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Agriculture : Audition des Producteurs de fruits

Publication : 25/01/2010  |  00:00  |  Auteur : Jean Dionis

Compte rendu de l'audition des Producteurs de fruits




Auditionnés : M. Bruno Dupont, Emmanuel Demange (Directeur FNPF), Henri Pluvinage (Vice Président FNPF), Frédérique Buisson (Arboricultrice dans le Gard, AOP Pêches de France), Laurent Ducurtil ( FNPF-FDSEA Gard), Charlie Gauthier (FNPF Sarthe),


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En vue du petit déjeuner organisé avec le Bureau du groupe d'études Fruits et légumes du Sénat le 20/01 au Minsitère de l'Agriculture, M. Remiller a souhaité auditionner des représentants de la Fédération Nationale des Producteurs de Fruits afin de faire un bilan de cette filière agricole.


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Bruno Dupont informe que la FNPF organise un congrès les 27 et 28 janvier à Valence (Drôme Provencale).

Malgré l'annonce d'une réduction de charges effectives début 2010, les banques ne suivent plus les producteurs de fruits. De plus les pertes à l'hectare sont importantes.
La FNPF attend des élus en prévision de le Loi de Modernisation de l'Agriculture une meilleure traçabilité, sécurité et visibilité de la profession arboricole.



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Interventions des représentants de la FNPF

> Charlie Gauthier : le LMA est certainement intéressant pour les petites exploitations de 7/8 hectares or aujourd'hui la plupart des exploitations arboricoles sont entre 25 et 150 hectares (de véritables PME). Une mini mise de 15 000 euros est dérisoire quand à la taille de l'exploitation. Les producteurs souhaitent embaucher mais l'Etat n'en donne pas les moyens. En cas de crise, les rabais sont ingérables sur les prix des fruits et légumes. Souhait majeur : garantir les revenus du producteur sur le territoire national.
> Henri Pluvinage : signale que le contexte juridique est très instable : la plupart des aroriculteurs sont dans l'illégalité vis à vis du décret du 12/09 sur l'utilisation des produits phyto sanitaires. Evoque le plan phyto 2018 : les mesures sont pour lui inapplicables au secteur fruits et légumes.
> Laurent Ducurtil :évoque la TVA sociale, voulue depuis de nombreuses années en France suite aux expériences menées en Pologne, en Allemagne et en Espagne. Les acheteurs ont confiance en la production française mais le choix du consommateur est vite fait entre la différence singulière de prix opérés entre un fruit produit en France et un produit importé d'Espagne. Bruno le Maire avait évoqué la question de la TVA sociale pour la filière avant l'été mais blocage émanant du Ministère des Finances donc en attente.
> Frédérique Boisson : si la coût de la main d'oeuvre baisse, cela ne protège pas des problèmes à long terme avec la grande distribution. La main d'oeuvre préfère être contractualisée avec l'Espagne ou l'Italie plutôt qu'avec la France.
Exemple de l'Allemagne : en 1990 : 1er importateur mondial de fruits et légumes, 2010 : l'Allemagne est autosuffisante à 50 % en fruits et légumes produits sur son territoire grâce à des mesures spécifiques sectorielles (coût main d'oeuvre saisonnière : 6 euros de l'heure).
Mme Boisson remet un document au président du GE sur les attentes du LMA (non validées par la FNPF).
En France, le système de protection est basé sur le travail ce qui entraîne la disparition de la filière fruits et légumes à long terme. La faille est ouverte aux importations et va s'amplifier dans les années à venir aujourd'hui, un fruit sur deux est importé). La FNPF demande le courage politique d'affronter la situation actuelle de leur filière.

Interventions des députés
> Marc Goua : propose une action commune de la FNPF avec la filière horticule (mêmes difficultés rencontrées)
> Michel Raison (rapporteur en Commission sur le LMA) : propose un laboratoire de la TVA sociale envers la filière Fruits et légumes auprès du Ministère des Finances.
> Yves Fromion : propose questons au sujet de l'environnement phyto sanitaire à BLM (France = meilleur pays au monde sur ce point)
> Jean Claude Bouchet : prêt à mettre la pression sur le gouvernement pour éviter la disparition de la filière Fruits et Légumes comme celle du secteur transport routier.
> Valérie Boyer : évoque l'opacité des mesures de la grande distribution pour affaiblir la filière.


Conclusion : 2 points primordiaux à aborder avec le Ministre de l'Agriculture : le coût du travail et les problèmes phyto sanitaires.


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