 20 % sur une commande, c’est autant de frais bancaire en moins et de trésorerie en plus !

Deuxième bienfait ? Des économies pour l’Etat. A l’heure actuelle (en considérant que la TVA est à 20%) A vend son produit 120 € TTC à B. Le fisc va donc récupérer 20 euros de TVA. B revend le produit 180 € TTC à C. Le fisc perçoit 30 euros et en rembourse 20. C propose à son tour le produit au consommateur final D : 240 € TTC. C a donc collecté 40 € de TVA sur lesquels le fisc lui remboursera les 30 € de TVA réglés à B. Au final, le montant récupéré par le fisc, après remboursement, est exactement celui imputé au consommateur final, soit dans l’ex 40 euros. Si, demain, le Législateur supprimait la TVA interentreprises, ces 40 euros, C y serait toujours astreint. Le montant de la TVA collectée pour l’Etat serait donc toujours le même. Le consommateur final ne verrait pas non plus le montant de sa facture bougée. Bref, l’effet serait nul sur la demande…Mais extrêmement positif sur l’offre, ce sans que cela coûte un penny à l’Etat ! Au reste, comme les fonctionnaires n’auront plus à contrôler que C, ceux-ci verront leurs tâches allégées en la matière et on pourra leur confier la fiscalité écologique.

Autres bienfaits (qui découlent des premiers) : les entreprises se sachant surveiller par le Législateur – qui n’a pas obligation de renouveler la mesure – veilleront à satisfaire ce dernier. Il sera donc loisible au Législateur de conditionner cette mesure à des efforts sur l’emploi, la recherche, etc. Par ailleurs, la perspective d’être gagnant sur les deux tableaux – pouvoir bénéficier d’un hors taxe en France et en important – va séduire un grand nombre d’investisseurs et de jeunes créateurs, souvent paniqués à l’idée de manquer de trésorerie pour payer la TVA.

Enfin, la consommation intérieure n’étant pas touchée, nous allons conserver un dynamisme qui va fortement aider notre pays, surtout si l’on considère que les consommateurs, un temps échaudés par une annonce de hausse de la TVA, retrouvent le moral.

Dans une période particulièrement difficile pour les entreprises sur le plan du financement, cette trésorerie utilisée à avancer la TVA pour le compte du consommateur leur sera restituée sans autre préjudice qu’un manque à gagner pour les banques, les seules à profiter de ce système artificiel qui ne crée pas de valeur.

Il va sans dire qu’une telle simplification, qui réduit le nombre des acteurs concernés et donc les intermédiaires, réduit aussi mécaniquement les possibilités de fraudes et supprime de facto les possibilités d’organiser des fraudes à grande échelle, notamment grâce à la TVA intracommunautaire. Si l’on retient pour juste le chiffre avancé par la Cour des Comptes de 10 milliards d’euros de fraude, il semble raisonnable d’espérer réduire ainsi d’au moins 60% les pertes de l’Etat, soit 6 milliards par an.

240 millions d'économie (c'est le chiffre avancé par des économistes), 6 milliards de récupérés par an, pas un centime à verser aux entreprises...Cela me semble pas mal non ? Et ce, sous le contrôle du Parlement, qui à tout moment, peut décider de revenir sur sa "générosité".

.§. les 3 RAPPORTS: Gaulois,Gaulliste,et...Gallois AU CHOIX ..§..

.§. La MONDIALISATION ? ce qui nous relie sur la terre par 1 harmonie humaine ,politique,économique ? ,euh..., cette harmonie se répand...de + en -...vite.
~°¤°~ La CHINE a l'outil main d’œuvre bon marché,malgré cela l'ouvrier doit travailler plus , il lui arrive de se révolter (ça dure pas longtemps) ,certains doivent signer des papiers "ne pas se suicider " ,faut parfois mettre des filets sous les fenêtres.-Après avoir même essayé de produire dans d'autres pays (Afrique,Asie) pour augmenter sa PRODUCTIVITÉ -et sa COMPÉTITIVITÉ .LE MATÉRIEL HUMAIN moins cher et en abondance (le pied...1/5 pop.mondiale),entassé dans des immeubles a plusieurs par pièces.,pas ou peu de protection SOCIALE, FLEXIBILITÉ du TRAVAIL,un MARCHE intérieur imposant .1° exportateur ,2° économie mondiale . Produire en masse ,vendre en masse ,être a la masse ...même si la baisse de la clientèle UE et US s’essouffle ,et si le besoin en énergie et eau (de + en + polluée) augmente ,devenant le 1° producteur de GAZ a effet de serre -

~¤_¤~ Les USA en pleine forme ,ayant imposé le $ comme MONNAIE D’ÉCHANGE ,(accords de Bretton Woods et création du FMI SAUVEUR..?..)ce que la France et d'autres paient avec 1 euro trop fort pour les échanges internationaux et l'achat de pétrole ou gaz : HÉGÉMONIE DU DOLLAR US .Après 1 crise de leurs banques propagée par Goldman Sach et ramifications bancaires en Europe et ailleurs ,le FINANCIER US va ponctionner le peuple US ,puis Européen mettant des milliers de familles a la rue . L'ENERGIE US serait suffisante pour d'ici qq années (gaz de schiste avec énormes réserves , gisements de pétrole ; après avoir ponctionné Iraq ,Koweit, et accords de protection pour le pétrole d' Arabie Saoudite .

~¤-¤~ La FRANCE essaye ces mesures -en 1 temps ou les politiques se polluent l'esprit dans des positions ou le citoyen "lambada" ,séga ou bachata ne peut pas comprendre....Alors 1 mec Atalli, Minc,même mme Tiberi ? ou GALLOIS vont pondre 1 PAMPHLET court (22 épisodes) ,virulent METTANT de l'ORDRE dans ces états providence du siècle passé ...DES MESURES ...........disons...
...MESURES DRASTIQUES a plusieurs épisodes et sujets (Grèce,Islande ,Esp. ,Portugal ...)-Avec ces pays on reste tranquille ici (des poètes) On FORME le TRAVAILLEUR :disponible,flexible (élastique...) ,malléable,jetable,transportable sur d'autres fonctions ou pays en délocalisant .ON CONSOMME PLUS ? oui faut de l'argent ,qui peut être créer par l'argent dette (voir Paul GRIGNON) -On passe de la dette des ménages a celle des pays + rentable,pour LES MARCHES FINANCIERS

~¤y¤~ les MARCHES FINANCIERS,LES ÉTATS N'ONT PLUS LEUR MOT A DIRE ,a part mesures drastiques, dresser les citoyens les uns contre les autres ( Chomsky et la fabrication du consentement) ; Diviser races(mot interdit ?) ,religions ,privé-public,richesse,sexualité,niches fiscales,syndicats .pour ne pas risquer 1 soulèvement populaire comme en 1871 lors de la commune de Paris ,Adolphe THIERS qui se faisait du mauvais sang, ne faisait pas les choses au QUART ou a MOITIE ;ni au tiers (faut pas exagérer non plus) -

~¤_¤~ Alors la COMPÉTITIVITÉ ya 40 ans qu'il fallait y penser de Chirac a Mitterand et les suivants payés pour penser a l'agriculture ,l'industrie ,l'avenir de la Fr ...RESTE A PRENDRE L'EXEMPLE CHINOIS plaisant a beaucoup ,la filouterie US se moquant de leur population (sauf avec Obama ).Passer de l'euro au dollar ???
A ESSAYER DES MESURES pour ne pas rester a râler et rien faire -Jongler entre geler ou BAISSER LES SALAIRES (le"sale air"...l'ouvrier connait ) ,Augmenter la population (IMMIGRATION comme disait Atalli )pour 1 main d' œuvre BON MARCHE et + de CONSOMMATION, Aider le MEDEF ,enfin DIMINUER LES CHARGES SOCIALES 30 milliards (salaires,charges patronales les + élevées d'Europe )- Prendre L’ÉPARGNE (ça va pas non !) ou l'orienter ,CASSER LA SECU SOCIALE (pas COMPÉTITIVE ou CRÉATRICE D'EMPLOI ,AUGMENTER LA CONSOMMATION (malgré la baisse des revenus et emplois) , REPARLER de la TAXE CARBONE + taxes écologiques a inventer ,AUGMENTER LES TAXES DE PARTOUT (Olli Rehm commissaire européen aux aff.éco. sera satisfait )- Les PROFITS iront a la FINANCE ,PETROLE et LUXE,et ailleurs .Et se tirer 1 balle dans la tête de la main!!!
~¤_¤~... Suivons l'exemple Chinois,US, Allemand (mère Kel comme père Noël ou père Fouettard) - puis l'UE ,pour arriver a sa construction en perpétuelle dilatation -constriction par le biais DE GRÈVE ET SOULÈVEMENT POPULAIRE -Après avoir dressé Grèce ,Portugal,Espagne (puis les suivants ) seule l'Islande a dit :pour les erreurs des banques et des politiques nous paierons pas ces dettes ... Alors le politique a l'AN se dira ...Dieu a fait l'HOMME a son image,(la femme ,le 3°sexe aussi) ...Je ferais Dieu a mon image ,je l’appellerais FINANCE ,et j’éviterais le retour de Jésus (et Marie Madeleine) pour éviter qu'il chasse a nouveau les MARCHANDS du TEMPLE .... PLUS d'habitants ,PLUS d'argent,PLUS de profits,PLUS d'é.PLUS.chures de patates ,PLUS de COMPÉTITIVITÉ ? ah c'est mal parti et je reste positif Sergent ,oui Cher Jean ,faut la Chine et les USA dans l'UE.
Mr Rocard ...dit que la France est au gaz de schiste, ce que le Qatar est au pétrole ,beh on est sauvé alors ,faut mettre 1 TAXE sur ce GAZ ,et on est riche -pour les dommages collatéraux humains (sauf si la technique eau + produits chimiques s'améliore) en parler a mme Duflot . Pour l'AN qui se déchire par cris ,injures ,grimaces,signes,rots,menaces,...les Français l'ont BIEN COMPRIS, ils feront pareil : Tous ENSEMBLE,yeah yeah ,le CHANGE.MENT pour le pire et le payeur c'est maintenant et après...Mr Borloo est choqué que le chômage allait grimper encore 1 an selon mr Hollande ,pas s'inquiéter ça peut être pire -Je repars au Guatemala,a XULTUN ou on a trouvé 1 calendrier MAYA se prolonge + loin que 2012 ,ainsi on pourra voir la suite de la COMPÉTITIVITÉ et être sauvé.

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