Voici le discours de votre député à l'occasion de l'inauguration le samedi 30 mai du lavoir et du nouveau système de chauffage de l'école d'Andiran, en présence de Pierre Camani, Président du Conseil Général de Lot et Garonne, Nicolas Lacombe, Conseiller Général et Maire de Nérac, Alain Lorenzelli, Maire de Bruch et biezn sûr Lionel Labarthe, Maire d'Andiran.
Monsieur le Maire d’Andiran,
M. le Président du Conseil Général,
M. le Président du Syndicat mixte du Pays d’Albret,
M. le Conseiller Général et maire de Nérac,
M. le Sénateur,
C’est avec grand bonheur que j’inaugure aujourd’hui avec vous ce nouveau système de chauffage pour votre école et la préservation et la mise en valeur du lavoir de votre village.
En 1896, une souscription a été lancée pour apporter l’eau au village. Elle a rapporté 487 francs de l’époque.
112 ans après, il était temps de lui donner une nouvelle jeunesse.
Premiers travaux du lavoir effectués en mai 1986. La commune avait alors dû emprunter 2200 francs.
Cette fois, pas d’emprunt nécessaire.
Aide du Conseil Général : 5761 euros
+
Travaux intégrés de justesse dans le programme Leader + du Syndicat mixte du pays d’Albret = participation financière de 7201.30 euros
Coût total du projet de rénovation : 17 056,32 euros.
Saluer le travail de Lionel Petit, qui s’est occupé du dossier et M. Bouzigon, maître compagnon qui a effectué les travaux.
Harmonie de la charpente. Les bois ont été traités et rajeunis par plusieurs couches de lasure.
Aide de M. Dominique Bouet, ouvrier communal, et M. René Tessier.
Le lavoir offre de nouveau un point de rencontre pour les habitants du village.
Les parents d’élèves demandaient un meilleur chauffage pour leurs enfants depuis plusieurs années.
M. Mathieu Echeverria du SDEE 47 (syndicat départemental d’électrification et d’équipement) a élaboré le dossier technique d’aide à la décision pour ce projet.
Coût total du projet = 22 416 ,19 euros HT
Attribution de subvention parlementaire sur la Réserve Parlementaire 2009 à hauteur de 15 % du montant global du projet, soit près de 3400 euros,qui a permis à M. Labarthe de boucler le dossier et de lancer les travaux début 2009.
Installation de chauffage aérothermique réalisée par les établissements REMY et son ouvrier Julien Dubez.
Changement des tuiles gelées au-dessus de la garderie fait par M. Bouzigon, le charpentier du village.
Projet subventionnée au total à 80 % (Préfecture 30 %, Conseil Général 35 % et Député 15 %)
Dalles du bâtiment scolaire également rénovées par Henri Kaiboué, le plombier zingueur du village.
J’avais été informé du projet de retrait du poste d’enseignant de l’école d’Andiran dès l’été 2007, au motif du nombre décroissant d’élèves.
M. André Visentin, Maire du village de l’époque, que je salue ici, contestait déjà la décroissance du nombre d’élèves à Andiran, avançant des chiffres en terme d’effectifs stable et même en légère augmentation : 12 élèves à la rentrée 2005 et 13 en 2007.
Fondant mon avis sur les prévisions d’effectifs faites par M. le Maire mais aussi sur le fait qu’Andiran est à la périphérie de Nérac (8 kms), commune qui connaît depuis quelques années une expansion démographique durable, j’ai plaidé auprès de l’ancien Inspecteur d’Académie, M. Mokhtar Kachour, puis de Mme Loiseau, qui lui a succédé, le maintien de cette école.
S’en est suivie une période de concertation et de dialogue qui a abouti au maintien de la classe à la rentrée 2008.
Cette classe est cependant à nouveau menacée de suppression dans le cadre du processus de préparation de la carte scolaire pour la rentrée 2009 propre aux écoles rurales.
La qualité du dialogue, la précision des prévisions, l’importance des arguments tant financiers que démographiques, tout doit contribuer à un travail conjoint porteur des décisions les plus conformes à l’intérêt des élèves confiés au service public d’enseignement.
L’importance du réseau des écoles rurales, du service public d’enseignement appelle l’analyse la pus précise possible des caractéristiques et contexte propre à chacune des écoles (écoles communales, regroupement pédagogique intercommunal …)
J’attache personnellement une grande importance au maintien du service public d’enseignement rural, c’est pourquoi je veille au côté des élus de ma circonscription à ce qu’une situation parfaitement équitable soit trouvée à chaque fois qu’une fermeture de classe est envisagée, en luttant évidemment aux côtés des 75 maires d’Agen-nérac pour que leur école soit maintenue.
C’est donc dans cet état d’esprit que j’ai écrit à Mme Loiseau le 17 février dernier pour lui faire part de mon désaccord avec la décision de fermer l’école d’Andiran.
Car, même si cette année l’effectif de l’école communale a légèrement chuté, les projections d’inscription à l’école d’Andiran me paraissent encourageantes. En effet, les projets d’installation de jeunes ménages semblent se concrétiser sur le lotissement à l’entrée du village et devraient sans aucun doute augmenter les effectifs de l’école.
Du reste, les enfants issus de cette classe unique bénéficient d’un bon niveau scolaire. Le professeur d’école, en place depuis maintenant six ans, fait un travail remarquable et assure aux enfants une éducation de grande qualité.
Je crois par ailleurs comme vous, M. le Maire, en un rôle prépondérant de cette école pour le développement d’un lien social et le maintien d’une identité rurale dans ce village d’Andiran.
Les résultats de l’étude d’impact se sont malheureusement révélés défavorables pour votre commune.
Il nous faut donc poursuivre le dialogue avec Mme L’Inspectrice d’Académie pour tenter de trouver la solution la plus équitable pour votre commune.
Vous pouvez continuer à compter sur mon soutien dans cette affaire.
Je vous remercie.