Le site officiel
Actualités

› Voir toutes les actualités

Toute l'actualité de Jean Dionis

03/07/05 - Discours de Jean-Paul LARRAT quittant son poste d'attaché parlementaire lors de la fête Beauregard 2005

Publication : 06/07/2005  |  00:00  |  Auteur : Jean Dionis



Mes chers amis,

L’exercice auquel je vais me livrer maintenant, est très inhabituel pour moi, et au moment de vous faire cette annonce, je ressens une certaine émotion. Je vous demande à l’avance toute votre indulgence.

Mais aujourd’hui, il s’agit d’une journée bien particulière.

Ce n’est pas non plus un hasard si j’ai choisi le jour de la fête de Beauregard pour m’adresser à vous.

En effet, lorsqu’on a une nouvelle à annoncer, c’est toujours à la famille et aux proches qu’on en réserve la primeur.

Après m’être entretenu avec Jean depuis plusieurs mois, et après avoir travaillé ensemble tous les aspects de ce changement, qui, au-delà de nous deux, allait bouleverser l’organisation de l’équipe parlementaire. J’ai pris en conscience la décision de quitter mon poste d’attaché parlementaire.

Je peux dire, aujourd’hui, contrairement à une collectivité locale bien connue de l’autre côté de la Garonne, dont les démissions houleuses défraient la chronique, mon attachement à Jean est sans faille.

Ce sont des raisons strictement professionnelles qui ont dicté mon choix. Ce faisant, je retrouve le secteur du bâtiment, où j’ai déjà exercé il y a quelques années et dans lequel avec mon frère nous avons créé une entreprise.

Mais si je relève à 49 ans ce nouveau défi, comme je l’avais fait en quittant l’Education nationale pour rejoindre Jean, c’est qu’aujourd’hui et en grande partie grâce à toi, Jean, que j’ai pu acquérir à t'es côtés, la confiance, la rigueur et le goût pour le travail bien accompli, j’ai le sentiment d’être prêt maintenant.

Cette belle aventure avec Jean, a débuté, le plus simplement du monde.

Dès l’age de 16 ans sur un terrain de Rugby à Colayrac ou nous avons eu de solides échanges physique et verbaux. De ceux qui forgent les caractères et nouent de vraies amitiés. Déjà complémentaire, un plus fin technicien et l’autre sans rate courant partout.

Je vous laisse deviner qui des deux prenait les balles en touches et marquées les essais pendant que l’autre compère plaquait à tours de bras…

Puis la vie suit son court. Les études pour Jean et le début d’une très belle carrière. Et, on se retrouve quelques années plus tard, à la maison autour d’une omelette.

Les choses sont claires, après la maladie de l’amour, Jean vient d’attraper le virus de la politique, et ne va pas tarder à me contaminer !

Et je dois avouer une seule chose aujourd’hui : je n’ai même pas attendu ce jour là de savoir pour quel parti et idées nous roulerions. Pour moi, une seule chose comptait : notre amitié et la confiance qui nous unissait.

Je me disais que si Jean mettait la même rigueur et la même énergie sur un terrain, ou dans son travail au service des gens et en politique, je prendrai autant de plaisir que lui.

Alors certes, des anecdotes drôles et moins drôles, je pourrais vous en raconter des centaines !

Par pudeur et au nom de notre amitié, je ne dévoilerai pas tout aujourd’hui. Mais vous voyez ! nous avons le même âge et pourtant j’ai d’avantage de cheveux blancs que lui.

Et je sais un peu, à qui je les dois….

Je vous passe les retards d’avant-match à Colayrac qui ne pouvait pas se passer de son capitaine. Il en est de même aujourd’hui pour son équipe parlementaire et l’UDF.

Je vous passe aussi sur l’indifférence qu’avait, notre cher député sur la tenue sportive du club ! les chaussures éventrées et non graissés, les chaussettes et le short souvent de couleurs différentes quant au maillot là, pas problème il était fourni par le club.

Ceux sont des détails qui ne l’ont jamais préoccupés. Et l’image que l’on retient de cette période c’est que Jean est un personnage attachant, courageux, honnête, fidèle et travailleur

C’était déjà l’époque de Beauregard-Colayrac avalé en une seule traite à vélo, ce vélo qu’il n’a jamais quitté.

Quand est venu le temps des campagnes électorales, ensemble, au côté du Dr CHOLLET ou bien à tes côtés, (cantonales, municipales, législatives, régionale et dernièrement referendum.

J’ai fait partie de l’aventure, en partageant les enthousiasmes et les désillusions, mais toujours admiratif de l’homme et de la valeur de ses engagements

Souvient toi Jean, en 95 quelle bataille au coté du Dr CHOLLET ?

Colère du Dr, après l’accrochage avec l’équipe POUZELGUES et le fait, que je lui avais piqué ces dernières affiches, il avait fallu que tu ailles au poste de police car une plainte avait été déposée par celui-ci. Que la victoire fut difficile mais belle.

J’ai aussi ce mauvais souvenir, les Législatives perdues en 97, ou la j’ai eu du mal à me contenir après l’annonce des résultat, et ces joyeux socialistes qui passaient devant la permanence ont eu droit à mon verre de vin que je ne parvenais pas à boire.

Ce jour là d’ailleurs, Le Dr J-L Mauroux avait dû me transporter à la clinique car j’avais été victime d’une de mes premières crises d’asthme, qui d’après les spécialistes étaient de l’asthme sportif, moi je crois que c’était tout simplement, la fatigue et la déception.

Il y a eu aussi, les municipales perdues de 2001, ou après un brillant bilan du Dr CHOLLET, la liste dans laquelle je faisais partie n’avait pas gagné la confiance des AGENAIS, quelle déception j’ai souvent l’image de cette soirée.

Là encore, tu a su, en grand patron politique, que tu devenais, resserrer l’équipe autour de toi, comment, tout simplement, en travaillant et avec des messages simples mais qui sonnaient justes.

Bons nombres de personnes pensaient que ta carrière politique était terminée ! c’était mal te connaître.

Alors merci Jean, pour m’avoir embarqué dans ton peloton, et m’avoir permis de participé à plusieurs courses ou critériums ensemble, guidés au début par le talent et la sagesse du Docteur Chollet, pour qui aujourd’hui, j’ai une pensée toute particulière.

Pour moi, la plus belle de ces compétitions fut sans conteste les législatives de 2002.

C’est évidemment parce qu’au bout, tu as endossé le maillot jaune. Mais bien au-delà de la victoire, il y a eu cette fameuse campagne.

Pendant prés d’un an, j’ai eu la chance de labourer avec toi, de jour comme de nuit les moindres sillons de la circonscription poussé par une énergie et une envie hors du commun.

OUI, aujourd’hui, je peu le dire, j’en suis assez fier.

Au début, tu m’as fait tout de même très peur. C’était le jour où tu m’as annoncé ton intention de parcourir ensemble la circonscription à vélo !!! Imaginez un instant les limites de la circonscription GRAYSSAS/ ST PE ST SIMON 100 KM. Je n’ai pas hésité un instant c’était NON !!

Jean, c’est ça , un gars atypique, plein de cœur, fidèle à son vélo comme à sa famille et à ses amis, toujours prêts à pédaler pour eux.

Aujourd’hui, quand je vois le boulot que tu as déjà réalisé pour Agen-Nérac, une chose est sûre, nos espoirs en toi n’ont pas été trahis et j’ai été heureux d’être à tes côtés. Ce n’est sûrement pas mes collègues Virginie, Alexandre, Pierre et Bernard DALIES notre Député suppléant qui me contrediront, du boulot il n’en manque jamais. Endurant il faut l’être au rythme soutenu que tu imposes !!!

Que ce soit sur le plat ou en côte, la seule chose qui compte c’est de toujours avancer. Même si pour nous, des fois, on a du mal à trouver le bon plateau pour arriver à coller à ta roue !!

Malgré tout, l’équipe est restée soudée et unie pour revenir à la hauteur de son leader.

Grâce à la solidarité de cette équipe, je garderai personnellement le sentiment d’un travail accompli au service de nos concitoyens.

Sur un ton, un peu mélancolique, et devant une vrai émotion, j’ai aucune envie à ce jour de vous dire adieu.

Bien au contraire, ce n’est qu’un au revoir. Pour moi, je prends qu’un peu de distance au niveau professionnel.

Mais l’aventure continue. Nous aurons d’autres courses à mener dans lesquelles je compte prendre toute ma part et y mettre toute mon énergie aux côtés de Jean et à vos côtés. Je pense au Législatives de 2007 et les Municipales de 2008.

Je voulais terminer tous simplement en te renouvelant mon amitié, pour toi JEAN, et pour vous. J’aurai toujours autant de plaisir à vous retrouver au sein de l’UDF 47. Ne vous inquiétez pas trop, je ne serais pas bien loin! Et pour rester en relation avec vous je me permettrais de vous solliciter pour m’aider à réussir ma reconversion professionnelle !

Blague à part, je tenais à vous dire à tous du fond du cœur Merci.

je ne citerais pas toutes les personnes qui méritent ma gratitude et mon estime tellement qu’elles sont nombreuses.

Chacune d’entre elle se reconnaîtra, mes pensées les plus chaleureuses leurs sont destinées.

Je vous embrasse tous.

Merci à vous,

Merci à toi Jean, sache que je te reste fidèle et dévoué.

Réagir à cet article

Filtered HTML

  • Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement.
  • Tags HTML autorisés : <a> <em> <strong> <blockquote> <ul> <ol> <li> <p> <br>
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.

Plain text

  • Aucune balise HTML autorisée.
  • Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement.
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.