07/05/10 - Discours de Jean Dionis prononcé lors du Congrés des retraités de l'artisanat de la FENARA

Monsieur le vice-président du Conseil général,
Madame la présidente,
Monsieur le président,
Monsieur le président,
Monsieur le président,
Monsieur le maire,
Mesdames, Messieurs, membres de la FENARA, chers retraités de l’artisanat

Bonjour à tous,

Tout d’abord, je voudrais vous remercier de m’avoir invité à ce congrès et vous exprimer le plaisir sincère de me retrouver parmi vous.
Je souhaiterais aussi vous féliciter car vous êtes nombreux aujourd’hui (300 environ) à avoir bravé le froid, et pour certains, des conditions météos difficiles pour participer à ce rassemblement. Cela prouve bien, s’il en était encore besoin, que les membres de la FENARA mènent une retraite active!

Un dynamisme que l’on peut saluer à l’image de celui de votre présidente nationale, Marie Rozet, qui a fait un long trajet depuis ses terres du Doubs pour venir jusqu’ici. Comment ne pas rappeler qu’elle fut la locomotive pendant de nombreuses années de la reconnaissance du statut des femmes d’artisans, un combat engagé dans la profession auquel, je tiens à rendre hommage.

Je ne peux évidemment pas manquer de saluer chaleureusement le président de la FENARA 47, Jean Cifre, qui depuis 18 ans œuvre avec passion et dévouement à la tête de l’association lot-et-garonnaise.
Avec près de 700 membres, la FENARA 47 compte parmi les 10 plus importantes de France, et il est clair que Jean Cifre est un acteur majeur de ce succès et je lui dis bravo pour cet investissement sans faille depuis des années.

Je voudrais maintenant vous faire part de mon attachement réel et profond au métier d’artisan et aux valeurs qu’il véhicule. L’artisanat reste le premier employeur de France : il recouvre une diversité de savoir-faire et de compétences qu’il faut soutenir et valoriser auprès de nos jeunes tant il offre des opportunités de carrières intéressantes, trop souvent méconnues.

De plus, et c’est une caractéristique très importante : les métiers de l’artisanat sont au cœur du lien social et participent activement au développement économique, en particulier dans les départements ruraux comme le Lot-et-Garonne.
C’est la raison pour laquelle j’ai fait du soutien au secteur de l’artisanat une priorité de mon action de maire et de président de la Communauté d’Agglomération d’Agen. Et c’est pour cela que j’ai joint l’acte à la parole en créant à Donnefort une technopôle dédiée à l’artisanat du bâtiment.
Alors si vous êtes réunis ici aujourd’hui, c’est d’abord et avant tout pour défendre et promouvoir les intérêts des membres de la FENARA, retraités de l’artisanat et leurs ayants-droits et c’est bien légitime.
Il s’agit d’assurer un niveau de vie décent et une couverture sociale suffisante à celles et ceux qui ont travaillé de leurs mains pendant de nombreuses années, sans compter leurs heures et qui ont commencé leur carrière professionnelle souvent très jeunes.

Et à l’aune de l’ouverture du débat sur les retraites, je peux vous assurer, en tant que député, de défendre à l’assemblée les revendications qui vous tiennent à cœur.
Je sais l’importance que vous portez à la revalorisation des retraites de base, au minimum vieillesse et à la hausse du taux de toutes les pensions de réversion. Des efforts ont été faits en 2010 pour les personnes de plus de 65 ans percevant moins de 800 euros par mois, c’est un bon début mais la majorité, dont je fais partie à l’hémicycle, doit poursuivre dans cette voie et étendre ce dispositif.

Concernant la complémentaire santé, l’allègement des cotisations et l’obligation de souscription pour les actifs sont autant de sujets au cœur de vos préoccupations que je défendrai au sein de l’Assemblée Nationale de sorte que les retraités de l’artisanat puissent conserver un pouvoir d’achat nécessaire à la vie de tous les jours.

Je suis également conscient de votre volonté de parvenir à la création d’un 5e risque dépendance afin d’assurer une prise en charge sociale en cas de perte d’autonomie. C’est une revendication qu’il faut promouvoir pour permettre de venir en aide aux personnes qui, après avoir travaillé durement toute leur vie, se retrouvent en situation de dépendance.

Sur tous ces points qui seront débattus à l’Assemblée, je peux vous assurer de ma vigilance et de mon soutien. L’attractivité de l’artisanat ne pourra se maintenir que s’il offre des garanties sociales équivalentes aux autres métiers. L’artisanat est à mes yeux une branche d’avenir qu’il ne faut pas délaisser et je la défendrai.
Comme l’a si bien dit Simone de Beauvoir : «L’artisanat est une forme exemplaire de l’activité humaine ». Alors aujourd’hui, le moins que je puisse vous souhaiter c’est de passer une aussi belle retraite que vos années d’activité ont été exemplaires et passionnées.