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27/02/07 - Bayrou: demandez le programme - discours prononcé par Jean Dionis en présence de Valérie Létard, Député UDF du Nord et Daniel Soulage, Sénateur de Lot-et-Garonne à Ste Livrade

Publication : 28/02/2007  |  00:00  |  Auteur : Jean Dionis

Chère Valérie,
Cher Daniel,
Mes chers amis,

A cet instant de notre réunion, il n’est pas inutile de nous remettre en situation.

A quel moment de la campagne sommes nous ?

Nous sommes exactement à J-54. Dans moins de deux mois maintenant, la France choisira son chemin pour une longue période. Lors de ces élections, en avril et en mai pour les présidentielles puis en juin pour les Législatives, nous les Français, nous confierons les clés du camion France au nouveau Président de la République et au nouveau Parlement. Et ceux-ci rouleront, maîtres à bord, sur l’autoroute de l’histoire de France sans possibilité de sortie jusqu’en 2012 au minimum.

Et si nous ratons le bon embranchement en 2007, alors nous n’aurons plus que nos yeux pour pleurer en roulant dans un mauvaise direction pendant 5 ans.

2007 sera également une échéance majeure car elle marquera probablement (restons prudents ! Avec Chirac, on n’est jamais sûr de rien !) un changement de génération de nos responsables politiques nationaux.

En abordant ce sujet, je tiens d’abord à saluer celles et ceux qui ont guidé la France, les Français, à Paris, mais aussi localement depuis plus de 25 ans.

Mais regardons comment se présentent les choses : à l’exception de Jean-Marie Le Pen (78 ans), Ségolène Royal 53 ans, François Bayrou, 55 ans, Nicolas Sarkozy, 52 ans et, derrière eux, toute une nouvelle génération de députés de sénateurs et de sénatrices, regardez la nouvelle génération UDF avec Valérie qui nous rend visite ce soir.

Bref, une nouvelle donne, de nouveaux visages, des idées et des programmes, des conceptions différentes qui risquent d’organiser la vie publique française, durablement, à l’échelle d’une génération.

Et c’est donc, là encore à vous de choisir, à qui vous confierez les clés du camion France pour piloter notre pays sur les 5 ans à venir, certes mais sans doute pour plus longtemps que ça.

Or, un choix capital s’offre donc à nous. Ce choix, nous devons en faire une chance, nous avons exactement deux mois pour en faite LA chance de la France.

A chacun d’entre nous de faire sa part de travail dans cette campagne. Et je me permets de le dire ici, à Ste Livrade, en pleine vallée du Lot, une des deux vallées nourricière de notre Lot-et-Garonne, à la frontière de l’Aquitaine et des Midi-Pyrénées. Ici, nous sommes en terre radicale où les figures de proue s’appellent Georges et Raphaël Leygues mais où des élus centristes ont fait des percées remarquables, à commencer par Daniel Soulage, ancien Député de Lot-et-Garonne et actuel Sénateur de notre département. On ne présente pas ici, devant ses amis, l’inoxydable Daniel Soulage.

Il faut que tu saches, Valérie, que Daniel et moi formons un tandem fraternel très heureux. Lui, du pays du Lot, et moi de la Garonne, lui, au Palais du Luxembourg avec toi et moi, sur les bancs plus turbulents de l’Assemblée Nationale. Nous avons réussi non seulement à enraciner l’UDF dans ce département où la plupart de ses cadres la quittaient pour l’UMP en 2002 et nous avons aussi pris beaucoup de bonheur à travailler ensemble sur les mêmes textes de loi que ce soit la loi sur les territoires ruraux ou bien la loi sur l’eau, jusqu’à nous retrouver souvent au moment des derniers arbitrages en commission mixte paritaire.

Enfin, je voudrais moi aussi te remercier, Valérie, d’avoir fait ce long chemin qui sépare Valenciennes et ton Nord natal de notre sud-ouest. C’est une belle preuve d’amitié que tu nous donnes ce soir et que tu donnes plus spécialement à Daniel et je sais combien il y est sensible.

Mais c’est aussi une belle leçon de motivation politique que tu donnes à chacun de nous ce soir. L’équipe qui gagnera cette campagne sera celle qui le voudra le plus, qui se fatiguera le plus, un peu comme tu fais l’effort ce soir de venir jusqu’à nous. Et je voudrais dire à nos amis, après Daniel, qu’ils ont de la chance de pouvoir t’entendre, toi qui es à la fois une vraie professionnelle du travail social et La boussole de François Bayrou pour ses choix concernant, par exemple, les travailleurs pauvres, l’éducation ou les banlieues, bref le social. Allez, rêvez un moment, imaginez Valérie Létard Ministre des Affaires Sociales de François Bayrou, ça aurait quand même une autre gueule que le par ailleurs sympathique M. Gérard Larcher.

Merci Valérie de nous avoir fait vivre le projet social de François BAyrou.

Oui, l'assistance est un piège. François Bayrou propose un plan de lutte contre l'exclusion. A toute personne aujourd'hui réduite à l'inactivité qui a les capacités physiques ou mentales nécessaires, nous proposerons donc une activité au service de la société. Une activité indemnisée. Dans une collectivité locale ou une association. Que cette activité nouvelle ouverte à ces centaines de milliers de personnes rencontre le nombre immense des besoins non satisfaits parce que non rentables, dans la société française. La simple présence, la surveillance, le coup de main qu'on se donnait auparavant entre voisins, les compétences qu'on échangeait, on doit les retrouver dans cette nouvelle société de solidarité. La nouvelle société de la loi du plus juste.

Ainsi, comme le disait François Bayrou à Bordeaux, dans cette activité dite universelle, les fins de mois s'améliorent, un peu, mais pas simplement. La femme, l'homme se regardent autrement. Des enfants ont besoin qu'on les accompagne, qu'on les surveille, qu'on les aide dans leurs devoirs. Des mamans ont besoin qu'on les dépanne. Des personnes âgées qu'on les aide, mais qu'on réapprenne à les regarder aussi. Elles ont besoin qu'on les entende. Qu'on leur parle. Merci Valérie de nous avoir tracé ce soir un autre chemin que celui de l’assistanat d’une part et de l’exclusion d’autre part.

Moi, pour terminer cette réunion, je veux réfléchir avec vous à une question simple : pourquoi Bayrou monte-t-il ? Et pourquoi, à mon avis, ça va continuer ?
En campagne électorale, il ne faut jamais bouder son plaisir. Les choses peuvent changer très vite et chaque militant expérimenté connaît bien ces revers de fortune. François BAYROU, et ceci quelles que soient les opinions de sondage, a triplé ses intentions de vote en deux mois passant de 6% à plus de 19 %. Dans tous les sondages, il est maintenant placé à la 3ème position, devant Jean-Marie le PEN.

J’avoue que j’ai regardé avec tendresse ces jeunes militants mais aussi et surtout nos anciens, fidèles à la maison centriste depuis plus de 40 ans qui me disaient, avec beaucoup de bonheur surpris dans les yeux, en murmurant pour ne pas porter malchance à notre candidat : « tu as vu Jean, ça monte pour François...».

Mais le plus drôle, c’est encore l’attitude à la fois stupéfaite et exaspérée de nos concurrents socialistes qui, à longueur d'émissions audiovisuelles, et ce n’est pas finit, et de tribunes de presses locales répètent: « mais enfin pourquoi Bayrou monte t–il ? Ce n’est pas normal !».

Alors, tout en vous redisant qu’il faut une infinie prudence et beaucoup de modestie par rapport à ces tendances, je vous propose, mes amis, d’ouvrir entre nous le débat sur cette question simple : « en effet pourquoi Bayrou monte t-il ? et pourquoi ça va continuer ? ».

Je vois à cela deux raisons :

• l’une tient a la personnalité du candidat en présence

• l’autre à ses propositions, à nos propositions

Commençons par les candidats en présence : Nicolas SARKOZY bénéficie à ce jour d’un fort soutien de l’opinion publique autour de 30 %. Sa candidature polarise et divise : soit on aime beaucoup, soit on est allergique.
D’un autre coté après un mois de janvier calamiteux, notamment en ce qui concerne sa prestation en matière de politique étrangère, la candidature de Ségolène ROYAL est lourdement plombée par une question simple « Fait-elle le poids ? Est-elle à la hauteur de la fonction ? ». Ma réponse pour l’instant, comme celle de millions de français, est clairement non.

De plus, j’ai toujours pensé que Jean-Marie le PEN, tout en ayant un écho qui reste important dans l’opinion française n’atteindrait pas les scores qui ont été les siens en 2002 et ceci pour deux raisons :

• une qui nous concerne tous, Jean-Marie Le PEN a maintenant 5 ans de plus qu’en 2002 , il est âgé de 78 ans, ce qui apparaît aux yeux de beaucoup de nos concitoyens comme un handicap pour un poste aussi exigeant que celui de chef d’Etat.

• Une raison plus politique : le discours de Nicolas SARKOZY, discours de droite décomplexée parle plus à l'électorat de Jean-Marie le PEN que celui que portait Jacques CHIRAC en 2002.

• enfin, les autres candidats dont la liste n’est pas encore arrêtée notamment à cause du filtre des 500 signatures sont loin, très loin dans l’opinion publique.

Reste donc, notre candidat, le 3ème homme du moment, François BAYROU.


Pourquoi cette ascension ?

D'abord, parce que l’élection présidentielle est la rencontre entre un pays et celui qui se présente devant les Français. Le Général de Gaulle l’a voulu ainsi.

Et puisqu’on parle de De Gaulle, celui-ci disait : « la vraie culture de gouvernement, la seule finalement à laquelle je crois, c’est la culture générale"
Et il avait raison, et c'est bien d'abord pour cela que je soutiens François BAYROU.

Il a cette culture générale où se croisent Histoire, Economie, Littérature, Géographie, Sciences humaines et qui, en final, produisent cette expérience et qui fait l’étoffe des hommes d’Etat.

Et puis Bayrou, c’est le courage et la liberté.

La politique, c’est devenu beaucoup de communication mais quand on en arrive aux décisions dures pour les siens, pour son pays, alors la politique c’est aussi un combat et moi je préfère aller au combat en suivant des gens courageux, durs au mal et libres. François est clairement un de ceux-là !

C’est vrai qu’il s’est endurci, peut-être en réaction à de longues années où il a donné sa confiance au système sans être toujours payé de retour. J’aime bien sa phrase d’auto dérision :

« J’ai longtemps été un jeune conformiste, et le « formiste » était sûrement de trop… »

Alors est-ce qu’il a des défauts ? Quel est son principal défaut ?

D’abord, moi qui ai reçu de mes parents une solide éducation chrétienne, j’ai envie de poser une question à vous mes amis:

Que celui qui n’en a pas ……… de défauts ( !) lui jette la première pierre !

Et bien, il en a …des défauts ! Et moi qui le connais depuis longtemps et qui m’honore d’être son ami, je peux même vous dire que son principal défaut c’est d’être cabour, têtu comme un béarnais !

Mais au final, il n’est pas inutile de rappeler que l’élection présidentielle, ce n’est pas un défilé de mode, ce n’est pas la Star Academy, c’est le choix par le peuple souverain de son chef d’Etat !

Voilà la première raison de la percée de François BAYROU. Compte tenu des pouvoirs extrêmement forts du Président de la République conférés à celui-ci par notre Constitution, le débat sur la personnalité des candidats n’est pas subalterne.

Il y a une deuxième raison plus secrète, moins commentée par les médias.
Elle tient à l’originalité et à la qualité des propositions de François BAYROU en matière de politique économique et de finances publiques.
Et, quitte à être un peu ennuyeux, je tiens à vous présenter les grandes lignes de ce programme en vous disant d’abord qu’il a été préparé par une équipe de conseillers de François Bayrou qui est bourrée de talents. Charles de courson, Christian St Etienne, Jean Arthuis et Jean Peyrelevade, voilà les mousquetaires économiques de François Bayrou et cette équipe là est clairement aujourd’hui la meilleure de France ! Alors quelles dépenses nouvelles, quelles recettes et quel équilibre sont proposés par le candidat Bayrou ?
Commençons par les dépenses :
1. L’exonération de charges sociales (sauf 9,9% pour la retraite de base) pendant 5 ans pour deux embauches en CDI par entreprise pour vu que le nombre d’emplois en CDI augmente. Ca coûte 4.3 milliards d’euros et ce sera une formidable incitation à créer des emplois, notamment chez nos commerçants ou nos artisans. Nous attendons environ la création supplémentaire de 400 000 emplois par cette mesure.

2. Augmentation de la rémunération des heures supplémentaires à 35% et compensation pour les entreprises par un allègement des charges patronales. Ca coûte 2.8 milliards d’euros mais ça libèrera enfin notre pays du carcan des 35heures mal appliquées et mal vécues et permettra à ceux qui le voudront et à ceux là seulement de travailler plus en gagnant plus.


3. L’instauration d’un service civique obligatoire de 6 mois au service d’une cause d’intérêt général pour chacun de nos jeunes. Ca coûte 3.1 milliards d’euros, cela concernera en effectif permanent 300 000 jeunes qui seront indemnisées 400 euros par mois. Ils pourront ainsi acquérir une première expérience professionnelle qui leur manque tant aujourd’hui en France où nous avons le record honteux du taux de chômage des jeunes en Europe avec plus de 20% de nos jeunes entre 16 et 25 ans. Ils retrouveront aussi ce sens du don du temps qui fait les citoyens dans une république moderne.


4. Nous doublerons le budget de la recherche sur 10 ans. Ce budget est actuellement de 8 Milliards d’euros en 2007, il est notoirement insuffisant vu la place de l’innovation dans la compétition internbationale, nous le ferons évoluer au rythme de +7% par an, permettant ainsi d’atteindre notre objectif de doublement de ce budget en 10 ans pour un coût de 3.4 milliards d’euros sur la période 2007-2012.

5. Nous passerons avec la nation un pacte d’investissement sur l’enseignement supérieur. Oui, aujourd’hui nos universités sont clochardisées, or elles sont en première ligne de la bataille pour l’éducation que la France doit gagner si elle veut rester parmi les nations les plus prospères du monde. Pour cela, nous nous alignerons sur la moyenne OCDE en augmentant la dépense par étudiant de 6 800 à 8 000 € par an, pour une population étudiante de 2,3 millions d’individus, cela représente un coût global de 2.7 milliards d’euros.


6. Nous doublerons le budget du Ministère de la Justice sur 10 ans, la France consacrant environ trois fois moins de dépenses par habitant pour sa justice que l’Allemagne, les pays bas ou l’Angleterre. nous le ferons évoluer au rythme de +7% par an, permettant ainsi d’atteindre notre objectif de doublement de ce budget en 10 ans pour un coût de 2.5 milliards d’euros sur la période 2007-2012.

7. Enfin, nous revaloriserons le revenu minimum pour les personnes âgées en fixant le minimum vieillesse à 0,9 SMIC net, soit à 886,15 euros pour les 622 00 bénéficiaires du minimum vieillesse pour un coût total de 3.3 milliards d’euros.

Voilà nos 7 priorités ! Nous les mettons sur la table clairement sans tricher, nous les avons chiffrée en toute transparence et nous arrivons ainsi à un total de dépenses supplémentaires de 22.1 milliards d’euros là où Ségolène Royal, pour autant qu’on puisse se retrouver dans tout ce qu’elle annonce, n’hésite pas à être au dessus de 60 milliards d’euros supplémentaires.



Mais non seulement nous faisons un programme modeste, ciblé, solide mais nous le finançons entièrement par des économies ! Et là encore, François Bayrou a mis sur la table l’ensemble de ses projets de réduction de dépenses !

1. C’est d’abord la concentration des actuelles exonérations de charges sur les PME et les salaires égaux à 1,3 fois le SMIC au lieu de 1,6 actuellement. Ceci représente une économie cumulée de 9.1 milliards d’euros sur le mandat alors que l’efficacité de ces aides vient d’être clairement mise en cause par la Cour des Comptes.

2. C’est ensuite la modernisation de l’Etat, cela signifie :
o Une meilleure productivité dans la fonction publique
o Une réorganisation des achats publics
o Et une réduction des effectifs des administrations centrales,n
Ceci représente une économie de 5 milliards d’euros sur le mandat.

3. C’est encore la mise en place d’un Pacte de solidarité entre l’Etat et les collectivités territoriales celles-ci seront mobilisées pour le redressement de nos finances publiques par la réduction du taux de progression des dotations des collectivités territoriales,
a. 2008 : croissance zéro –
b. 2009 : 50% du taux d’inflation avec un taux d’inflation à 1,8% -
c. 2010 : taux d’inflation –
d. 2011 : taux d’inflation + 0,33% du taux de croissance
e. 2012 : taux d’inflation + 0,50% du taux de croissance

Cela représente une économie de 3.2 milliards d’euros

4. C’est enfin le plafonnement progressif du montant global des réductions d’impôts relatives à l’impôt sur le revenu avec une baisse moyenne de 12% du coût global de ces réductions d’impôt, ce qui engendrera une économie de 4.8 milliards d’euros.

L’ensemble de ces économies représente 22.1 milliards d’euros, elles permettent exactement de financer les dépenses supplémentaires sur les quelles François Bayrou s’est engagé et que je vous ai présentées ci-dessus.

Il y a là un sérieux, une densité, une crédibilité que l’on ne rencontre chez aucun autre candidat. Voilà la deuxième raison de la percée de François Bayrou. La France est un vieux peuple démocratique à qui on ne la fait pas et les candidats qui ont remis en marche la machine à promesses ont pris subitement un sacré coup de vieux dans cette campagne.


CONCLUSION

Alors et maintenant, le dernier sondage publié, celui de l’IFOP pour Paris Match réalisé hier, met François Bayrou à 19%, c'est-à-dire à moins de 7 points de Ségolène Royal ! Alors mes amis, qu’est ce qu’on fait ? On retient son souffle ? On va voir Mme Soleil ? On a peur de son ombre ? Eh bien non, comme Valérie Létard, ce soir, on se met en campagne, chacun de nous ! Il se passe quelque chose en France aujourd’hui, mes amis, le vent se lève ! Alors il nous faut cette audace des révolutionnaires, cette audace des jeunes, oui comme le disait Danton avant qu’il lui arrive des problèmes, il nous faut « DE L’AUDACE, ENCORE DE L’AUDACE, TOUJOURS DE L’AUDACE ! » et alors, eh bien mes amis, comme le dit le poète Virgile et comme vous le trouverez dans Astérix, « Audaces fortuna juvat » et pour ceux qui ont oublié leur latin, la fortune, la chance sourira aux audacieux. Ne laissons pas passer notre chance, c’est le serment que nous devons nous faire ce soir.
Je vous remercie.

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