Nous ne pourrons pas continuer à nous masquer la réalité longtemps.
La France a une dette publique correspondant à 64% du PIB (environ 1220 milliards d'euros), causée pour l’essentiel par ses dépenses de fonctionnement, alors que la raison nous rappelle qu'une dette doit d’abord servir à des dépenses d'investissement dans des projets d'avenir.
Devant cette dégradation de la situation des finances publiques, le gouvernement veut logiquement faire des économies "partout" pour limiter les dépenses, y compris en rognant sur le revenu de solidarité active (RSA), projet jugé trop "coûteux".
Au delà du débat un peu stérile sur l'emploi du mot « rigueur », nous sommes tous d'accord sur le fait que ce qui compte, c'est de dépenser intelligemment et efficacement les deniers publics dont la gestion doit être rigoureuse. Le gouvernement mérite notre soutien dans sa lutte contre les gaspillages publics.
Mais le problème, c’est que le RSA, c'est selon moi le contraire du gaspillage d'argent public et je voudrais dans cette chronique exprimer mon soutien à Martin Hirsch et ses projets courageux et ingénieux pour lutter avec de nouveaux outils contre la pauvreté et favoriser l'insertion sociale.
Après avoir rédigé, avec l'Abbé Pierre, un "Manifeste contre la pauvreté" en 2004, Martin Hirsch a développé dans un rapport l'idée de "revenu de solidarité active" afin de favoriser le retour à l'emploi des bénéficiaires de minima sociaux. .Il permet, en effet, de cumuler revenu d'activité et revenu de solidarité, avec la garantie que toute heure travaillée signifie un gain de revenu.
Nicolas Sarkozy comme Ségolène Royal ne s’y sont pas trompés. Ils ont vite repéré le RSA, comme une véritable idée neuve et ont adopté ce projet dans leurs programmes respectifs car le RSA est un instrument central de solidarité positive.
En effet, depuis plusieurs années déjà, les politiques de l’emploi s'intéressent aux déterminants de la demande de travail par les entreprises, mais également à l’offre de travail de la part des ménages.
Par exemple, la mise en place du revenu minimum d’insertion (RMI) en 1988 a donné un droit à un revenu minimum à toute personne résidant régulièrement en France et a surtout permis de réduire l’inégalité de revenu entre les salariés et les chômeurs en fin de droits.
Cependant, on constate que le RMI a aussi réduit l’incitation à rechercher activement du travail car le gain financier à accepter un emploi (notamment à temps partiel) est, dans de nombreux cas, insuffisant pour couvrir les frais induits par la reprise du travail.
C'est ce que les économistes appellent les « trappes à inactivité » : c'est un « effet pervers » des minima sociaux qui enferment souvent les personnes dans des situations d'exclusion du marché du travail et les maintiennent dans la pauvreté.
D'où l'emploi du mot « solidarité active ». Une meilleure articulation entre prestations sociales et revenus du travail dans la perspective d'une insertion durable dans l'emploi, c'est enfin sortir de l'assistanat passif, certes nécessaire il y a vingt ans mais dont les lacunes sont aujourd'hui flagrantes.
Une bonne politique sociale se mesure à son efficacité dans l'aide effective qu'elle apporte aux souffrances et le RSA nous prouve qu'il est inopérant d'accumuler les minima sociaux.
Alors, instaurer "une nouvelle conception des prestations sociales" en levant les obstacles au retour à l'emploi, c'est une mission absolument indispensable que je soutiens avec énergie.
Avec le RSA, la politique sociale du gouvernement gagne en clarté et en dynamisme. Alors, entendons-nous bien, le RSA version Martin Hirsch est sans doute améliorable et s’il y a des bonnes idées pour optimiser le projet initial, nous aurions tort de nous en priver. Mais vider ce projet de sa substance, non, trois fois non…..A nouveau, nous aurions un grave problème de boussole sociale.
Nicolas Sarkozy a gagné l’élection présidentielle parce qu’il a présenté aux Français un projet global mettant le travail au cœur de la croissance à la Française. Ce projet tourne à vide s’il ne traite pas le problème des trappes à inactivité qui mine moralement notre pays en rendant tout simplement le travail déraisonnable à la base de notre pyramide sociale.
Alors, s’il vous plait, gardons le Nord……..Celui du travail, du mérite et de l’équité sociale. Pour cela, nous avons besoin du RSA.
@mitiés
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Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire
Le plaisir de l'accord
Bonjour Monsieur Dionis,
Pour quelqu'un qui a le goût de la discussion, de la contradiction constructive comme moi, il est un peu déstabilisant de lire un texte dont j'aurais pu écrire, si j'en avais eu le talent, chaque mot.
Mais finalement c'est le plaisir de la communion d'esprit qui prévaut,
surtout sur un sujet où les connexions entre l'action politique, l'efficacité économique et la philosohie de vie sont si importantes.
Que vive l'humanisme, vale,
Après la discrimination positive, la solidarité positive...
Cher jean,
Avant de réagir à ton article, je te présente mes sincères félicitations républicaines. Bravo pour le score sans appel! J'étais sûr que tu allais gagner. Bon passons aux choses qui fachent. Je ne vais pas à chaque fois le dire. Nous ne partageons pas toujours les même points de vue et heureusement! Je souhaiterai que tu m'explique ce que veut dire "solidarité positive". Donc pour toi, il y a une solidarité négative? elle consiste en quoi celle là? elle touche les personnes qui par leur engagement "naïf" malgré leurs bonnes intentions, "ne savent pas ce qu'ils font?" Non Jean, là je pense qu'il y a un petit problème. J'ai été RMiste et grâce à ce revenu j'ai utilisié le "I" d'insertion pour m'en sortir. Il y a des centaines de milliers de personnes voire des millions qui ont fait comme moi. Ils n'ont pas pensé un instant de choisir de rester dans la précarité plutot que d'aller travailler. Celles et ceux qui sont toujours dans le dispositif, n'ont pas eu un autre choix. Ils subissent d'abord, se battent ensuite. les fraudes dans le dispositif existent certes. Mais ne réduisons pas le débat à ça. Le problème, tu le sais est dans le manque de compétitivité de nos entreprises. Notre balance commerciale est plus que déficitaire. ne nous réfugions pas dans une logique de culpabilité des plus vulnérables. Ceux là n'ont rien demandé. la crise mondiale qui est à nos portes, n'est pas liée à notre système de solidarité "négative". la crise des subprimes ce n'est pas les bénéficiaires du RMI qui l'ont provoqué. Que tu soutiennes le RSA, OK! je suis entièrement d'accord avec toi. je soutien également cette idée, quoique améliorable... et là je te rejoins complètement. Mais je me permets de te dire qu'il ne faut pas glisser vers une bien pensance qui consiste à laisser penser par des mots subtilement choisis que les bénéficiaires du RMI de notre pays, ont le choix. et privilègient pour la plus grande majorité, l'inactivité. Ceux là sont tellement peu nombreux que l'argumentaire de défense du RSA, mérite mieux! toi qui es très chiffres; il ya combien d'offres d'emploi pour combien de demandeurs? S'il faut obliger les demandeurs d'emploi à prendre un emploi même s'ils ne correspond pas à leur profil ou / et à leurs souhaits, là c'est un autre sujet. On en reparlera surement après la fusion définitve de l'UNEDIC et de l'ANPE. En résumé, ne nous trompons pas d'objectifs. Ne nous cachons pas derrière la misère des pauvres pour justifier leur pseudo-culpabilité. Donc RSA, OUI, arguments développés par toi, NON!
Ps: je ne vois pas bcp de critiques constructives sur ton blog, et c'est dommage! mesdames et messieurs à vos claviers enrichissez le débat, ne vous contentez pas d'auto-satisfaction permanente! Le député-maire a besoin aussi de notre éclairage!
je pleure ou je ris ? la réalité d'un RMIste bac + 5
Je n'arrète pas de chercher à rebondir depuis 2001, et toujours des réponses negatives. POURQUOI?
Date de l'annonce: 25/03/2008 dans les annonces de la Mairie d'Agen, sans compter toutes les agences d'intérim + mes blog + mon référencement (première page à apparaitre sur www.google.com avec une recherche de "Manager QHSE"
Thème : Emploi : offre et demande
Description donc de l'annonce qui intéresse à personne. : Madame, Monsieur. Bonjour. Je suis polyglotte et j'ai seulement le RMI pour survivre. c'est incroyable mais malheureusement vrai. J’ai un niveau cognitif qui m’a permis d’avoir des fonctions de Chef de Production, Directeur de Qualité et d’informaticien. J’ai voyagé à pied, en travaillant, depuis Ushuaia jusqu’aux sources de l’Orénoque et de l’amazone. Ce qui me permet d’être à l’aise dans tous les travaux manuels, que ce soit de changer un moteur électrique d’un hôtel, d’intervenir sur des engins de chantier, faire du tournage, du fraisage, de l’ajustage, de la plomberie, de la peinture, du jardinage. Vu que j’ai 54 ans, j’ai des difficultés à avoir un travail. C’est pourquoi j’offre mon service par ce moyen. Donc n’hésitez pas à me proposer tout ce que vous n’avez pas le temps de faire. Je ne suis pas chère par rapport au travail que je fais, car je vis très modestement, ne voulant pas polluer. Par exemple en informatique, je vous montrerais comment vous pouvez envoyer et recevoir vos fax, via votre PC Portable. Ecrire des lettres sans toucher le clavier, avec un micro. Créer votre blog, votre site, le référencer, tout ça à partir de 10 euros de l'heure avec des chèques emplois services. Si vous êtes curieux (ses) et vous avez un moment, vous pouvez voir mon parcours de vie via http://www.geocities.com/jguillermain/12_pages.html Remerciements.
Annonceur :
Jean-Claude GUILLERMAIN
Tél. : 0686660350
Mobile : 0686660350
Appellez à : le soir au 0686660350
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il y a combien d'offres d'emploi pour combien de demandeurs?
C'est exactement ça le problème...
Jean-Claude Guillermain qui accepte même un travail au SMIC n'importe où en France, malgré avoir un CV plus que brillant et des expériences que de nombreux ingénieurs aimeraient avoir.
Voir mon CV qui a été réduit de 20 ans d'expériences. Début d'activité, diplôme et formation visible à partir de 1990 au lieu de 1970.
http://www.geocities.com/jguillermain/12_pages.html
Merci...
On va finir par trinquer pour de bon
Des centaines de milliers d'emplois disponibles à pourvoir et il est plus difficile de trouver un plombier ou un chef d'entreprise blablatant sur le net qu'un .. Député. Tout simplement parce qu'il n'est matériellement pas possible de perdre son temps à refaire le monde lorsqu'on doit assurer le service au quotidien et payer son Droit au travail. On parle toujours de consommer (y compris du social) avant de produire, et bien commençons par inverser cette spirale de la détresse. Il y a du travail disponible pour ceux qui veulent travailler, mais l'Etat lui-même donne le plus mauvais exemple qui soit en instituant des lois qui valorisent la civilisation des loisirs comme un bien indépassable de même que la vie à crédit. Redonner l'argent aux travailleurs, bonne idée, mais alors cela signifie qu'il faut vite faire quelques coupes sombres dans la grosse machine à gaspiller. Lorsqu'on contemple chaque parcelles de notre territoire, ce paysage, fruit patient d'un immense travail difficile et souvent ingrat de nos aieux tout au long des siècles, j'en viens à me demander, à ce train là, quelle gueule aura la France dans un siècle de plus : existera t-elle seulement encore : pas si sure ou sous quelle tutelle! Car si personne n'est responsable de rien, si la collectivité doit tout et bien à ce rythme là nous passerons (hormis la momenklatura) de la pauvreté à la misère tandis que les Chinois, adeptes de Guizot sinon de Bastiat demain, suivant un mouvement inverse trinqueront à notre santé avec le vin de vignes nobles que nous ne pourrons même plus nous payer. Nous n'en sommes pas si loin et cela va s'accélérant; 500 millions de Chinois sont rentrés dans la classe moyenne en moins de 15 ans, nous ne sommes qu'en 2008 soit au tout début de l'histoire capitaliste de la Chine, il n'y a pas si longtemps on mourrait littéralement de faim là-bas (30 millions de morts) : mettez-vous au Pidgin, c'est un bon investissement confirmé. L'ancien monde, celui de 36 et de la Libération appartient à l'histoire et a été vécu sous le bénéfice entier d'un siècle de Révolution industrielle et d'accroissement des richesses .. Capitalistes! Le socialisme n'ayant jamais rien fabriqué que des lendemains qui déchantent, partout dans le monde : nous y sommes à notre tour, après d'autres.
retrouvons notre voie
Bonjour,
à l'intention de tous ceux qui le liront.
Mais pourquoi, un pays se disant riche, développé, autonome, imposant, droit de l'homme, moderne, se trouve dans la position de contribué à son sous développement.
En créant des zones, des lieu, des personnes dépendante de la société.
Vous allez me dire que dans toutes communauté il y a les plus grand et les plus faibles.
En soutenant l'action de maintien du (revenu de pouvoir manger, loger, EDF, eau, taxes, voiture) simple droit à exister en tant que personne libre non dépendante du RMI, mais que nous reste t-il.
Je suis d accord qu'il faut AIDER tout le monde a leur juste besoin, et il appartient a notre société dit pouvoir, dans la mesure la plus juste et efficace pour le meilleur accompagnement, de la personne.
Mon avis attribué par rapport a des critères aléatoire, non fonder sur la personne en elle même, ne fais que proliférer les conflits.
Les reproches que je vous fait, sont quand on a pas la possibilité de se mettre pendant un moment a a place d'un rmiste, comment peut-on bien créée une aide pour celui ci.
Je conclus par cette phrase de George Clémenceau :
la France est un pays extrêmement fertile. On y plante des fonctionnaires, il y pousse des impôts.
J'ai 42 ans, je suis patron et femme.
Rien est simple, mais il faut trouver sa voie.