Monsieur le Député, Cher Michel,
Mesdames et Messieurs les conseillers départementaux,
Mesdames et Messieurs les Maires et conseillers municipaux,
Chers Amis,
Merci spécialement à chacune et à chacun d’entre vous d’être là ce soir, en chair et en os.
Merci tout d’abord à toi Pierre d’être des nôtres ce soir et de nous apporter ton soutien franc et, j’en suis sûr, décisif.
Merci bien sûr au Premier Adjoint qui m’a accompagné pendant ces 6 ans. Tout ce qui a été fait à la Mairie d’Agen, cet élan agenais que nous reconnaissent nos concitoyens en cette fin de mandat, nous l’avons fait ensemble. C’est le fruit de notre travail partagé. Tu peux en être légitimement fier.
Merci encore plus personnellement, plus fraternellement, à l’homme politique de premier plan que tu es devenu dans notre département. Tous les deux, malgré les difficultés, nous avons su maintenir entre nous un dialogue de grande qualité humaine. Et ce dialogue en final, a permis entre nous un accord de fond, là où tant d’autres équipes municipales se sont déchirées.
Dimanche, notre victoire, parce que je suis persuadé maintenant que nous allons faire campagne jusqu’à la victoire, sera ta victoire.
Et celle-ci nous engagera de toutes nos forces dans les combats politiques à venir où tu choisiras de porter le drapeau de nos convictions.
Merci Pierre de nous avoir rapporté les paroles de soutien de ton père, le Dr Paul CHOLLET qui, par prudence pour un homme de son âge, est resté chez lui et c’est raisonnable ainsi.
Mais nous savons qu’il est de cœur et d’esprit avec nous ce soir et nous qui avons tant appris de lui et qui avons reçu de lui tant d’affection.
En disant nous, et je pense d’abord à toute la génération des élèves du Dr CHOLLET, Bernard, Laurence, Jean PINASSEAU, et moi-même bien sûr, mais je pense aussi à vous toutes et tous qui avez, pour la plupart, un lien personnel avec lui. Alors, oui, nous tous, nous te chargeons, Pierre, de dire à ton père notre gratitude et notre affection filiale.
Merci du fond du cœur car, ce soir, soyons clairs, le fond de l’air, l’ambiance, ne vous poussaient pas franchement à venir.
D’abord le très célèbre coronavirus. Bien entendu, je prends très au sérieux le danger créé par celui-ci ainsi que la crise sanitaire qu’il a déclenchée dans notre pays.
Mais la France est un grand pays, organisé. Et dans un grand pays, c’est l’Etat et lui seul qui est en charge des réponses à apporter lors d’une crise sanitaire majeure. Et il importe que les élus locaux et donc moi-même, mais aussi les citoyens, fassent preuve de discipline dans l’application des consignes de l’Etat et de calme dans la vie quotidienne.
Que ce soit à la Mairie ou à l’Agglomération, j’applique une règle simple : mettre en œuvre les recommandations de l’Etat, toutes les recommandations de l’Etat, rien que les recommandations de l’Etat !
Je ne retranche rien, et je ne rajoute rien non plus !
Et il me vient une image historique, celui du formidable chef de guerre que fut Winston Churchill pendant la deuxième guerre mondiale dans une situation autrement plus tragique que celle que nous avons à affronter ensemble. Londres était sous les bombes quotidiennes allemandes et le vieux lion est allé devant les micros de la BBC faire un de ses discours les plus efficaces avec son fameux : « keep calm and carry on », on reste calme et on continue.
Mais l’air du temps, il n’est pas fait que de coronavirus, il est fait d’une petite musique dangereuse à propos des Municipales agenaises.
On nous dit favoris. Ma mère de qui j’ai reçu une solide éducation, avait coutume de me reprendre à chaque fois que j’utilisais le « on » impersonnel en me disant : « on est un imbécile ».
Mes amis, jusqu’au bout, de l’humilité, pas de péché d’orgueil, du respect pour nos concurrents. Dimanche, il reste un match à jouer et à gagner.
Dimanche, il reste l’enjeu de donner à notre ville, un Maire, une Municipalité, un projet, un élan, qui soient à la hauteur de son potentiel et dignes de son histoire.
Nous arrivons en fin de campagne. Notre équipe et votre serviteur, son capitaine, avons fait notre part. Nous n’avons pas fait de péché d’orgueil en sous estimant nos adversaires. Nous avons fait campagne comme jamais. Nous avons été à la rencontre des Agenaises et des Agenais, chez eux, en porte à porte, sur les marchés.
Nous nous sommes mobilisés pendant des dizaines de soirées depuis 5 mois pour produire un projet moderne, à la fois rigoureux et solidaire. Ce soir, je peux vous regarder les yeux dans les yeux et vous dire « votre équipe, vos candidats, ont fait leur part et la feront jusqu’à la fin de la campagne samedi matin à 0 heure. »
Après, la suite vous appartient. La suite, c’est pour vous, de porter des messages simples et forts : dimanche 15 mars, 2 listes, 1 seul tour.
Dimanche 15 mars, j’aime Agen, je prends ½ heure pour aller voter et choisir le destin de ma ville, coronavirus ou pas coronavirus (et je dis en passant que bien sûr, la ville d’Agen sera mobilisée pour organiser des élections à la fois fluides et dans des conditions optimales d’hygiène).
Dimanche 15 mars, je vote Agen Même 2020, je vote Jean Dionis, tout simplement parce que je veux que la ville continue à bouger, à se transformer, à s’embellir comme elle a su le faire dans les 6 années passées.
Mes Amis, ne nous mentons pas. Il y a un risque de participation faible dimanche et je compte sur chacune et chacun d’entre vous pour relever ce défi de la participation.
Merci de porter une attention particulière à nos anciens et à nos concitoyens fragiles.
Merci de penser à ceux qui sont dans votre voisinage, et de leur proposer amicalement votre aide pour les emmener à leur bureau de vote.
Ce soir, c’est à vous de monter en première ligne et d’être nos ambassadeurs auprès de nos concitoyens qui pourraient être inquiets dans les jours que nous vivons.
Dites-leur que nous avons construit un beau programme pour Agen, que nous avons rassemblé une belle équipe et qu’au nom de nos convictions communes, nous avons mené une belle campagne, active, imaginative, mais aussi propre et digne.
Ils y retrouveront le socle de valeurs que nous portons de manière constante élection après élection. Nous serons l’équipe de la rigueur de gestion à la mairie d’Agen et donc de la stabilité fiscale.
Nous serons l’équipe de la tranquillité urbaine et nous nous en donnerons les moyens en renforçant notre Police municipale et ses outils de travail comme la vidéo protection.
Nous serons l’équipe, comme nous l’avons toujours été, de la citoyenneté et nous nous engagerons dans une lutte encore plus sévère qu’actuellement contre les incivilités (propreté, stationnement illégal,….).
Mais à côté de ce socle constitué par les valeurs et les convictions portées fièrement par nos familles politiques, nous avons mis au point un programme innovant et moderne, répondant aux défis exigeants mais passionnants de la période 2020-2026.
Nous avons structuré notre feuille de route autour de 6 lignes forces :
- Agen ville où il fait bon vivre ensemble et solidaires et je sais que je parle ce soir à une ville qui a été choquée par l’assassinat d’un de ses jeunes par un autre de ses jeunes.
Oui, plus que jamais, nous devons apprendre à vivre ensemble et les douze ans que j’ai passés à assurer la fonction de Maire m’ont appris durement que la sécurité était la première exigence de nos concitoyens.
Si je suis élu dimanche, je ne m’échapperai pas face à ce défi. Avec et à côté de l’Etat en charge de la sécurité des personnes, je ferai ma part et notre programme est clair sur ce point avec des engagements précis de renforcement de la police municipale et de poursuite du déploiement de la vidéo protection.
- Agen, ville pilote d’une nouvelle gouvernance municipale avec une participation accrue des citoyens aux affaires de leur ville,
- Agen qui fait sa part avec détermination et enthousiasme dans la transition écologique qui est devenue une ardente obligation,
- Agen, ville innovante en matière de nouvelles mobilités : covoiturage, ville cyclable, navettes électriques,
- Agen, à la fois excellente (nous sommes ville 5 @ depuis 12 ans) et en même temps attentive à tous ceux qui sont en difficulté et en souffrance avec le numérique,
- Agen, ville prospère qui veut donner un emploi à chacun de ses enfants dans ses points forts bien sûr (pharmacie et phytosanitaires, agroalimentaire, logistique), mais aussi dans ses nouveaux vecteurs de croissance que peuvent être aussi bien les technologies de l’eau et l’aéronautique
Résumons-nous. Au final, qu’apporte notre liste aux Agenais ? Et pourquoi nous avons la conviction que c’est le bon choix pour Agen ?
Nous apportons la solidité, l’expérience, mais aussi l’enthousiasme d’une bonne sélection où sont présents à la fois la sagesse de joueurs expérimentés et l’énergie d’une jeune génération agenaise déjà aguerrie et enfin la fraîcheur de nouveaux venus.
Nous mettons sur la table de nos bureaux de vote un projet de contrat entre citoyens agenais et leurs représentants, à la fois très agenais et très moderne.
Et si dimanche nos concitoyens font le bon choix pour Agen, alors je veux vous dire mon optimisme quant à l’avenir de notre ville.
Les métropoles régionales et d’abord celles avec qui nous vivons en bonne intelligence, Bordeaux et Toulouse, ont mangé leur pain blanc dans la dernière décennie.
Elles ont attiré à elles à la fois les projets, les crédits, et les habitants. Mais elles doivent maintenant gérer les inconvénients de cette concentration massive.
Et maintenant dans la vie quotidienne toulousaine et bordelaise, ça coince : foncier très cher, rocades embouteillées, saturation partout, et au final, une qualité de vie qui se dégrade.
Oui j’ai la conviction que la décennie 2020-2030 dans laquelle nous sommes entrés, sera celle des villes moyennes et que les entreprises, mais aussi tout simplement nos concitoyens, seront demandeurs de l’art de vivre des villes moyennes, en tout cas de celles qui auront su créer chez elles, élan et dynamisme.
Finalement le voilà l’enjeu du vote de dimanche.
Par leur choix, les Agenais doivent décider de placer définitivement Agen dans cette élite des villes moyennes qui savent rendre leur territoire attractif, à la fois par leur dynamisme économique et par la qualité de vie de leur territoire.
Nous sommes ensemble jeudi soir. A trois jours de ce vote décisif.
Si vous êtes ici, c’est que dans votre cœur, vous vous considérez comme membre de notre équipe de campagne.
Alors je vais vous parler en capitaine. Ces trois derniers jours, c’est notre sprint final. Ces trois derniers jours, c’est comme disent les sportifs, le money time.
Ces trois jours, c’est le moment de faire passer des messages simples et forts.
Le premier de ces messages, est celui de la participation : dites-le avec le cœur.
Dites à vos parents, à vos amis, à vos voisins : « j’aime ma ville, je vote ».
Voter c’est simple, c’est rapide, un petit quart d’heure.
Voter c’est tout simplement se reconnaître citoyen d’Agen.
Je demande à chacune et chacun d’entre vous de se mettre au service de celles et ceux qui désirent voter le dimanche 15 mars et qui pour des raisons diverses, pourraient en être empêchés. C’est le moment d’inventer le covoiturage citoyen avec la mamie qui est votre voisine et qui se déplace difficilement.
C’est le moment de prendre la ½ heure pour faire remplir le formulaire de procuration et s’assurer qu’il soit bien déposé au tribunal judiciaire place de la Préfecture, ou au commissariat au début de la rue Palissy.
Vous avez encore toute la journée de demain pour le faire.
Le deuxième de ces messages colle au caractère très particulier de l’élection municipale d’Agen de 2020. Alors que notre tradition politique était d’avoir une compétition entre 4 ou 5 listes au Premier tour, l’histoire politique locale mais aussi le débat d’idées national, a fait que cette année il n’y a que deux listes qui s’affronteront au premier tour.
Le deuxième de ces messages doit être : « à Agen, 2 listes = 1 tour, je vote le 15 mars dimanche prochain ».
Le troisième de ces messages doit être celui du choix pour toutes les raisons que nous avons détaillées ci-dessus. Et parce qu’en final, les Agenais doivent choisir entre l’élan, le mouvement, d’une part, et d’autre part, l’immobilisme et ce que j’ai pu appeler la machine à ne rien faire, alors oui nous comptons sur chacune et chacun d’entre vous pour dire sans relâche jusqu’à dimanche soir : « dimanche 15 mars, je vote Jean Dionis ».
Je compte sur chacune et chacun d’entre vous pour porter ces messages !
Nous allons les porter ensemble, en équipe, et je demande à chacune et chacun de nos bénévoles qui font maintenant campagne depuis plusieurs mois à côté des candidats de nous rejoindre sur la scène.
Je vous demande pour cette belle équipe de campagne un tonnerre d’applaudissements !
Merci ! bon sprint ! bonne fin de campagne !
Comme disent les espagnols, hasta la victoria siempre !
En route vers la victoire, nous la fêterons ensemble, dimanche !