Le site officiel
Actualités

› Voir toutes les actualités

Toute l'actualité de Jean Dionis

20/01/09 - Jean Dionis présente ses voeux aux citoyens de l'Agenais et de l'Albret à Nérac devant près de 500 personnes

Publication : 20/01/2009  |  00:00  |  Auteur : Jean Dionis

Le hall de l'Espace d'Albret était plein pour les voeux de Jean Dionis et de son suppléant, élu de l'opposition néracaise, Bernard Dalies.

Votre Député avait tenu cette année à présenter ses voeux aux citoyens de sa circonscription à Nérac, capitale de l'Albret. Beau challenge et pari réussi, qui prouve que Jean Dionis, s'il a été élu Maire d'Agen en mars 2008, n'en reste pas moins disponible et présent sur l'Albret, qu'il affectionne par-dessus tout.

Voici le discours prononcé par votre député à cette occasion :


Mesdames et messieurs les conseillers généraux, régionaux,
Mesdames et messieurs les maires,
Mesdames et Messieurs les élus,
Cher Bernard,
Chers amis,


Jean, qu’est ce qui Jean, qu’est ce qui t’as pris d’organiser cette année tes vœux d député à Nérac ?

Cette question, j’ai du l’entendre des dizaines de fois au cours des deux dernières semaines avec à chaque fois le même commentaire, ça ne marchera jamais, t’auras personne !

Et bien, en vous regardant en regardant la salle que vous composez, je vous dois d’abord des remerciements. Merci aux nombreux agenais, aux villeneuvois, marmandais qui ont fait le déplacement en voiture, en bus. Merci pour votre motivation, merci pour votre fidélité. Votre présence est ici pour moi un vrai signe d’amitié.

Merci aux néracais et à tous ceux de l’albret qui nous accueillent aujourd’hui. Il y a dans la salle beaucoup de visages nouveaux qui ne venaient pas à nos manifestations agenaises et qui vont assister pour la première fois à cette cérémonie des vœux.

Et bien tant mieux, si en changeant nos habitudes, nous rentrons en relation avec de nouvelles personnes.

La vérité c’est que je me rends à chaque fois à Nérac avec beaucoup de plaisir. L’albret est pour moi synonyme de beauté des paysages et du patrimoine et à chaque fois que je franchis la ligne de crête de Montagnac et de Moncaut, je ne peux m’empêcher de me dire au fond de moi-même : « que cette terre est belle ». Enfin, même si je dois un peu exaspérer Bernard qui me reproche de le répéter trop souvent, c’est pour moi la terre de ma grand-mère et de ma mère, lavardacaises toutes les deux, la terre de mes vacances d’enfance à Lausseignan. Bref, je suis convaincu qu’il y a chez vous au-delà de tous les problèmes, de toutes les souffrances un art de vivre et des chemins vers le bonheur.

La vérité aussi c’est que le mandat de maire que m’ont confié les agenais en mars 2008 me fait être souvent sur le terrain à Agen et- qu’il a semblé préférable à Bernard et à moi de créer une occasion de plus de rencontre avec les néracais et les habitants de l’albret en organisant notre présentation de vœux ici à l’espace d’albret.

Je tiens à saluer l’accueil que m’a réservé Nicolas LACOMBE, maire de Nérac et conseiller général de son canton. Nicolas LACOMBE m’ouvre sa mairie tous les mois pour que je puisse y tenir ma permanence de député. Il y a là un geste de courtoisie républicaine que je tiens à saluer.

En retour, il sait que je me mets au service des projets de la nouvelle municipalité de Nérac.

Les relations que nous entretenons sont la preuve qu’il peut y avoir de chaque côté un respect démocratique des choix exprimés par les électeurs exprimés lors des différentes échéances. Cela n’empêche pas d’avoir des convictions, cela n’empêche pas d’avoir des divergences et ce soir, certaines de celles-ci apparaîtront tout naturellement.

Mais le débat politique gagne à avoir lieu sans violence et avec respect de chacun des participants.

*********
ET puis je suis fier d’être le député de l’albret, d’être sa voix à l’assemblée nationale. Pour ce faire, mon meilleurs atout, et je tiens à lui témoigner toute ma reconnaissance et mon amitié aujourd’hui, c’est Bernard Dalies.

Lui qui a accepté un soir d’automne 2001 de se jeter à l’eau avec moi en acceptant de devenir mon suppléant ce qui à l’époque n’était pas forcément évident…

Bernard m’aide sur de très nombreux dossiers mais c’est sur l’agriculture et plus généralement le développement le développement économique de l’albret qu’il donne toute sa mesure et qu’il m’est devenu indispensable.

Merci à toi Bernard.


*********

Puisque j’évoque les personnalités qui ont marqué et marquent encore aujourd’hui l’Albret, je tiens à ce niveau à rendre un hommage particulier à Jean-Luc Bessières, disparu tragiquement le 16 août dernier.

Adjoint du Maire du Fréchou, Pierre Dagras, depuis 25 ans, Président de Cadralbret, il relança les Jeunes Agriculteurs quand il en fut président.

Malgré le souci permanent qu’il avait de sa famille et de son exploitation, il répondait toujours présent.

Travailleur généreux et intègre, il a marqué de son empreinte indélébile l’organisation économique des producteurs de fruits et légumes, président national des producteurs de melons pendant de nombreuses années.

A sa famille, à Maïté son épouse, à ses enfants David et Cédric, je transmets mon amitié sincère.

********

Que faut-il retenir de cette année 2008 ?

Elle n’est pas sans signes d’espoir. Retenons, l’espoir soulevé par l’élection de Barack OBAMA, en attendant de le voir à l’œuvre dès la semaine prochaine. Retenons, la volonté et la force morale d’Ingrid Betancourt libérée après 6 ans de captivité. Retenons, la prestation très honorable de la France aux JO avec 40 médailles. Retenons, les prix nobel de nos médecins, jean-Luc Montagner et Françoise BARRE-SINOUSSI pour leurs travaux sur l’identification du virus du SIDA… Mais l’histoire retiendra que 2008 fut l’année d’une crise financière puis économique ensuite d’une ampleur inégalée depuis la fin de la seconde guerre mondiale.


Cette crise est d'abord pour moi un événement auquel on ne s'attendait pas, au sens presque étymologique « e venire », c'est à dire ce qui arrive, ce qui advient de l'extérieur et qui s'impose à nous en dehors de notre logique et de nos attentes.

Car, soyons honnêtes: à Paris, comme à Agen, rares sont les prophètes qui ont eu la vision, la « prévision » de cette crise....

Oui, hormis les rares vrais « prophètes » (je peux citer parmi ceux là, Patrick Artus qui dès 2005, écrivait "Le capitalisme est en train de s'auto-détruire dans l'indifférence générale") et ceux qui se complaisent dans un rôle de Cassandre systématique et nous prédisent tous les matins le pire, il faut avoir l'honnêteté de reconnaître notre surprise.

Alors, oui, pour moi, cet événement, cette crise, est d’abord une leçon de vie. Elle nous rappelle notre devoir d'ouverture à l'extérieur, à l'étranger, aux circonstances exceptionnelles qui nous percutent brutalement.

Mais une fois dépassée cette première phase d'étonnement, chacun de nous, en tant que citoyen, a un devoir de lucidité sur les conséquences économiques et sociales de la crise - la baisse de l'activité économique et le retour du chômage –sur chacune de nos vies quotidiennes.

Question simple posée « en boucle » par mes interlocuteurs : « Comment se fait-il que vous trouviez tant d'argent pour sauver les banques alors que le Premier ministre, F.Fillon lui-même, avait déclaré les caisses vides et la France en faillite ? »

Personne – ou si peu – pour expliquer que les suppressions de poste dans l'armée et dans l'Education Nationale sont des charges récurrentes du budget de l'Etat dramatiquement déficitaire (52 mds prévus, 78 Mds d'€ réalisés en 2008) alors que le fameux plan de 360 milliards pour sauver les banques consiste d'abord en 320 milliards de caution bancaire pour garantir les prêts interbancaires et que la montée en capital de l'Etat dans le secteur bancaire se réduit aujourd'hui à 1 milliard d'euros pour Dexia.

Il y a là une vraie responsabilité pédagogique pour les médias et les élus en temps de crise et le moins que l'on puisse dire, c'est que pour le moment, ni les uns, ni les autres ne font vraiment le minimum syndical dans ce domaine.....

Mais me direz-vous encore, avec raison, à part faire le prof, - et ce n'est pas rien -, que peut faire un élu, face à la crise ?

J'affirme que dans le cadre de chacun de ses mandats, un élu a une responsabilité vis à vis des administrés, pour rendre celle-ci moins douloureuse.

D'abord par une gestion rigoureuse : chaque euro dépensé doit l'être à bon escient pour réduire au maximum les frais de fonctionnement inutiles.

De la même manière, en tant que député, j'ai une responsabilité à l'Assemblée nationale de gestion des deniers publics par l'intermédiaire de la loi de finances qui impacte directement le déficit et la dette de la France.

Enfin, d'un point de vue plus historique, j'ai le sentiment que cette crise me semble être la première grande crise de la mondialisation.

La globalisation a levé toutes les barrières. Particulièrement celles de la propagation de la crise. La libération de la transmission des informations, des échanges, des mouvements financiers, aidés par les nouvelles technologies ont augmenté notre interdépendance les uns aux autres. Que cela nous plaise ou non, nous sommes dans la même barque, nous partageons une même communauté de destin au niveau planétaire. Cette crise nous donne une bonne opportunité d'être enfin solidaires puisque les remèdes ne seront efficaces que dans la mesure où ils seront coordonnés au niveau international.

Alors comment faire en sorte que cette crise financière soit un catalyseur pour renouveler les relations économiques et financières internationales?

La mission des institutions internationales et d’abord de l’Europe, nous devrons nous en souvenir lorsque nous élirons en juin prochain nos députés européens, c'est d'évaluer et de réguler au plus juste l'état réel de l'économie.

Ces instances n’ont pas les moyens, aujourd'hui, de cette régulation. Elles devront être renforcées.

Enfin, lorsque cela s'avère nécessaire, car je suis un pragmatique, à nous de savoir sortir de la crise en faisant localement, nationalement et internationalement des investissements qui préparent le futur.

Il est temps de reconnaître ensemble que toutes celles et ceux qui pensaient que le marché était le seul régulateur efficace et qu’il n’y avait plus besoin ni de puissance publique ni de morale, se sont lourdement trompés. Le capitalisme ne dépassera cette nouvelle crise de son histoire qu’en faisant à nouveau une place première à la puissance publique et à la morale.

*********


Au niveau local, que retenir de cette année 2008 ?

Vous avez tous en tête les changements politiques qui ont fait de cette année, l’année du grand chambardement en Lot–et-Garonne : changement de majorité au conseil général, changement de majorité à Agen, à Nérac… Tout cela vous l’avez en tête. Je souhaite cependant vous faire réfléchir à ce qui s’est passé au niveau économique et administratif.

D’abord au niveau de l’agenais, plusieurs arbitrages nationaux ont été des plus favorables et ont conforté Agen comme pôle militaire, industriel et judiciaire.

Militaire d’abord, avec l’annonce par Hervé Morin, Ministre de la Défense, du maintien et même du renforcement du 48e Régiment de Transmission d’Agen, alors que de nombreux autres régiments se voyaient dans le même temps supprimés. L’Armée française étant engagée depuis plusieurs années dans une démarche de Livre Blanc pour s’adapter aux menaces actuelles de notre monde et réduire la dépense publique.

Il n’en a rien été pour notre régiment, ce qui est très important pour la ville d’Agen.

Mais, qu’est-ce qui explique l’arbitrage rendu en faveur de la garnison agenaise ?

C’est d’abord le travail remarquable de nos militaires en opérations extérieures ou sur le territoire national. Agen peut être fier de chacun d’eux.

C’est ensuite les efforts de modernisation des bâtiments (récemment le nouveau restaurant).

Il faut se projeter dès aujourd’hui vers les enjeux de notre armée en 2020 et faire en sorte qu’un jour Agen puisse devenir une base interarmées d’environ 2000 soldats telles qu’elles sont décrites dans le Livre Blanc.

Dès maintenant j’entends bien faire en sorte d’aider le 48e à se moderniser et à s’agrandir en commençant bien sûr par le nouveau terrain d’entrainement militaire qu’il nous faut trouver sur l’agenais.

Nous allons mettre en place dans les prochaines semaines avec l’état major et la ville, un service d’accueil des nouveaux militaires et de leurs familles. Ce service les aidera dans leurs démarches d’installation : aide à la recherche d’un emploi pour leur conjoint, logement, scolarisation des enfants …

Le renforcement du pôle BMS UPSA de ensuite avec l’arrivée de 200 salariés supplémentaires pour les usines d’Agen entre 2009 et 2010.

La nouvelle est tombée à la fin du mois de septembre dernier : les deux usines UPSA de production de médicaments de l’entreprise BMS à Agen et au Passage vont bénéficier de la restructuration du groupe en France (Epernon dans l’Eure et Mémac en Corrèze).

Le pôle agenais conforte donc sa position de site stratégique. Son renforcement correspond, en grande partie, à une stratégie nouvelle d’investissement et de développement du groupe BMS autour des antalgiques à base de paracétamols.

Les sites agenais s’orientent donc vers des usines « nouvelle génération », qui vont recevoir plus de volumes et vont entre autre récupérer la fabrication du Dafalgan, transféré d’Epernon à Agen.

Comme pour le 48e RT, une cellule d’accueil sera mise en place pour les familles des nouveaux salariés afin de les aider à trouver un logement, des possibilités de scolarisation pour leurs enfants et des emplois pour les conjoints des salariés UPSA.



L’Albret et Nérac ont, eux, été marqués par de forts investissements sur des projets porteurs, initiés deux-trois ans auparavant par la municipalité de M. Brunet, que je salue ici, et qui ont vu un début de réalisation en 2008.
Je pense aussi aux investissements ayant eu lieu sur la commune de Barbaste autour de son golf et du domaine d’albret.
A Nérac, il me semble très important d’aller jusqu’au bout du projet du bourg d’ilôt si l’on veut qu’il porte tous els fruits (emploi, recettes fiscales…) et les espoirs qu’on a placé en lui.
Je ne vous cache pas une certaine inquiétude lorsque je vois certaines décisions de la nouvelle municipalité, je veux parler notamment du déplacement de la piscine, commencer à détricoter ce projet.

Un autre élément importants à mes yeux pour l’albret est l’arrivée de l’internet à haut débit avec le wimax. Il sera opérationnel au premier semestre 2009 dans le pays d’Albret.

C’est une très bonne nouvelle pour tous les Néracais et les habitants du pays d’Albret.

Comme nous l’a expliqué Christian Lussagnet, Conseiller Général du canton de Francescas et Président du Syndicat mixte du Pays d’Albret, ces équipements permettront aussi aux personnes âgées de communiquer avec leur famille dans toutes les régions du monde.

Grâce à cette technologie de communication moderne, Internet pourrait devenir ainsi le plus puissant outil de développement rural.

Enfin, et ce n’est pas anecdotique, la ville de Nérac est devenue il ya tout juste quelques semaines la 100 ieme ville en France à signer un contrat de secteur sauvegardé.

Ce contrat est très important puisqu’il va permettre de préserver le centre historique de Nérac, en alliant exigences patrimoniales avec développement durable et économies d’énergie.

Autrement dit, cet arrêté va rendre possible un développement urbain de la ville de l’Albret en respect avec la protection du patrimoine. Il jette ainsi les bases d’un projet de mise en valeur du centre ancien qui devrait, dans les années à venir, attirer encore davantage de touristes.

Je salue donc tout particulièrement l’officialisation de ce secteur sauvegardé, qui est l’aboutissement d’un travail commencé il y a 8 ans sous l’ancienne municipalité grâce au Docteur Jean-Louis Brunet.

Pour ma part, j’avais fait mon travail de député sur ce dossier en accélérant son traitement, en rendant avec JL BRUNET une visite à Guillaume CERUTI alors directeur de cabinet de monsieur le ministre de la culture. Bref, 2008 restera dans nos mémoires comme une année dure, notamment pour nos agriculteurs. Mais vous voyez aussi que les signes d’espoir ne manquent pas, ni dans l’albret, ni dans l’agenais.

***************

Alors, à quoi s’attendre cette année ?

2009 sera aussi une année dure.

Nous en avons maintenant la certitude.

Notre pays connaîtra, pendant l’année à venir, une période de récession ou, au mieux, de quasi-stagnation.

Alors puisqu’il est acquis que ces difficultés sont devant nous, que faire ?

Pour la plupart d’entre nous, l’année 2009 sera dure, mais ces difficultés seront surmontables pour peu que chacun d’entre nous accepte d’adapter sa vie quotidienne aux duretés du moment : vivre avec moins de gaspillages, vivre un peu plus modestement, ….rien de très enthousiasmant, c’est vrai, mais, rien de mortel non plus reconnaissons le. Bref, pour la plupart d’entre nous, il s’agira de « baisser la voilure », « de faire le gros dos » pour traverser la crise. Car cette crise ne sera pas éternelle, elle est faite pour être traversée.

Pour une minorité d’entre nous, ce sera malheureusement une toute autre histoire. 2009 sera, par contre, pour eux une année de blessures graves : entrepreneurs acculés au dépôt de bilan, salariés passant brutalement au chômage et aux minima sociaux, familles obligées de vendre leur maison…

Pour ces personnes, nous avons un devoir absolu de partage et de fraternité.

Ce devoir de fraternité, je le mettrai en œuvre, de toutes mes forces, à l’Assemblée Nationale en tant que député en soutenant tout un ensemble de mesures pour faciliter le paiement des échéances de loyer, pour relancer les emplois aidés, pour protéger nos concitoyens fragilisés en leur évitant de tomber dans le cycle infernal des crédits à la consommation, ……

A chacun de nous d'avoir ce discernement entre les fausses et les vraies détresses...et d'avoir le courage de nous mobiliser pour soulager ces dernières.


****************

Mais 2009, j’en ai la certitude, peut aussi être une année heureuse.

En effet, au plan international, 2009 s’annonce riche en espérance.

Le 20 Janvier prochain, Barak Obama, récemment élu 44 ième président des Etats-Unis, sera officiellement investi et conduira une nouvelle politique américaine marquée par de profonds changements par rapport à l’administration précédente : moins unilatérale, moins militariste, plus écologiste…..et, surtout, plus sérieuse au niveau économique et budgétaire. Certes, les réalités seront dures et tenaces et doucheront les espoirs les moins solides. Mais qui ne voit l’aspect historique de la période que nous vivons et les opportunités qu’elle offre à la France et à l’Europe ?

En 40 ans, les Etats-Unis ont réussi à dépasser pour l’essentiel les problèmes de racisme et d’intégration qui minaient de l’intérieur leur société.

Et si 2009 était pour nous, en France, l’année où nous décidions de nous mettre sérieusement au travail de ce côté-là?

En France aussi, 2009 sera aussi une année heureuse parce qu’elle sera une année de changements espérés longtemps et enfin réalisés.

A titre d’exemple, c’est notamment le cas avec l’arrivée dans nos vies quotidiennes d’une nouvelle approche plus écologique, plus saine, et plus sobre dans la manière dont nous nous logeons, nous déplaçons, et nous alimentons (à condition de savoir raison garder) : Bonus-malus sur les voitures, priorité donnée au bus et au train sur la voiture, crédits d’impôts importants pour améliorer l’efficacité thermique de nos logements, …..2009 verra le début de la « révolution du Grenelle » et c’est une révolution heureuse qui nous concerne tous au cœur de nos vies quotidiennes à condition qu’elle respecte nos agriculteurs et j’y veillerai personnellement…...



*******

Mais 2009 verra la poursuite de réforme engagée par le président de la République.

En accord avec le mandat de député que vous m’avez donné, je soutiendrai cette politique de réforme. Je le ferais fortement et librement. Quand ces réformes ont été bonnes, je n’ai pas hésité à les défendre dans l’hémicycle. Ce fut le cas pour le Grenelle de l’environnement et de la loi de modernisation de l’économie.

Lorsque, au contraire, j’ai jugé que ces réformes n’étaient pas opportunes et non conformes à l’intérêt général national, comme c’est le cas de loi audiovisuel, je n’ai pas hésité à le dire tout aussi fortement.

2009 sera l’année de la réforme hospitalière, de la politique du logement mais aussi ce sera celle du big bang des collectivités territoriales. Le président de la République l’a annoncé à l’occasion de ses vœux aux parlementaires.

Que pouvons nous en penser, particulièrement pour l’Albret ?

Cette réforme des collectivités commencera déjà par les communes isolées qui vont devoir sans doute dès 2012 rejoindre une intercommunalité. C’est le cas, en albret, de Lamonjoie, de St Vincent de Lamonjoie et de Lemondieu.

La réforme verra aussi l’effacement des structures de pays et dans ce contexte, l’albret devra répondre à une question existentielle pour son avenir : Veut-il exister en tant que tel ? ou accepte t’il de se dissoudre sous l’action de forces centrifuges ?

Comment pouvons-nous créer une entité intercommunale saine et qui fonctionne ?

Il faut, en premier lieu, partir de la vie quotidienne des gens : où vont-ils travailler ? où consomment-ils ? où vont ils se soigner ? où sont scolarisés leurs enfants ? comment participent-ils à la vie associative ?

On voit bien que Lamonjoie qui est sur la départementale 931 Agen-Condom est plus agenaise, ou en tout cas se tournera plus naturellement vers la Communauté de communes de Laplume en Bruilhois, que vers Nérac.

Par contre Lemondieu est plus néracaise qu’agenaise.

Dans cette affaire, il faut que 2009 soit aussi l’an 1 de la nouvelle carte intercommunale lot-et-garonnaise. Pour cela il faut ne pas défaire ce qui marche et qui a fait ses preuves. Je suis très réservé par les initiatives du Président de la Communauté de communes du Val d’Albret sur un certain nombre de projets.

Un climat de confiance s’était mis en place. Il a été détruit par les maladresses de début de mandat. Si j’avais un conseil à donner à Bernard FAUCON-LAMBERT, je lui dirais de respecter l’histoire de l’albret.

Ensuite, il ne faut pas avoir peur de faire du neuf et de tracer des nouvelles frontières des communautés de communes. Nous l’avons fait à la CA d’Agen avec St Hilaire et des contacts sont déjà très avancés avec d’autres communes telles Bajamont.

Je nous invite, nous élus, à de l’audace.

Pour y parvenir, encore faut-il créer pour cela ce climat de confiance. Je constate qu’il a reculé ces derniers mois et je crois que c’est d’abord de la responsabilité des maires et des deux présidents de communautés de communes du val d’albret et des côteaux d’albret, Bernard FAUCON LAMBERT et Francis MALZANI de se parler et de construire à moyen terme ensembles l’albret de demain.

Ce sera par ailleurs la responsabilité de certains d’entre nous de faciliter ce travail. Ce sera la responsabilité du maire et conseiller général de Nérac, Nicolas LACOMBE, qui a été jusque là absent sur ces enjeux.

Ce sera aussi, je le dis très clairement la responsabilité du député de l’albret que je suis de faciliter toutes les négociations de rapprochement et de construction de cette future entité de l’albret. Et je suis persuadé que le Préfet nous y aidera.

C’est maintenant qu’il faut se poser les vraies questions et notamment par rapport à Casteljaloux, Houillès, Durance…mais aussi Damazan

Oui, c’est maintenant qu’il faut que l’albret se pose la question de son ouverture à l’autoroute et au TGV en menant une politique diplomatique active d’une part avec les projets agenais, je veux parler du choix de l’emplacement de la gare d’Agen, l’albret doit peser dans ce débat. Mais aussi vis-à-vis de Damazan qui doit pouvoir retrouver son rôle historique de porte de l’albret sur la vallée de la Garonne.

L’albret est à la croisée des chemins. Si les femmes et les hommes en situation de responsabilités n’agissent pas ensembles, il se dissoudra sous la force des attractions marmandaises, agenaises ou gersoises.


Or je crois en l’avenir de l’albret.

Il y a une spécificité en terme de paysages, de situations, de géographie ou d’économie, avec le poids de la filière bois par exemple. Nous devons jouer la carte de l’avenir touristique de l’albret. Et c’est à la condition que chacun s’y mette, que vous poussiez vos élus… Je veux que 2009 soit l’année du « désir d’albret » avec Nérac pour capitale.

****************

Avant de vous laisser savourer les galettes et le cidre, je voudrais adresser tous mes remerciements aux personnes impliquées dans notre département pour l’organisation d’événements tels que celui-ci.


Je remercie toutes les personnes qui ont aidé à l’organisation de cette journée et en font encore une fois une réussite. Je pense ici bien sûr aux bénévoles qui ont relayé l’information et vous ont invité à cette cérémonie, vous Lot et Garonnais.

Merci aux personnes qui nous aident, lors de chaque événement, à vous relayer l’information du mieux possible.

Je pense ici aussi aux personnes qui nous permis de vous envoyer en temps voulu les cartes de vœux et les invitations, et qui nous donnent régulièrement des coups de main pour l’envoi de courriers en urgence : il s’agit de notre « bataillon » de femmes dévouées, fortes et fidèles au député Dionis. Je vous en remercie du fond du cœur !

Très bonne année 2009 ! Meilleurs vœux à vous-même ainsi qu’à tous vos proches !

Vive Agen, vive Nérac et vive l’albret !

Réagir à cet article

Filtered HTML

  • Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement.
  • Tags HTML autorisés : <a> <em> <strong> <blockquote> <ul> <ol> <li> <p> <br>
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.

Plain text

  • Aucune balise HTML autorisée.
  • Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement.
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.