2011 se termine, elle laissera pour la plupart de nos concitoyens, la marque d’une année dure où la situation de l’emploi, l’évolution du pouvoir d’achat, ainsi que l’accès à des soins de qualité, sont devenus objectivement plus difficiles dans un contexte international particulièrement violent.
Ni l’Agenais, ni l’Albret n’étant des îles abritées des mouvements profonds de notre monde, ces mêmes difficultés se sont retrouvées chez nous. Face à elles, notre premier devoir est un devoir de vérité. Le chemin de sortie de la crise est connu, il passe d’abord par des efforts équitablement répartis à faire à l’échelon national. Le rétablissement des finances publiques de la France est donc une priorité absolue pour nous tous, elle exigera des efforts mais ceux-ci sont clairement à notre portée.
Pour 2012, année qui s’annonce économiquement et socialement difficile, je fais le vœu que les Françaises et les Français décident sereinement de faire les efforts nécessaires pour sortir le plus vite possible de cette crise, qu’ils en partagent le poids équitablement en fonction des moyens de chacun et qu’ils adoptent une gestion à la fois prudente tout en restant dynamique sans rien céder ni à l’angoisse ni au pessimisme.
En cette année électorale, je fais le vœu que nous choisissions ensemble le parti de la vérité et que nous rejetions les promesses faciles et mensongères ainsi que les populismes haineux.
Pour l’Agenais et le Néracais et compte tenu des responsabilités qui sont les miennes, je veillerai en 2012 à mettre en œuvre cette gestion à la fois prudente et dynamique car je suis résolument confiant sur notre capacité à traverser cette crise. Nous veillerons à continuer à transformer l’Agenais et l’Albret en agissant à la fois pour améliorer la vie quotidienne en portant des projets forts au niveau municipal et en transformant nos intercommunalités pour qu’elles coûtent moins chers tout en donnant de meilleurs services aux habitants.
Pour passer beaucoup de temps avec les plus fragiles et les plus exposés d’entre nous, je m’engage spécialement à mobiliser toutes les équipes dont j’ai la responsabilité sur les enjeux qui sont les leurs : la recherche d’un emploi et d’un logement digne ainsi que l’accès à une offre de soins de qualité pour tous.
Mon message de bonne année leur sera d’abord adressé : ensemble malgré la dureté des temps, nous ferons de 2012 une année heureuse.
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Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire
voeux
Tout d'abord, bonne année et bonne santé M. DIONIS DU SEJOUR...
Quitter 2011 est, effectivement, un baume pour moi – quelle année ! – et c'est un drame pour moi que de devoir vous imputer les malheurs que vous énoncez : emploi, pouvoir d'achats, budgets du pays et situation internationale éprouvante.
Des malheurs qui frappent la France, qui est pourtant si généreuse envers ses élus. Mais bon, je suppose que tel est le lot de notre beau pays : quand on a de si grands atouts, rien d'anormal à ce que cela suscite convoitise, désir d'exercer le pouvoir et trahisons multiples.
Je constate, à mon grand déplaisir – mais peut être est ce parce que les crises ne frappent pas les parlementaires comme les citoyens lambda – que vous ne comprenez toujours pas le caractère prioritaire du retour de la...CONFIANCE (qui ne sort pas d'un chapeau et n'arrive pas miraculeusement) avant tout plan d'envergure pour assainir le pays des soucis qui pèsent sur lui.
Les finances publiques – leur état – n'est qu'un symptôme d'une défiance. Ce n'est pas la raison de cette défiance. Si vous souhaitez sortir le pays de l'ornière actuelle – après l'y avoir placé : qui a décidé de voter des budgets déficitaires ? Qui vote des aides européennes violant superbement les traités ? Qui propose de soutenir des projets qualifiés par le Ministre en charge de fanatiques ? Qui est assez bête pour plomber la croissance du pays en tapant sur la consommation !? (Nous ne sommes pas l'Allemagne !) – c'est une remise en cause des PRATIQUES POLITIQUES qui s'impose. Car comment avoir confiance en des gouvernants, qui ne peuvent être sanctionnés...Puisque soutenus par des parlementaires qui agissent plus en vassaux qu'en élus indépendants ?
Rappelez vous NAPOLEON BONAPARTE. Dirigeant d'un pays à la monnaie de singe (donc dans un cas beaucoup plus sérieux que le nôtre actuellement)...A t il baissé son froc ? A t il décidé du jour au lendemain d'imposer aux Français des efforts budgétaires ? Non. Parce qu'ils savaient que cela pouvait attendre. La priorité, c'était de restaurer le CREDIT de la FRANCE. Comment ? En annonçant la fin de la Révolution par ex ! On faisant valoir son respect des traités ! En affichant sa stabilité ! Et en l'espace de...Deux ans, les problèmes étaient résolus ! Pourquoi ? Parce que NAPOLEON BONAPARTE avait compris que l'important ce n'était pas les comptes publics mais...L'image que la France renvoyait. Personne ne souhaitait prêter au Directoire...Mais à l'homme de l'Ordre oui.
Rappelez vous CHARLES DE GAULLE. Dirigeant d'un pays vaincu dans ses entrailles, il a tout fait pour restaurer son HONNEUR, son CREDIT, sa GRANDEUR. Et ce sont ces trois aspects – non l'état des comptes publics – qui ont permis à la France de recouvrer sa prospérité ! Comment a t il fait ? A t il donné des gages financiers ? Non. Il a donné une Constitution au pays. Il a restauré l'union autour du pays. Il est allé de l'avant.
Et bien là...Il faudrait agir de même. Puisque le PROBLEME c'est le DISCREDIT du pays, le seul moyen de lui redonner l'envie de vivre, c'est de restaurer son crédit passé. Qui n'a rien à voir avec ses comptes publics ! Comment expliquer, sinon, que des pays riches comme la France, se voient bouder au profit de petits pays africains qui n'ont pas sa richesse ? Comment, aussi, croire à la pseudo responsabilité des comptes plongeants, quand on s'aperçoit qu'un pays comme le Japon n'est pas inquiété, en dépit de son endettement public, bien supérieur à celui de notre pays ?
C'est vous, M. DIONIS DU SEJOUR, qui avez mis notre pays dans le viseur. En acceptant de violer les traités que vous aviez ratifiés. En ne comprenant pas que, loin d'aider, la pseudo solidarité européenne ne pouvait (comme la maladie) qu'avoir un effet contagieux !
Le premier devoir d'un homme politique n'est pas la vérité, puisque les Français, qui ne sont pas idiots, savent bien qu'il faudra consentir à des efforts. Le premier effort d'un homme politique c'est d'assumer ses actes et, se faisant, de réparer s'il le peut, ceux qui nuisent au pays, tout en continuant ceux qui aide le pays.
CHARLES V, à dix huit ans, a compris que son premier devoir, n'était pas d'embêter les Français avec la fiscalité ! Ou avec l'endettement public ! Il a commencé par...UNIR son Peuple ! Ensuite, il s'est évertué à donner des gages à ce dernier, notamment en s'entourant d'hommes (et de femmes) imposant le respect (les fameux Marmousets). Ce n'est qu'après ce PREALABLE, et qu'après avoir recruté un DUGUESCLIN populaire et apte à le remplacer sur le terrain militaire (CHARLES V ne pouvant utiliser sa main d'épée) qu'il a formulé l'idée – discutée – d'un impôt permanent...Qu'il n'a pas imposé, mais a « popularisé » en montrant son usage et les conséquences positives pour ses sujets !
Je l'ai déjà dit plusieurs fois...Mais vous n'arriverez à rien – Louis XVI s'y est cassé les dents, Jean le Bon aussi, même chose pour le Duc de Bourgogne ou/et le Régent BEDFORD ! – tant que le PREALABLE n'aura pas été fait : ENVOYER DES SIGNES AU PAYS ! Cela va sans doute vous étonner...Mais les investisseurs (et donc les « marchés ») sont sensibles au « moral » des troupes !
A ma petite échelle, je vois déjà les résultats. Quelques « signes » envoyés (gel des salaires de ma part au plus fort de la crise, revalorisation des salaires pour tout le monde (sauf moi) il y a quelques temps) et les choses vont nettement mieux. Pourquoi ? Parce que, et tout bon vendeur vous le dira, le bouche à oreille est la méthode la plus efficace et la moins onéreuse qui soit !
En résumé : dans ma boite, le discours est passé de « tout est noir, fin de mois difficile, mais mon patron est génial parce qu'il montre l'ex LUI ! » à « tu te rends compte, j'ai été augmenté ! C'est donc que tout va mieux »...Conséquence ? Quand une de mes employées a un client au téléphone, elle a le sourire aux lèvres et çà s'entend ! Le client commande donc plus que prévu. Et...Il en parle à ses collègues ! Lesquels font circuler la rumeur que la société untel (la mienne) marche du tonnerre en ce moment...Et (comme par hasard) je reçois quelques jours plus tard un message aimable du banquier qui, jadis encore, me refusait un prêt !
Chose impossible au niveau national ? Que nenni ! Notre propre Histoire est là pour vous en convaincre ! Qui aurait milité pour Charles VII ? Personne...Jusqu'à ce que soudain une jeune fille brise le pessimisme ambiant ! Et qui aurait donné un mois à la France de 1799 ? Personne...Jusqu'à ce qu'un petit caporal devienne un personnage de légende !
Pour le moment, le pays a mauvaise presse. Demain, si la « rumeur » est positive, les banquiers se rueront sur les bons au trésor français ! Impossible ? C'est pourtant ce qui s'est passé lorsqu'un certain FOUQUET a pris la tête du « Ministère » des Finances ! La situation budgétaire n'était pourtant pas plus optimale après son arrivée qu'avant celle ci. Oui mais voilà...Comment ne pas avoir confiance en un pays, qui a pour chef des finances, un homme qui n'hésite pas à prêter sur ses fonds propres ? Idem avec NECKER ! Alors que le brave BRIENNE ou le brave TURGOT n'arrivaient pas à convaincre un investisseur de placer ses deniers dans le trésor royal...La seule personne du nouveau « Ministre » suffisait à faire rentrer des sommes colossales ! Magie ? Non...Soutien populaire ! Si la France avait confiance en NECKER...C'est donc que ce dernier était fiable ! Et dès lors, bien que les comptes soient dans le rouge, on se pressait pour proposer à ce Monsieur, chéri des Parisiens, les sources de financement les plus adéquats !
Comment envoyer des signaux positifs ? Rien de plus simple : en utilisant...La loi !
Je vous pari 10 000 euros que si, demain, vous allez au Parlement, et faites voter ces quatre lois...Le pays retrouvera (sans effort budgétaire) un CREDIT énorme :
1. La loi est l'expression de la volonté générale. En conséquence, aucun texte, ayant vocation à devenir une loi, ne peut être votée sans la présence effective, dans l'hémicycle, à des heures ouvrées, d'au moins 2/3 des parlementaires de chaque Chambre. Le vote étant personnel, toute délégation à son parti, son groupe, un collègue, de son vote est interdit.
Traduction : le Gouvernement ne pourra plus faire passer ses textes, en recourant à un minimum de parlementaires (7 députés sur 577 !) et devra les bosser, histoire de ne pas être bloqués par les récalcitrants. Mieux encore, les lois seront mieux faites, car les parlementaires les voteront à des heures où leur sommeil ou leur faim ne viendra pas perturber les débats.
2. Toute loi, déclarée inconstitutionnelle ou non conventionnelle, par une Cour de Justice, sera annulée. Ses rédacteurs, soutiens, complices, qu'ils soient membres du Gouvernement ou du Parlement, devront, sur leurs deniers personnels, payer à la Société leurs erreurs/fautes. Ils devront, entre autres : payer l'électricité utilisée pour les séances, rétribuer leurs collègues pour le temps passé à examiner un texte arbitraire (au sens de la DDHC), indemniser les victimes de ce texte, présenter leur démission de leurs hautes charges s'ils en ont une (président de commission par ex) et présenter leur excuse à la France, sur le média qu'ils souhaitent. Les partis politiques seront, aussi, vivement appelés à ne pas réinvestir ces personnes.
Les élus ou nommés qui seront auteurs, soutiens, complices, de lois au sens de 1789, se verront honorés par la Nation. Tout d'abord, la croix du mérite leur sera remise. Ensuite, ils auront un accès privilégié aux présidences de commission. Enfin, ils auront droit à une prime de 5000 euros nets d'impôts (au bout de l'année) pour récompenser leur assiduité au travail et leurs bonnes dispositions.
Traduction : les parlementaires ne pourront plus violer, avec une légèreté totale, les actes qui engagent notre pays, qu'ils soient nationaux ou internationaux. Les élus aux propositions démagogues ou stupides seront donc vite mis à l'index. Ceux qui, en revanche, font du bon travail, honorés. Dès lors, les élus sauront (comme les nommés) que leurs actes peuvent leur retomber dessus.
3. Le droit européen/international s'impose à la France, sous réserve que ce dernier soit en conformité avec le caractère social de la République et les principes de 1789.
Traduction : on arrive à résoudre, par ce biais, l'idiotie actuelle de primauté des droits qui se concurrencent. Avec une telle solution, l'UE est contente mais le Parlement recouvre la souveraineté entière de la France, en contraignant ce droit (et celui international) à deux motifs légaux et d'une valeur juridique, symbolique, nationale, plus grande.
4. Les fonctions publiques sont réservées aux personnes vertueuses, aptes, compétentes. En conséquence, la loi sur les cinq cents signatures est abrogée. Les élus et nommés doivent avoir un casier vierge. S'ils font l'objet d'une enquête juridique, au moment de leur campagne, ils ne peuvent pas être candidats. Leur vertu s'évalue également au regard de leurs actes en tant qu'élus ou nommés : s'ils ont, d'une quelconque manière que ce soit, violés la DDHC ou les engagements de la France (traités), ils ne peuvent plus se représenter, à vie.
Traduction : les élus et nommés se mettent sous les fourches candines du citoyen. Ils ont donc compris que les temps changent. Et les investisseurs, avec autant de garanties, peuvent retrouver le sourire.