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Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire

HADOPI censurée : le Titanic touché.....coulé ?

Publication : 11/06/2009  |  14:19  |  Auteur : Jean Dionis

Le conseil constitutionnel vient de censurer le « coeur » de la loi Création Internet dite « Hadopi » en refusant à une autorité administrative indépendante le pouvoir de couper l'accès à Internet à un citoyen en situation de téléchargement illégal.


Cette décision du Conseil Constitutionnel (voir ici) ne me réjouit pas car je suis solidaire de la majorité présidentielle pour laquelle elle est clairement un échec (que de temps et d'énergie perdus), mais elle ne me surprend pas non plus car je m'y attendais. J'étais conscient de la fragilité de la loi notamment sur ce point précis et nous étions plusieurs députés de la majorité présidentielle à être convaincus de la probabilité élevée d'une censure du Conseil Constitutionnel. J'ai même employé l'image du Titanic s'élançant sur la route des icebergs alors que le commandant de bord avait été à plusieurs reprises prévenu de leur présence....

Nous avions pourtant largement « klaxonné » Vous trouverez notamment sur note site ( voir ici) la lettre que j'ai adressée, le 24 Mars 2009, à tous mes collègues députés pour les alerter sur les faiblesses juridiques, économiques, techniques de la sanction finale de la riposte graduée, c'est à dire la coupure de l'accès internet.


Nous n'avons pas été entendus malgré la force de notre argumentaire. Nous n'avons pas été entendus parce que au moment de la décision, les responsables de la majorité présidentielle au Parlement et la Ministre ont préféré privilégier la solidarité politique plutôt que l'examen lucide et responsable du texte: La première leçon pour moi comme pour mes collègues députés est très claire: Nous devons faire notre travail de député de manière plus approfondie et de manière plus libre. Nous devons tourner définitivement la page des députés godillots.


Sur le fond, la lecture exhaustive de la décision du Conseil Constitutionnel est extrêmement éclairante. Les juges constitutionnels ont considéré que l'article 11 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen (DDHC) de 24 Juin1789 ( celui qui affirme que « la liberté des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme, tout citoyen peut donc parler, écrire et imprimer librement ») impliquait, aujourd'hui, la liberté d'accès à internet et que eu égard à cet article 11 de notre DDHC, le législateur ne pouvait confier des pouvoirs de restriction de cette liberté fondamentale à une autorité administrative indépendante dans le seul but de protéger les droits d'auteurs.

C'est le coeur même de la loi, la coupure de l'accès internet et la véritable provocation qui en découlait, à savoir la désormais fameuse « double peine », c'est suspension et poursuite du paiement pendant cette suspension qui est censurée par le Conseil Constitutionnel.

Pour avoir sous-estimé l'importance prise dans l'art de vivre de nos concitoyens par internet , le gouvernement s'est enfermé dans l'impasse que constituait la coupure de l'accès à internet. Et maintenant, que faire ?


Aujourd'hui nous avons perdu beaucoup de temps alors que notre pays a besoin d'un loi de court terme, solide, applicable immédiatement qui permette de contenir le téléchargement illégal. J'ai toujours pensé qu'une telle loi était utile et nécessaire à court terme.

Le gouvernement a le choix entre deux options :

soit promulguer la loi telle qu'elle est devenue – une machine à envoyer des messages d'avertissement à terme sans grande efficacité
soit réorienter son texte vers un dispositif à la fois opérationnel et socialement acceptable

C'est cette dernière voie qu'il est urgent de prendre celle qui choisira pour sanction finale un système d'amende progressif et proportionné au délit.

Il est temps de quitter la route de l'Atlantique Nord ?

Les réactions

Excellente chose!

Belle orchestration dans la mesure ou le gouvernement a su ainsi se concilier l'appui d'un bon nombre d'artistes (de gauche pro Hadopi), et de l'autre ne pas trop s'aliéner durablement les internautes (et la commission Européenne) puisque cette loi ne sera pas appliquée en l'état au final. Ce Sarko est vraiment un stratège politique digne de Mitterand. Je n'aimerais pas être dans l'opposition ...

Piste .... pour éviter l'iceberg !!!!!!!

Bonjour,

Effectivement ... de nombreuses heures d'effort inutiles pour un objectif voué à l'échec ont été consacré à ce texte !

Le choix du conseil constitutionnel est pour moi le bon même si je trouve excessif la qualification de l'accès à internet comme un droit fondamental de l'homme !!!!

La déclaration universelle des droits de l'homme de 1789 dit également : "La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui" ... le téléchargement illégal ne nuit-il pas ????????

Internet offre de nombreuse manières ILLÉGALE pour télécharger de la musique ou des films ...
Cette offre illégale est disponible gratuitement ... et malgrés toutes les mesures qui sont ou seront prises ...cette situation ne changera pas dans le contexte actuel. Le choix de l'option gratuite sera quasiment systématiquement le choix de l'internaute qu'elle soit légale ou non !!!

Le meilleur complément à la riposte gradué (amende) n'est pas la coupure internet mais un offre légale pouvant concurrencer l'offre illégale. En plus d'être légale, elle doit être aussi gratuite ...légale et gratuite... financée par la publicité entre autre... (ex: 2 min de pub avant de pourvoir télécharger une musique) ...

Il n'y a pas de crise de la musique ou du cinéma ...les salles ne se sont jamais si bien portés ... mais il y a une crise du support.
Le secteur audiovisuel a déjà vécu plusieurs crises (Disques vinyle vers K7 puis CD, VHS vers DVD puis BlueRay) mais elle s'est toujours adapté en modifiant son offre ...

Aujourd'hui la demande est de télécharger gratuitement ... c'est, je pense, la piste a suivre ...

Téléchargement gratuit et légal + Amende pour obliger à changer d'habitude = Fin du téléchargement illégal

De plus, cette gratuité s'inscrit dans l'objectif d'un accès libre à la culture pour le plus grand nombre ...

@+

Julien DUROU

ERREUR HTTP 1789 : HADOPI NOT FOUND (ne contactez pas votre "administrateur")

Hébert a écrit : "Belle orchestration dans la mesure ou le gouvernement a su ainsi se concilier l'appui d'un bon nombre d'artistes (de gauche pro Hadopi), et de l'autre ne pas trop s'aliéner durablement les internautes..."


Heu... une "belle orchestration", vraiment ? Ce doit être du second degré ,;o)
Un beau fiasco plutôt... ou "la victoire dans la défaite" peut-être, comme les scores aux dernières élections. Un épisode tragico-comique à la française (tant que ce n'est pas avec l'argent du contribuable n'est-ce pas...)
Pour les internautes, de gauche ou de droite, qui n'étaient pas bien conscients de ce qui se trame, le signal est donné et la guerilla risque de vraiment commencer. Hélas, cela peut devenir un "sport", une "étiquette" d'être considéré comme un "pirate" car lorsqu'on interdit quelque chose à outrance et de façon aussi grossière... Ca va faire des "EMULE" (les "pirates" auront compris ,;o)
Et le lien avec la LLOPSI que beaucoup ne percevaient peut-être pas, le voilà bien en évidence à présent. Là, on peut craindre le spectre de "big brother", on y arrive !
Le Parti Pirate suédois vient de remporter un siège aux européennes, ce n'est que le début.
Car quoi que les politiques ou l'administration fassent, ils auront toujours une guerre de retard (au moins) sur la vitesse de fédération des internautes et les progrès de l'informatique...
Rien que pour le filtrage avec la Hadopibox, on va bien s'amuser et il va en falloir des experts aux tribunaux pour démontrer mordicus un "piratage" : "oui Monsieur le juge, j'ai bien installé le pare-feu Open Office comme Madame la ministre de la Culture mais apparemment mon voisin utilise ma ligne avec un schnobulzeur à fréquence variable (j'ai des stries sur ma télé alors pensez si je le vois bien) et comme mon antivirus gratuit plante mon WinDaube, je n'ai rien vu. C'est ma faute à moi si j'y connais rien en informatique, j'sais même pas mon IP."
Naturellement, on fera des exemples avec les amateurs, les débutants qui se feront prendre, en espérant que cela suffise à faire peur au plus grand nombre.
Et la justice qui n'en peut déjà plus, croyez-vous que cela la passionne HADOPI ?
Je viens juste de voir à la télévision un reportage sur les clandestins en France (un sujet autrement plus grave tout de même, je garde le sens des proportions) : un syndicaliste de la police expliquait que devant l'avalanche de procédures, devant la politique des "quotas de renvoi", les juges cassaient de plus en plus de procédures" La police travaille alors pour rien (il est vrai que ses effectifs sont pléthoriques,;o). Un tantinet agacés ou souverains, les juges ? Alors pensez, HADOPI...
Artistes pro HADOPI, maisons de disques, politiciens godillots, autistes ou satisfaits d'eux mêmes : BO-Y-COT !
Merci au Conseil Constitutionnel qui a rappelé des points de la constitution (1789, RIEN QUE ÇA !) que même un étudiant en droit de première année connaît.
Voilà une contribution dangereusement subversive mais là, franchement, faut pas pousser mémé dans les orties, TOUCHE PAS A MON INTERNET !

ERREUR HTTP 1789 : HADOPI NOT FOUND

Les internés d'inter(patro)net

Grand 1,petit a ,_ a la ligne (bonne peche!) 3points de suspension (un permis en moins) Hadopi une amande en plus
C'est avec plaisir que j'ai vu mr DIONIS au stadium ,des conaissances, et le joli sourire de me BOULMIER ,...oui je sais c pas le sujet ,on parle du TITANIC fameux groupe d'hard rock suedois des 70 ,mais qu'ont -ils a voir avec HADOPI ? On les télécharge sur le net? ,c une honte ,un sandale, qui connait encore ce groupe fantastique? Oui je comprend qu'on les croit coulé! j'en suis touché
Mais je voudrais parler d'1 autre TITANIC bien mois connu car pas tele-chargé...celui dont la derniere survivante s'est éteinte il y a quelques jours( elle etait alors 1 bébé). Ce fameux bateau qui a vu l'iceberg ,(comme l'homme qui a vu l'ours ) mais pas la face cachée sous l'eau ,comme quoi voir le danger et l'eviter c'est pas toujours y echapper
Alors le TITANIC avec un équipage de sages (il y avait j'espere aussi des femmes: des sages femmes,pour la parité) ont dit NOOOON a hadopi,alors ce n'est pas automatic comme les antalgic?

Bon , bien, ces tor-pilleurs ,adopi-rates ,integristes du web qui comme des vampires sucent l'argent chaud, ou droits d'hauteur des artristes ,Ces voyous ,et meme des filles:des voyelles ,on ne se sent plus en sécurité ,face a cette nouvelle menace ,(comme dirait MAX),on en oublirait les petits epargnants qui ont perdu de l'argent en bourse,et pas que les bourses d'ailleurs ,des banques qui ont fait n'importe quoi ,des tradeurs a ex-trader ,i VGE contre CHIRAC (en résume: l'un dit tu as touché de l'argent de la fric,l'autre répond t'es bo ka ça ;comme dit amant ,mais j'ai pas tout compris!)
Alors pas la double peine ,c bien ,mais me ALBANEL avait dit que si le projet ne passait pas ,elle demissionerait , je comprends maintenant l'exemple du TITANhic ,c'est la face cachee de l'iceberg ,comme disait VGE lors du refus du traité de LISBONNE ?il n'y avait pas de plan B ,mais la ,il y en a un,et on le découvrira et il risque de nous surprendre ,pas de réponse graduée de l'administration ,mais de la justice (ce qui est normal) qui empetrée dans des problemes de mineurs (qui ne vont pas au charbon et ont triste mine) ,d'alcool, de drogue ,de viols a l'etalage, de riches qui mettent leur argent a VADUZ ou l'ile de MAN ....Vont pas tortiller du ... pour ...droit (c'est crypté ) l'amande elle va arriver comme 1 couperet; COLUCHE ce grand poète du 20 S°a dit "les gens naitront libres et égaux entre eux,mais certains le seront plus que d'autres"
Ainsi on aura des jeunes ,qui ne veulent pas travailler(car ils n'en trouvent pas) ,vont se prendre des amandes ,puis des grosses bafs par leur père ,ils se refugieront dans l'alcool ,ou dans le shit (chut!) Mais comme tous, je dis surement des betises ,je ne suis qu'un citoyen panda (c'est pas ça?°) Alors téta ou gamma (comme VASCO) ah ça me revient c'est citoyen lambada !
ET pour finir avec ce dossier epinoeux ,je dois dire que j'ai apprécié de vous voir sur FR3 (sans pub),merci au NC de prevenir
Alors sur le problème ah deux pis (je pense aux ennuis des agriculteurs) ,j'ai deux questions a poser: la première et ...la deuxieme !(j'espère avoir des reponses)

Le train de la liberté

"Car quoi que les politiques ou l'administration fassent, ils auront toujours une guerre de retard (au moins) sur la vitesse de fédération des internautes et les progrès de l'informatique..."

Et franchement, d'une manière plus générale c'est tant mieux : je pense même que c'est la définition et la meilleure description possible de la démocratie et de la liberté.

HADOPI toqué, so what ?

Je m'en fout ... Face à la situation de crise économique actuelle et de cet immense désastre qui touche des millions de personnes dans le monde et en France, que fait le parlement : on discute, on amende, on débat, on rediscute, on re-amende et on toque puis on se répand dans les médias . Que d'énergies dépensées..! N'a-t-on pas le sens des priorités au parlement et au gouvernement? Est-ce vraiment le moment pour gérer et résoudre ce problème mineur face 200000 emplois perdus en 3 mois et à la cascade de faillites. Ou alors, ceci est fait pour amuser, j'ai manqué d'écrire abuser, le peuple pour éviter qu'il ne pense à autre chose et ne se révolte .
Revenez sur terre . M...

Et les supports de Stockage ?

Bonjour,


J'ai suivi ton intervention sur France 3. Bravo pour deux raisons, la premiere, tu t'es fixé une ligne de conduite et tu la respecte, la deuxieme est que tu prouve encore une fois que tu peux faire front à toi tout seul.
Comme je l'ai deja écris c'est ta "Vista" intimement liée à la sensibilité Humaine et Politique qui est la tienne qui ont fait que ton jugement a une plus grande valeur.
Par contre un petite petite sugestion tant qu'a revoir cette loi, ne serait-il pas de bonne augure de revoir la taxe sur les materiels de stockage, disques dur, CD-ROM, DVD-ROM etc...


Amitiés

Avant les supports, les formats des données...

Stéphane Grima a écrit : «Et les supports de Stockage ?»
Comme je l'ai deja écris c'est ta "Vista" intimement liée à la sensibilité Humaine et Politique qui est la tienne qui ont fait que ton jugement a une plus grande valeur.
Par contre un petite petite sugestion tant qu'a revoir cette loi, ne serait-il pas de bonne augure de revoir la taxe sur les materiels de stockage, disques dur, CD-ROM, DVD-ROM etc..."

Je ne suis pas certain qu'utiliser le mot "Vista" (Copyright Microsoft ,;o) soit une excellente idée lorsqu'on parle d'informatique (j'ai bien compris le sens du mot pris dans le texte mais je ne peux pas résister à ce clin d'oeil) ; c'est loin d'être une "réussite" puisque beaucoup reviennent à XP...
Entre parenthèses, il s'agit de systèmes d'exploitation coûteux, utilisant des logiciels et des formats propriétaires sous licence, ce qui lie pied et poings les administrations utilisatrices...
Aiguillon est passé aux logiciels libres avec succès : Monsieur le Député Maire, l'argument (que vous avez avancé à la clôture du salon de l'association aGeNUx, il y a peu) selon lequel les administratifs d'Agen seraient attachés à Windaube, à leurs petites habitudes, paraît un peu juste lorsqu'on sait qu'au niveau de l'interface graphique, KDE se rapproche beaucoup de ce qu'on trouve sur un bureau Win... Il faudrait bien que les vieilles habitudes changent, ne serait-ce que pour économiser sur un budget de fonctionnement de la municipalité et nous savons tous les efforts qui sont déjà faits en ce sens. Les services informatiques d'Agen ou de la CAA seraient-ils de taille ?
Il n'y a qu'un seul argument qui puisse "freiner" une migration vers les logiciels libres/format ouvert : l'absence dans le libre d'un logiciel équivalent à un logiciel propriétaire utilisé (il existe déjà un bon logiciel libre de gestion des cimetières, un autre de bibliothèque, etc.) : cela obligerait à vérifier que le logiciel propriétaire (impossible de s'en passer du coup) puisse tourner sans problème sous Linux avec un émulateur...
Si chacun y met du sien, il ne devrait pas y avoir une panique générale ou une paralysie des services (d'autant que quand un serveur crashe actuellement, ce sont déjà tous les services d'une administration qui sont bloqués de toute façon)
Pratiquement, au-delà de prises de positions abstraites liées aux seules considérations des utilisateurs (qui doivent compter bien sûr mais jusqu'à un certain point, dès lors qu'il s'agit d'argent public) il ne devrait pas être difficile de faire le bilan des logiciels :
1/ pour lesquels on peut trouver l'équivalent dans le catalogue du libre - PMB pour la gestion médiathèque/bibliothèque par exemple : http://www.sigb.net/index.php?page=secteurs&id_rubrique=1&lang=fr
2/ ceux qui n'ont pas d'équivalent et les tester sous Linux avec un émulateur...
Ce que le Parlement a fait (les services informatiques du Parlement plutôt parce que pour ce qui est de la majorité des parlementaires eux-mêmes et leur connaissance en informatique, comme on le constate notamment avec Hadopi, c'est "allô la terre"...), votre municipalité devrait pouvoir l'engager rapidement, même partiellement dans un premier temps (et ne pas attendre de devoir acheter de nouvelles licences pour le "nouveau" Windows 7 lorsque les logiciels obsolètes devront être remplacés mais ne qu'ils ne tourneront que sur la dernière mouture Winmachin de Bill Gates, avec la nécessité d'acheter sans doute un parc informatique assez puissant pour faire mouliner tout ça ,o)
Avant d'envisager le problème des supports, il faut d'abord réfléchir à ce problème des formats propriétaires et de licences onéreuses (allez, appelons ça "l'informatique durable" !)
Ensuite, que suggérez-vous Mr Grima, concernant les supports : que la taxe soit augmentée ou réduite ?
S'il s'agit de l'augmenter en pensant que cela peut contribuer à réduire le "piratage", j'objecterai que comme dans l'administration, les internautes participent à une certaine "dématérialisation" des données, grâce au téléchargement justement ! A part faire rentrer de la taxe supplémentaire dans les caisses vides de l'Etat, je ne vois pas l'intérêt...
En direct de la baie des pirates, je vous rends l'antenne ,;o)

Et les supports de Stockage ? V 2.0

Bonjour,

je viens de lire l'intervention de "Bill", le discours sur le logiciel libre est interessant, je pourrais quand meme y apporter un bémol. En effet nous sommes pied et poing liés avec le monde "Microsoft" pour un peu plus de 95 % d'entre nous au moins. Je ne crois pas au hasard, car en effet si les systemes d'exploitation libre etaient à la hauteur du besoin utilisateur leurs ventes ne stagneraient pas a 3 % depuis 15 ans. D'autres part je pense qu'il faut dissocier dans le monde libre les logiciels et les systemes d'exploitations, ces derniers à mon sens resteront microsoft encore pendant longtemps du tout du moins pour le poste utilisateur. Par contre les logiciels ont un developpement en forte progression depuis quelques années, mais quand je dis logiciels je parle aussi bien des logiciels sur plateforme microsoft que linux ou autres.
Je ne vais pas rentrer dans la technique mais il arrive que l'on veuille utiliser un logiciel soit-disant "gratuit" qui ne l'ai finalement pas. Je m'explique, le logiciel est gratuit mais le support est payant et souvent tres cher car logiciel rare = competences rares = prix elevé.
Pour finir le logiciel libre peu generer une economie, sur les licences c'est vrai. Par contre il est illusoire de penser que le cout d'un poste de travail informatique est seul tributaire du prix des licences. Ce serais oublier le cout de la maintenance, le cout de formation de l'utilisateur (qui utilise Microsoft chez lui ), le cout en terme de perte de productivite que peu generer un changement comportemental de l'utilisateur, mais il faut aussi tenir compte du cout de redeveloppement d'applications metiers sur plateforme Linux ou autres, puisque nous parlons de production.
Un exemple simple une grande administration publique a migrée il y a 2 ans sous linux jusqu'au poste client, pour etre en contact avec pas mal d'utilisateurs, je peux dire "6 mois de galere", des interruptions de services plus longues qu'auparavant car il faut attendre le fameux "Gars" de PARIS pour depanner ou au mieux la seule personne formée dans le departement avec ce que sa engendre comme gene.
Mais revenons-en au sujet, les supports de stockages. En effet une taxe a ete mise sur les supports de stockages depuis quelques années, il me semble que le but ete de lutter contre le piratage a ce moment là. Aujourd'hui je resume donc nous avons HADOPI+ Taxe Supports de Stockage, n'y en aurait-il pas un de trop ?

Je crois que le legislatif aura toujours un temps de retard sur la societe donc, comme d'habitude on essaie de boucher les petits trous, mais pas grand monde pour prendre le probleme dans sa globalité et proposer une reponse censée.

Lib.. heberté

" car en effet si les systemes d'exploitation libre etaient à la hauteur du besoin utilisateur leurs ventes ne stagneraient pas a 3 % depuis 15 ans."

1° Ventes forcées de MS lors de l'achat d'un matériel neuf
2° Ignorance et formatage des habitudes par un quasi-monopole.
3° Dans la pratique Les logiciels libres couvrent 99 % des besoins des utilisateurs courants.


"D'autres part je pense qu'il faut dissocier dans le monde libre les logiciels et les systemes d'exploitations, ces derniers à mon sens resteront microsoft encore pendant longtemps du tout du moins pour le poste utilisateur."

Tous les utilisateurs chez qui j'ai fait installer de l'UBUNTU ou du MANDRIVA y sont restés fidèles et en sont plutôt contents. Il suffit simplement de faire connaître et d'accompagner, de rassurer pour que votre affirmation n'explique rien de plus qu'un défaut de l'offre. Les nouveaux marchés sont là, Microsoft est en perte de vitesse et sont modèle même est condamné.

"Par contre les logiciels ont un developpement en forte progression depuis quelques années, mais quand je dis logiciels je parle aussi bien des logiciels sur plateforme microsoft que linux ou autres."

Ce ne veut rien dire les "logiciels". Les logiciels libres oui sont en forte progression puisqu'ils représentent le secteur le plus réactif et le plus dynamique autour des technologies WEB, les Frameworks etc ...

"Je ne vais pas rentrer dans la technique mais il arrive que l'on veuille utiliser un logiciel soit-disant "gratuit" qui ne l'ai finalement pas."

La gratuité n'est pas la définition première du logiciel libre. C'est un programme qui est livré avec sa recette de fabrication pour les programmeurs.


" Je m'explique, le logiciel est gratuit mais le support est payant et souvent tres cher car logiciel rare = competences rares = prix elevé."

Sauf que toutes les ressources sont disponibles gratuitement et qu'il est possible de se former pratiquement gratuitement ou avec l'aide d'une communauté internationale très riche. Avec les logiciels libres vous n'êtes jamais laissés seuls.


"Pour finir le logiciel libre peu generer une economie, sur les licences c'est vrai. Par contre il est illusoire de penser que le cout d'un poste de travail informatique est seul tributaire du prix des licences. Ce serais oublier le cout de la maintenance, le cout de formation de l'utilisateur (qui utilise Microsoft chez lui ), le cout en terme de perte de productivite que peu generer un changement comportemental de l'utilisateur, mais il faut aussi tenir compte du cout de redeveloppement d'applications metiers sur plateforme Linux ou autres, puisque nous parlons de production."

C'est vrai mais très exagéré pour les suites bureautiques contemporaines par exemple qui relèvent d'une ergonomie familière. L'intérêt majeur pour une collectivité c'est de posséder "en propre " ses données dans des formats non confisqués (qui eux nécessitent d'acheter des licences pour être lus) une interopérabilité maximale et l'absence de "prise en otage" des services publics par des entreprises qui "recèlent" les données et les fichiers. On devrait imposer dans les services publics l'usage des logiciels libres pour des raisons simples de bon sens : la possibilité de révoquer un éditeur de logiciel sans perte de ses données par exemple, ce qui s'est parfois vu. Avec le libre vous êtes libre tout simplement.


"Un exemple simple une grande administration publique a migrée il y a 2 ans sous linux jusqu'au poste client, pour etre en contact avec pas mal d'utilisateurs, je peux dire "6 mois de galere", des interruptions de services plus longues qu'auparavant car il faut attendre le fameux "Gars" de PARIS pour depanner ou au mieux la seule personne formée dans le departement avec ce que sa engendre comme gene."

Il s'agit de l'agriculture ou du Ministère des Armées? On pourrait aussi vous donner l'exemple d'organisations stables et moins gourmandes en maintenance de par le monde. Le logiciel libre est une chose, le schéma directeur et la mise en oeuvre c'est autre chose. Peut-être faudrait-il essayer ce qui marche et est éprouvé, cela existe. En attendant, il est possible aujourd'hui de faire tourner intégralement une mairie, des écoles, avec du libre soit des coûts globaux sans commune mesure avec ce qui est pratiqué par les monopolistes. SI les économies et la sécurité sont au centre des préoccupations des élus, alors ils doivent s'y intéresser et favoriser ainsi de nouveaux marchés riches et porteurs en terme d'emplois.

Pas de raisons que ça change, vrai ment ?

Hébert, j'approuve totalement vos précisions.

Ainsi, pourquoi une mairie ne serait-elle pas capable de réaliser ce que la gendarmerie (les militaires donc) font ?

Une citation pour illustrer cette idée (extraite du magazine "LINUX Planète » n°56, 07/2009 page 5 ; je me permets de le recommander, il s'y trouve notamment un article très pédagogique intitulé "Faut-il avoir peur de Linux ?" :

(Début de citation) « MIGRATION : Le Libre dans la gendarmerie, un succès ? Le Lieutenant-colonel Xavier Guimard, de la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale, a dressé un bilan du choix du logiciel libre au sein de la gendarmerie. Après avoir rappelé que le recours au logiciel libre était la conséquence de choix stratégiques, définis en 2002, le bilan est fort intéressant et va à l'encontre des idées reçues : "L'opération est quasiment transparente pour les utilisateurs, les deux principales différences [entre Windows XP et Ubuntu] sont les icônes et les jeux. Les jeux ne sont pas notre priorité" (fin de citation)

Suivent des chiffres : 50 millions d'euros économisés depuis 2004 (entre 12 et 15000 licences achetées par an jusqu'en 2004, 27 en 2005) Or, la gendarmerie nationale est-elle paralysée par cette migration ? "Grande muette" ou pas, cela finirait par se savoir non ? S'imagine-t-on que les gendarmes ont tous un spécialiste informatique à portée de la main ? L'argument de difficultés particulières lors d'une migration vers le libre ne tient plus la route...

Concernant la "formation à domicile" évoquée par Mr Grima : les collectivités ne font pas d'économies sur le chapitre "formation" parce leurs agents ont un ordinateur chez eux. Des budgets formation existent, la formation est nécessaire voire obligatoire (continue) et entre ce que croient savoir les utilisateurs, la manière dont ils utilisent leurs logiciels et les nécessités de l'administration, il y a souvent un décalage. Les gens savent à peu près de servir de Word, ça devient plus compliqué avec Excel, PowerPoint, Access, etc. Donc, de toutes les manières, la formation est nécessaire... Mais il n'y a rien de plus à apprendre avec des logiciels libres, il n'y a aucune difficulté supplémentaire, il n'y a pas 50 manières d'apprendre à utiliser un tableur, une base de données...

Concernant l'omniprésence quasi monopolistique de Windaube (pardon pour cette outrance mais quand je paie quelque chose, je suis encore plus exigeant !) et consorts, il faut se souvenir que tout n'a pas toujours été comme ça et qu'il fut une époque bénie où le consommateur se régalait de la diversité proposée.

Il ne faudrait pas "renverser la charge de la preuve" en affirmant que ce sont les consommateurs qui ont plébiscité la situation actuelle et qu'il sont totalement satisfaits ! (en finir avec les problèmes de Winmachinchose, c'est comme en finir avec les kilos, ou avec la cigarette, ça fait depuis 20 ans le bonheur des revues « spécialisées », les fabricants de « patchs » ou d'antivirus ,;o)

(début de citation, de Jacques PALPACUER, ancien PDG d'Exelvision, dans le livre "L'âge d'or... Histoire des micro-ordinateurs", par Philippe ROOSE, chez Cépadues éditions à Toulouse) : "Nous continuons tous d'attendre, quelque fois plusieurs minutes, avant que l'écran Windows ne daigne s'afficher et que le système d'exploitation résidant sur le disque dur soit transféré vers la mémoire vive. C'est un peu comme si nous continuions à démarrer notre automobile bourrée d'électronique avec une manivelle sans cesse modifiée par Microsoft"

Ainsi, j'ai vécu dans les années 80 l'arrivée des micro-ordinateurs (Commodore 64, ZX81, Thomson TO7-70, etc.) et il fallait voir l' "émulation" que cela créait alors... La puissance économique de IBM est arrivée par dessus tout ça, Bill Gates avec MS-DOS et tout le monde s'est rallié à ce standard "universel" (les Mac représentant même pas 10% du marché, même s'ils sont plus puissants et plus fiables)

(début de citation, toujours dans l'excellent livre cité précédemment ) "...les constructeurs de matériel informatique concurrents de IBM trop heureux de pouvoir entrer sur ce marché ont adopté à bras ouverts les standards d'IBM PC et Microsoft tandis que les grandes entreprises traditionnelles d'électronique grand public tels que Sony, Thomson ou Philips se sont retirés du marché ou se sont ralliés au standard IBM PC et Microsoft, Pour couronner le tout, les éditeurs de logiciels ont eux aussi adopté le standard Microsoft, sans mesurer le danger que représentait Microsoft en tant que passage obligé pour le développement futur d'applications standardisées. On avait coutume de dire qu'un informaticien qui recommandait IBM à sa direction ne pouvait pas être accusé d'avoir fait un choix hasardeux. Donc, par peur de mal faire les professionnels de l'informatique se sont naturellement rangés derrière IBM et Microsoft, et les consommateurs innocents ont suivi » (fin de citation)

Je reviens à HADOPI et au « piratage » pour faire le lien avec cette époque fantastique des années 80 (dont je retrouve d'une certaine manière l'esprit de partage et l'émulation donc, grâce aux « install party linux » notamment) : il faut comprendre que dès les années 80, dès les tout débuts de l'informatique domestique où Internet n'existait pas encore, on se passait des cassettes audio (le support de départ du C64 entre autres) sur lesquels se trouvaient des copies de copies de programmes divers et variés ! (Au passage, ça n'empêchait pas d'acheter des programmes dans le commerce et moult journaux ou revues d'informatique, etc. mais on en était au début du filon et les éditeurs étaient sans doute moins gourmands).

Une dernière (petite) citation pour vous faire réaliser ce que je veux dire :

(début de citation) « Téléchargement : Et si nous admettions qu'il n'y a aucune solution ? Le phénomène de la mise à disposition de contenus copyright et du téléchargement illégal est un mouvement tellement ancré dans la nature même des nouvelles technologies qu'aucune mesure technique ne peut aujourd'hui s'y opposer » (fin de citation)

C'est extrait de la revue n°1 (actuellement en kiosque, je n'y ai aucune action et je l'ai achetée ,;o) « NODAL Actualité du droit et des enjeux de la société numérique » : on y trouve plein d'articles rédigés par des juristes spécialisés dans le numérique et c'est imprimé dans le Lot-et-Garonne, pas très loin d'Agen, dans une entreprise qui a comme beaucoup des difficultés en ce moment (je suis un « pirate présumé » économiquement patriote)

Vous voyez, Monsieur Grima, qu'il existe des gens capables d'évaluer le problème dans leur globalité, et qui ne se contentent pas d'un « ça a toujours été comme ça, pas de raisons que ça change » !!! Il faut être optimiste, c'est la force de la jeunesse et elle est beaucoup plus responsable que ce que l'on veut bien faire croire, en nous faisant notamment tous passer pour des "ado pis-que-pendre" (je n'ai déposé ni brevet, ni licence, à reproduire sans aucune modération ,;o)

De l'économie simplement

"Hébert, j'approuve totalement vos précisions."

Quelques décisionnaires approuvent aussi, heureusement. De la théorie à la pratique donc. On gagne du temps à démontrer par l'exemple, la plupart des gens ne connaissent rien de toutes ces problématiques informatiques : il faut simplement proposer des solutions simples, ergonomiques, opposables et qui au final remportent les suffrages. Il faut surtout se dégager, à mon avis, de l'aspect strictement politique pour se concentrer sur le pragmatisme et le factuel. Je ne milite pas, je pratique et si tout le monde y gagne au final, et bien le maire n'a fait que ce que pour quoi il est élu : faire au mieux avec les ressources dont il dispose, pour des services améliorés et pérennes. Soit du BON investissement pour la collectivité. Il faut aussi sortir d'une sorte d"opposition radicale à MS, le fond du problème n'est pas d'être contre mais plutôt de proposer des alternatives solides pour l'intérêt des consommateurs et des contribuables. La loi peut aider en favorisant une concurrence libre et non faussée, les exemples ne manquent pas de situations parfaitement anormales (bouclées) dans l'attribution des marchés publics pour l'heure. Il existe des société spécialisées dans les progiciels pour les collectivités (gestion cadastrale, Etat civil, comptabilité, paye, Cimetières, élections) qui ouvrent leurs codes et utilisent des formats ouverts et inter-opérables. Ces sociétés en livrant des produits de qualité à fortes valeurs ajoutées, existent, mais ne sont pas toujours favorisées par les élus souvent tout simplement parce qu'ils ne le savent pas ou bien sont orientés par le conformisme de leurs propres service informatiques qui ne font pas l'effort de se remettre en question (c'est souvent le cas dans les collectivités locales et même les Centre de Gestion) : c'est cela qui est peu compréhensible ou en tous les cas ne relève pas de la notion d'intérêt général. C'est aussi pour cette raison que cette cause du logiciel libre, dépasse largement le droite ou la gauche mais touche au structurel au fondement même de ce qu'est gérer une service public. Demain cela sera la norme.

Honte sur vous de vous glorifier de la perte de ceux qui vous ont soutenus lors de votre candidature à la maire d'Agen

Shame on you to glory in the loss of those who supported you during your candidacy in mayor of Agen !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Honte à vous Mr GRima

stockage numérique !!!!!!!!!!!!!!!!!!


Avez vous eu cette vrillante idée tout seul ?????????????????

"Archivage numérique", et puis après ?

Sur les deux précédentes contributions :
En Français ou en Anglais, on ne comprend pas bien leur sens : mais c'est aussi cela la liberté d'expression grâce à Internet alors quoi qu'on en pense, merci aux responsables du blog de ne pas avoir "hadopisé" (sauf cas hors la loi, loi validée par le Conseil Constitutionnel bien sûr ,;o)
Cela étant, nous parlions ici de Hadopi, de numérique, d'informatique... Et il ne s'agit pas de pointer ici quelqu'un du doigt et le "tuer" dans le fil de discussion. A chacun sa façon d'argumenter selon ses connaissances, son intuition et ses convictions, la discussion est "ouverte"
Mais "la revanche de la revanche des municipales" ou encore "contre Hadopi, vous avez donc voté contre Sarko alors on vous le fera payer aux prochaines élections" (c'est bien ça n'est-ce pas, perso j'aime bien les "non dits"), c'est totalement hors sujet (et montre au passage le degré de convictions personnelles mais bref, passons, ils n'y a pas que les parlementaires qui sont "godillots", "Mongénéral" pointait déjà la France des "veaux"...)

Sur le stockage numérique :
Monsieur Grima n'a peut-être pas utilisé un terme "canon" lorsqu'il évoque le "stockage" (encore que, on parle de "périphériques de stockage" depuis les débuts de vulgarisation informatique, me semble-t-il) mais sa contribution appelle des questions intéressantes.
Au delà de la problématique des taxes, se pose de toutes façons celle de l'archivage (à court ou long terme) des données. Quelle est la durée de vie physique connue ou supposée des supports d'archivage (de stockage) numériques (DVD, disques durs, mémoires flash) ? La capacité de stockage des supports évoluant sans cesse du fait des progrès dans les supports, ne faudrait-il pas à un moment donné s'arrêter sur un standard unique d'archivage, sans négliger l'interopérabilité ? Comme pour la photographie, faut-il abandonner l'argentique et passer au "tout numérique" (dématérialiser tous les supports papier et tout archiver en numérique) ? Faut-il sauvegarder tous les sites Internet et toutes leurs évolutions (avec l'accroissement exponentiel du trafic, du volume de données) ? Les archivistes pourront-ils exploiter une telle masse d'informations, en auront-ils seulement le temps (qu'ils avaient avec le papier) ? Et l' "état des sources" lors de l'exploitation de ces archives numériques : dès à présent, faut-il mentionner un contributeur (même éminemment pertinent) apparaissant sous un pseudo ? etc. etc.

Sur Hadopi (le fil de cette discussion) :
Le Titanic flotte encore un peu mais le capitaine demande à l'orchestre submergé de jouer encore plus fort. Comme le Conseil Constitutionnel a vidé cette "loi" de sa substance, Madame Albanel voulait tout d'abord des juridictions particulières (les Élus qui se battent pour garder des juridictions de proximité apprécieront, alors que d'autre part des Cours d'appel sont en cessation de paiement dès ce mois de juin).
Dernière nouvelle, pour aller vite et frapper fort, notre ministre de la culture (assise sur un siège éjectable, à moins qu'elle ne postule ouvertement pour le poste de la justice !) voudrait que les contrevenants Hadopi "bénéficient" d'ordonnances pénales : la matérialité de l'infraction étant démontrée (là, on va rire en appel...), on ne les convoquerait même pas, on leur enverrait le jugement et l'amende par le courrier (vive la procédure contradictoire !)
Dans le même temps, des amendes nucléaires sont actuellement infligées à quelques pirates pour bien faire peur à tous (les fameuses "vertus pédagogiques" sans doute) !

Mais enfin, soyons optimistes : les "lignes Maginot", les "murs de Berlin" (le filtrage façon Hadopi fait polémique aussi au pays de l'ordre) numériques sont DEJA contournés, tout ce naufrage bruyant aux frais de la République renforce la cohésion des présumés pirates /o) Et personnellement, je n'en fais absolument pas une affaire politique (ce serait en même temps tellement facile).


Pssst, Monsisur Grima, venez samedi à Bon-Encontre à l' "Install Party Linux" organisé par l'association aGeNUx, vous y serez très bien reçu et si vous amenez votre "bécane", vous repartirez avec des logiciels libres ,;o)

Quid de la constitution et longue vie à l'ordre mondial.

Hébert, Robert "Bill" TORRENT, vos précisions et vos analyses vont dans le bon sens et font avancer la réflexion.

Voici un lien vers une étude sur les Os installés
http://www.presence-pc.com/actualite/Linux-Windows-34798/
On remarque que W…. ne représente pas 95% mais beaucoup moins, il ne faut pas oublier que Mac OS X n’est rien d’autre d’un linux au départ.

En se bornant à regarder le coût instantané d’un changement on oublie que pour biens des administrations les coûts se calculent sur une longue durée (bien que la mode soit de se contenter du coût direct sans réfléchir aux coûts induits), il semble qu’il soit plus facile de ne pas bouger que de faire avancer les choses.

Qu’en au sujet de la loi ADO … il reste des questions !!!
Je pense que l’auteur attend toujours votre point de vue.
http://www.p-s.fr/index.php?post/2009/05/08/Lettre-ouverte-%C3%A0-Monsie...

« je viens de lire l'intervention de "Bill", le discours sur le logiciel libre est intéressant, je pourrais quand même y apporter un bémol. En effet nous sommes pied et poing liés avec le monde "Microsoft" pour un peu plus de 95 % d'entre nous au moins. » Stéphane Grima.

Je me permets aussi d’apporter un bémol, combien sommes-nous dans le monde à utiliser f… comme navigateur web plutôt que IE. Combien sommes-nous dans le monde à utiliser un autre lecteur que W… P. ? Et il y a plein d’autre logiciels dont on ne peut citer le nom qui sont utiliser tous les jours par les citoyens (messagerie instantanée, ftp, dessin, ...) et qui ne sont pas issus du monde payant. Serait-il sage de ne pas vouloir payer alors que l’on peut aider son prochain ?
Il reste toujours la solution du piratage (un logiciel avec licence payante est toujours mieux qu’un logiciel libre ou en partage ?).
Avant de promouvoir des logiciels payants, il serait bon de se poser la question simple et honnête : Existe-t-il un logiciel gratuit qui répond à mon besoin ?

« Je ne vais pas rentrer dans la technique mais il arrive que l'on veuille utiliser un logiciel soi-disant "gratuit" qui ne l'ai finalement pas. Je m'explique, le logiciel est gratuit mais le support est payant et souvent très cher car logiciel rare = compétences rares = prix élevé. » Stéphane Grima.

Alors peut être une mise au point est elle nécessaire, concernant le coût de licence et de support. Il n’existe pas à l’heure ou nous parlons de logiciels payants qui n’impliquent pas un coût de support, la différence avec un logiciel partagé ou gratuit est : soit une participation numéraire, soit une participation morale (débogage, proposition de nouvelles fonctionnalités, apport de codes, …).

« Je crois que le législatif aura toujours un temps de retard sur la société donc, comme d'habitude on essaie de boucher les petits trous, mais pas grand monde pour prendre le problème dans sa globalité et proposer une réponse censée. » Stéphane Grima.

« En effet nous sommes pied et poing liés avec le monde "Microsoft" pour un peu plus de 95 % d'entre nous au moins. Je ne crois pas au hasard, car en effet si les systèmes d'exploitation libre étaient à la hauteur du besoin utilisateur leurs ventes ne stagneraient pas a 3 % depuis 15 ans. » Stéphane Grima.

Il semble qu’il ne soit pas encore facile d’appréhender un monde sans son néomercantilisme (appelé mondialisation et libre-échange de nos jours) et son consumérisme provoqué par des années de consommations effrénées. Tout revient toujours à la même chose, il existe au minimum deux visions du monde futur, l’une proposant le partage et l’autre proposant le commerce à outrance. Je ne peux malheureusement pas distinguer laquelle est la meilleure malgré la lecture d’écrits d’économistes.

Quant à la question de la taxe sur les supports numériques nous ne sommes plus en double peines mais en triple peines. Tu payes une taxe car tu ne peux être qu’un fraudeur. Que devient le droit simple et garanti par la Constitution Française de ne pas être condamné sans preuve. Ce n’est pas une taxe c’est une condamnation.

Maintenant, oui, il faut une certaine discrétion sur l’utilisation de la technologie numérique.
Mais cela intéresse-t-il réellement nos politiques ?

« Ce que le Parlement a fait (les services informatiques du Parlement plutôt parce que pour ce qui est de la majorité des parlementaires eux-mêmes et leur connaissance en informatique, comme on le constate notamment avec Hadopi, c'est "allô la terre"...), votre municipalité devrait pouvoir l'engager rapidement, même partiellement dans un premier temps (et ne pas attendre de devoir acheter de nouvelles licences pour le "nouveau" Windows 7 lorsque les logiciels obsolètes devront être remplacés mais ne qu'ils ne tourneront que sur la dernière mouture Winmachin de Bill Gates, avec la nécessité d'acheter sans doute un parc informatique assez puissant pour faire mouliner tout ça ,o)
Avant d'envisager le problème des supports, il faut d'abord réfléchir à ce problème des formats propriétaires et de licences onéreuses (allez, appelons ça "l'informatique durable" !) » Bill torrent.

Une personne se réclamant du monde informatique devrait normalement être sensibilisée et être plus ouvertes à ce genre de préoccupations.
« Jean Dionis du Séjour : Le rapporteur est élu par la Commission à laquelle il appartient et je suis, avant d'être député, ingénieur en systèmes d'information. » Voir : http://www.journaldunet.com/chat/retrans/040114_dionisdusejour.shtml

Je ne continuerai pas plus loin sur ces chemins qui démontrent en partie le manque de désir et de pouvoir à faire réaliser des changements bénéfiques à notre société et non aux sociétés.

"Honte à vous ...." honte de quoi ?

monsieur de la picouse,

je ne crois pas à avoir honte d'exprimer mes opinions, oui en effet on parle de stockage numérique, c'etait quand meme évident, que l'on ne parlais pas de Cassettes VHS. C'est en discutant avec un collegue que j'y ai pensé, cette taxe etant deja rentrée en vigueur depuis quelques années, je n'avais pas fais le rapprochement. D'ailleurs à propos de copie "pirates", si je me souviens bien il y a une vingtaine d'années nombreux étés ceux qui à l'aide de leurs postes à cassette recopiez des Disques vinyls pretés ou enregistrez les chansons diffusées sur les ondes. Personne à ce moment la n'a légiféré, curieux non qu'aujourd'hui on veuille absolument le faire, ne serait-ce pas le voeux pieux de certains lobbys qui les auraient poussés à glisser une proposition de lois dans l'attaché case d'un ministre ?
Se dont je suis sur quand meme, et que dans cettte affaire ce ne sont pas les employés des multinationales du disque ou du cinema pour ne parler que des plus incisifs, qui verront leurs salaires grimper.

Stephane Grima

Pour faire cours

Monsieur Eric B


je suis le premier à chercher des logiciels libre ou gratuits quand j'en ai besoin et à les utiliser le cas echeant. Par contre il va falloir arreter de ce la raconter avec les gratuits. Les gens qui developpent ces logiciels, et je parle seulement de ceux que l'on peut classer dans les exploitables en production, pas des milliers de logiciels developpés en quelques heures dans un coin, y passe du temps et parfois beaucoup parceque on parle de communauté mais bien souvent c'est l'oeuvre d'un groupe tres reduit de personnes. Parce que le libre ca veut dire quoi ?
que des gens developpent des logiciels sur leurs temps libre. Et vous croyez qu'il se nourrissent seulement des dons qui leurs sont fait ? parmis vous je voudrais bien savoir à l'exception de E B (perfect-man) qui à une fois fais un dons ?

Coopération et ouverture des codes

"Parce que le libre ca veut dire quoi ?
que des gens developpent des logiciels sur leurs temps libre. Et vous croyez qu'il se nourrissent seulement des dons qui leurs sont fait ? parmis vous je voudrais bien savoir à l'exception de E B (perfect-man) qui à une fois fais un dons ?
Stéphane Grima"

J'ai bien peur qu'à vous répondre trop longuement ....
Pour dire simple le livre ça signifie des codes ouverts cher monsieur. Je vous livre le plat, et la recette qui va avec vous permettant de l'améliorer, de la mettre à votre goût. On gagne donc du temps et de la réactivité dans le développement, dans la détection des failles (grâce à une large communauté d'utilisateurs) ... Connaissez vous par exemple ceci ? Pas encore ... ?
http://adullact.net/

Fête de la musique?

"Mais "la revanche de la revanche des municipales" ou encore "contre Hadopi, vous avez donc voté contre Sarko alors on vous le fera payer aux prochaines élections" (c'est bien ça n'est-ce pas, perso j'aime bien les "non dits"), c'est totalement hors sujet (et montre au passage le degré de convictions personnelles mais bref, passons, ils n'y a pas que les parlementaires qui sont "godillots", "Mongénéral" pointait déjà la France des "veaux"...)"

On ne va pas reprocher au Député de ne pas s'aligner sur les vues du conseiller (référence culturelle non?) Jack Lang concernant HADOPI lui aussi en opposition avec sa famille politique ou apparentée ... C'est complexe la politique :-)

Raison... quel que soit le prix ,;o)

Monsieur Grima, sincèrement, sans chercher à vous offenser, je ne suis pas certain que vous maîtrisiez bien le sujet sans cela vous ne verseriez pas dans l'agressivité, comme les arguments de "perfect man" vous déplaisent...
S'il fallait réduire la communauté du libre uniquement à ceux qui passent des heures sur des codes sources ou à améliorer des distributions, il est évident qu'il n'y aurait pas peut-être pas grand monde...
Ce que je veux dire c'est que dans cette communauté, il y a des pros qui gagnent certainement bien leur vie par ailleurs, des autodidactes qui essaient de comprendre comment ça marche (qui compilent des noyaux par exemple, si cela vous dit quelque chose) parce qu'on leur permet de regarder sous le capot et de simples utilisateurs fanas. Tout ce joli monde contribue à sa manière et si ce n'est pas parce que des sociétés écrasent de tout leur poids financier le monde de l'informatique que cette communauté n'existe pas... A vous suivre, il suffirait d'aller chercher un ou deux logiciels libres (lesquels utilisez-vous au fait ?) pour bien comprendre cette dynamique d'échange, de partage, mais c'est un peu réducteur tout de même.
Vous ne démordrez pas de votre raisonnement selon lequel "95% des utilsateurs d'OS tournent sous Winqqchose, y'a une raison" Bah c'est sur que vu comme ça, ça semble imparable ,;o) "Avoir raison quel que soit le prix comme tout le monde a l'air satisfait" ??? La vente forcée de Win sur les ordinateurs dans le commerce, vous connaissez le sujet ?
Nous ne sommes pas au pays des bisounours mais c'est tout de même infernal cette volonté de tout vouloir sans cesse ramener uniquement à l'argent, cette logique exclusivement comptable ! Votre question sur nos éventuels "dons", à quoi rime-t-elle exactement ? A nous dire "vous vantez les logiciels libres mais quelques gars se crèvent et vous, bande de profiteurs, vous ne leur lâchez rien" ? C'est ça ? Quelle curieuse analyse... (et d'ailleurs je fais ce que je veux de mon argent ,;o)
A titre personnel, j'ai utilisé et j'utilise plusieurs distributions libres (Mandriva 2009.1 et Ubuntu 9.04, vous connaissez ?), j'en ai même acheté une Mandriva 2009 Power Pack (contrairement à ce que vous aviez cru initialement, nous n'avons jamais affirmé que "libre" signifiait systématiquement "gratuit" - vous n'entendez toujours pas nos explications Mr Grima !), j'ai adhéré à deux associations soutenant les logiciels libres aussi... Vous voyez bien que, "au bout du compte", il y a des gens qui doivent bien s'y retrouver quand même financièrement...
Il existe peut-être aussi des passionnés qui ne comptent pas vraiment... non ? Si j'étais un pro de l'informatique, je n'hésiterai pas un instant à filer un coup de main pour programmer qui un driver pour une carte vidéo (que le fabricant ne veut pas donner), améliorer un programme, etc. Pour le plaisir quoi !
Si je puis me permettre, il serait nécessaire de vous documenter plus sérieusement (genèse de Linux, associations AFUL, APRIL, AGENUX, la distri Ubuntu qui a un véritable succès mondial, différents livres sur le sujet du libre aussi)... à supposer que cela vous intéresse véritablement, mais... pardon... j'ai comme un doute là...

Bien cordialement à vous

torrent.robert@yahoo.fr

HADOPI III : en route pour le ridicule !

J’ai pris connaissance du projet de loi relatif à la protection pénale de la propriété littéraire et artistique sur internet (il y a un concours sur le titre le plus long ?) et sincèrement, c’est à se demander pourquoi je m’évertue à travailler pour financer un Gouvernement et des conseillers, qui élaborent de si sinistres et risibles textes, à qui le Parlement, pour des raisons x ou y, confère (tôt ou tard) malheureusement (sans se soucier de la France ni même de sa propre crédibilité) le nom de “loi”. (Sans doute pour rabaisser son travail ?)

Allons y ! Qu’on rigole un peu !!!!

L’article 3 du projet prévoit la suspension de l’accès Internet à titre de peine complémentaire. Lorsque l’infraction (et non le délit) est commise au moyen d’un service de communication au public en ligne ou de communications électroniques, les personnes coupables des infractions prévues aux articles L. 335-2, L. 335-3 et L. 335-4 peuvent être condamnées à la peine complémentaire de suspension de l’accès à un service de communication au public en ligne ou de communication électronique pour une durée maximale d’un an, assortie de l’interdiction de souscrire pendant la même période un autre contrat portant sur un service de même nature auprès de tout opérateur.

Bref…Le Gouvernement essaye de faire passer par la fenêtre ce qu’il n’a pu passer par la porte !!!

Le projet de loi ouvre aussi le “droit” (les juges vont être ravis !!!), via le futur article 335-7 du CPI, pour un juge de prononcer la suspension de l’accès internet en plus d’une peine d’amende.

Néanmoins, le juge se voit aussi ouvrir la possibilité de ne se prononcer qu’en “faveur” de la peine complémentaire pour peu que cette dernière entre dans les prévisions de l’article 131-10.

Mais attendez, ce n’est pas tout. Le dernier alinéa de l’article 3 du projet est aussi sympathique !!!

Lorsque le règlement le prévoit (ledit réglement n’existant pas), la peine complémentaire définie au présent article peut être prononcée à l’encontre des personnes reconnues coupables des contraventions de la cinquième classe prévues par le présent code. Dans ce cas, la durée maximale de la suspension est de un mois.

Chacun se souviendra que l’obligation de surveillance de la connexion Internet posée par l’article 336-3 du CPI, et renforcée par la loi HADOPI, n’admettait plus de sanction après la censure du Conseil constitutionnel.

Le Gouvernement veut donc passer outre cette censure. Comment ? Via ledit réglement mystère, qui aurait pour but de punir d’une peine contraventionnelle le défaut de surveillance, et assortirait cette peine d’une sanction supplémentaire, via la suspension de l’accès à Internet par renvoi au nouvel article 335-73.

Le Gouvernement aurait pu s’en tenir à un décret, mais voilà…Un acte réglementaire ne peut poser une peine de suspension de l’accès à Internet. Il faut donc au dit Gouvernement réussir à convaincre le Parlement (combien de godillots ?) de prévoir une telle sanction. Pour mettre en oeuvre la future contravention de défaut de surveillance de l’accès Internet, il faut en effet l’aval du Parlement.

Le problème, c’est…Qu’en France (au moins) il y a une Loi Fondamentale ! Et une fois de plus l’Exécutif (avec le concours du Parlement) désire la piétiner !!!!

La question est donc posée : le Parlement va t il enfin être digne de sa mission législative…Ou bien, en jouant les courtisans ou les serviteurs, fera t il son possible pour faire passer une loi inepte, qui au passage tente de contourner la censure des Sages, c’est à dire la Loi Fondamentale du pays ?

Car ce projet de loi s’avère aussi dispendieux, inefficace, et stupide, que ses précédents (HADOPI I, HADOPI II) !!!! Et tout aussi anticonstitutionnel !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

1) Violation de l’esprit de la loi

Il s’agissait à l’origine de substituer une riposte graduée au risque d’une peine d’emprisonnement en cas de téléchargement illicite. On obtient au bout du compte un arsenal pénal de concours.

Et deviner contre quoi lutte HADOPI III ? La contrefaçon !!!! Conclusion : la DADVSI ne doit elle pas être supprimée ?

Hier on luttait contre la contrefaçon seule…Demain on souhaite le faire contre la contrefaçon + l’obligation de surveillance + la suspension de l’accès à Internet. Cela va décharger les tribunaux !!!!!!!!!!!!!!!! Surtout que fidèle à lui même, le Gouvernement ne considère pas bon d’augmenter le budget de la Justice ! Plus de boulot, moins de moyens !! Youpi !

2) Retour de l’HADOPI I…Et de la présomption de culpabilité

Le premier article confère aux membres de la commission de protection des droits ainsi qu’à ses “agents habilités et assermentés” la possibilité de constater des infractions pénales.

Les membres de la commission de protection des droits, ainsi que ses agents habilités et assermentés à cette fin dans les conditions déterminées par décret en Conseil d’État, peuvent constater les infractions prévues au présent titre lorsqu’elles sont punies de la peine complémentaire de suspension de l’accès à un service de communication au public en ligne et de communication électronique. Ils peuvent en outre recueillir les observations des personnes concernées. Leurs procès-verbaux font foi jusqu’à preuve contraire.

Bref, un citoyen devra prouver son innocence, et non le contraire. (L’Etat ou l’HADOPI prouver sa culpabilité) Et cela non seulement en matière de contrefaçon, mais aussi sur le plan du défaut de surveillance.

Bref…Le Gouvernement essaye, ni plus, ni moins, que de violer la décision du Conseil Constitutionnel, autrement dit d’attenter à la Constitution (avec ses gros sabots)

Rappel :

“Considérant, en outre, qu’en vertu de l’article 9 de la Déclaration de 1789, tout homme est présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable ; qu’il en résulte qu’en principe le législateur ne saurait instituer de présomption de culpabilité en matière répressive ; que, toutefois, à titre exceptionnel, de telles présomptions peuvent être établies, notamment en matière contraventionnelle, dès lors qu’elles ne revêtent pas de caractère irréfragable, qu’est assuré le respect des droits de la défense et que les faits induisent raisonnablement la vraisemblance de l’imputabilité ;

Considérant, en l’espèce, qu’il résulte des dispositions déférées que la réalisation d’un acte de contrefaçon à partir de l’adresse internet de l’abonné constitue, selon les termes du deuxième alinéa de l’article L. 331-21, ” la matérialité des manquements à l’obligation définie à l’article L. 336-3 ” ; que seul le titulaire du contrat d’abonnement d’accès à internet peut faire l’objet des sanctions instituées par le dispositif déféré ; que, pour s’exonérer de ces sanctions, il lui incombe, en vertu de l’article L. 331-38, de produire les éléments de nature à établir que l’atteinte portée au droit d’auteur ou aux droits voisins procède de la fraude d’un tiers ; qu’ainsi, en opérant un renversement de la charge de la preuve, l’article L. 331-38 institue, en méconnaissance des exigences résultant de l’article 9 de la Déclaration de 1789, une présomption de culpabilité à l’encontre du titulaire de l’accès à internet, pouvant conduire à prononcer contre lui des sanctions privatives ou restrictives de droit.”

Bref, HADOPI III prévoit, en donnant foi aux PV des membres de la commission des droits et de ses agents assermentés, que le citoyen devra apporter lui même la preuve de son innocence.

Bref, voici un texte dont la seule ambition semble être de sanctionner le défaut de surveillance de la connexion Internet. Et pour cela, HADOPI III a été étendu à la matière délictuelle de la contrefaçon.

3) La Constitution violée

Le Législateur ne manquera pas de rappeler (s’il en a le courage ?) au Gouvernement…Le principe de la légalité des délits et des peines. Et - au passage - qu’il n’est pas une chambre d’enregistrement…Mais bien une Institution républicaine, mandatée pour faire la LOI. (Si possible, correctement)

En vertu de ce principe, les sanctions pénales résultent de textes clairs et précis. Or…Comme dit plus haut, on demande au Législateur de prévoir une possibilité de sanction en laissant au pouvoir règlementaire le soin de décider les infractions auxquelles cette sanction s’appliquera. Peu importe la légereté ou la lourdeur de la peine…La question n’est pas là. Ceci s’appelle un viol de la Constitution !

Bref, si le Législateur pouvait demander au Gouvernement de bien vouloir rédiger AVANT son règlement, pour que le Législateur puisse se prononcer en conscience, et non abusivement…

Gardien naturel de la Déclaration de 1789 - même si les parlementaires ne connaissent à l’évidence pas ses articles !!! - le Parlement ne manquera pas de constater que l’HADOPI III viole aussi, superbement, le principe de la liberté d’accès à internet (qui est une condition de l’exercice de la liberté d’expression) !!!

Le Législateur pourrait rappeler au Gouvernement que le Conseil Constitutionnel a été face à un dilemne lors de l’examen de la “loi” HADOPI I : fallait il faire primer la propriété ou la liberté ? Le Conseil Constitutionnel a tranché en faveur de la Liberté d’expression.

Comme toute Liberté, celle d’expression peut être atteinte, si elle porte préjudice à une autre liberté FONDAMENTALE (telle que la propriété) mais encore faut il trancher entre les deux libertés fondamentales. Or…Le Conseil Constitutionnel a tranché.

Suspendre l’accès à internet pour sanctionner une contravention (oui, vous avez bien lu, une contravention) ne peut, dès lors, qu’être anti constitutionnel ! Car si la liberté d’expression pouvait, éventuellement, s’incliner devant le droit de propriété, une liberté fondamentale ne saurait, en revanche, perdre devant une…Contravention ! Laquelle ne peut être émise que par décret. Dans l’ordre juridique, une liberté fondamentale, inhérente à l’identité constitutionnelle de la France, ne saurait être atteinte par un…Décret ! Voire même par une “loi” ordinaire.

On terminera avec un argument non juridique, mais politique. Les Sages sont des humains. Soucieux de ne pas anéantir complètement Mme Albanel, le Président Sarkozy, et M. Fillon, qui défendaient apprement une loi stupide, onéreuse, et inefficace…Ils se sont contentés de censurer le plus grave, dans la loi.

Mais cette mansuétude pourrait ne pas durer, si le Gouvernement, avec l’appui de la “majorité”, décident de faire passer l’HADOPI I bis, en faisant croire qu’il s’agit d’un nouveau texte…Qui au passage ne tient aucun compte des exigences du Conseil Constitutionnel !

Cette pitoyable tentative de contournement d’une décision qu’il vient de prendre, pourrait donc s’avérer suicidaire pour le Gouvernement, le Président, et le nouveau Ministre à la Culture. Car, en règle générale, personne n’aime être pris pour un couillon.

Surtout pas deux anciens Présidents, et un ancien de l’Assemblée Nationale, qui connait assez bien son droit !

Mais bon, avant de contraindre les Sages à replancher sur HADOPI I bis (avec l’assurance de se prendre les mêmes baffes, mais en plus piquantes cette fois ci) peut être les amis du Gouvernement, c’est à dire la “majorité” PARLEMENTAIRE pourrait faire l’effort de dire “non” à ce projet de loi HADOPI I bis !

Le Législateur pourrait, par ex (grande innovation !!!) proposer à ses collègues (notamment ceux chargés des questions juridiques) de….Faire respecter la décision du Conseil constitutionnel, non seulement sur la nécessité du juge mais également sur la présomption d’innocence.

Oui…Je sais, c’est un challenge difficile. L’urgence est maintenant de convaincre les députés de la majorité qu’il faut arrêter de bafouer les droits fondamentaux. Une mission “impossible” pour le Législateur Dionis ?

Comment se fait il que mise à part une brochette de parlementaires, le Parlement de 2009 ne se considère pas comme l’héritier, et donc le défenseur naturel, de la Déclaration de 1789 ?

C’est pourtant grâce à cette Déclaration, que l’Institution la plus puissante de France s’appelle…Le Parlement. Même si celui ci l’ignore…De toute évidence.

HADOPI l'ancien monde

Au fond, ne pas faire confiance au peuple revient objectivement et symboliquement à ne pas croire en la démocratie et à lui porter atteinte. C'est vrai, internet ouvre la voie à de nouvelles opportunités, mais nous ne somme qu'à un moment et encore au début de l'usage, des pratiques et de tout ce que la mise en réseau globalisée aura comme conséquences sur l'avenir de l'humanité. Ce qui est grave dans l'esprit de la loi Hadopi, c'est qu'elle stigmatise au fond ce qui est le modèle même de ce qui fonctionne le mieux et possède une croissance soutenue. L'internet est une course ininterrompue et inexorable vers la gratuité et ce n'est que le début. Dans peu de temps tout ce qui sera payant sera concurrencé par le gratuit et c'est ce dernier qui aura le dernier mot. Imaginez le nombre de ressources dont chacun d'entre nous dispose par le simple usage et le coût d'une simple ligne ADSL, par rapport seulement à ce dont nous disposions quotidiennement et en payant proportionellement il y a 20 ans. Ce n'est donc qu'un début. Disons le simplement, les politiciens et les institutions n'ont pas compris un modèle qui est susceptible de remettre en question leurs façons de voir et de faire, la gouvernance de l'Etat et de ses administrations, et c'est sans doute cela le plus grave. En traitant les individus comme des masses (je suis donc, moi, vous, considéré comme susceptible d'être dans le lot des contrevenants), les politiques ne peuvent s'attendre à recevoir en retour la confiance et la considération qui sont aussi des piliers cardinaux de la démocratie. Une telle politique peut se concevoir en Iran ou en Chine, plus difficilement dans nos démocratie occidentales.

Car c'est tout de même extraordinaire et un comble, alors que les citoyens devraient exiger plus de transparence des services publics, des politiques, de l'Etat qui sont à leur service, nous assistons à une défiance caractérisée de l'Etat et du politique vis à vis des citoyens. Où est la réciprocité qui fonde la confiance, qui est en défaut et qui gère au final le destin collectif de notre pays dont nous connaissons moult avatars?
Et qui paie ou paiera la facture au final?

Si le pouvoir (économique ou politique) confisque le pouvoir et la faculté de jugement des citoyens, alors à leur tour ils chercheront à s'en éloigner, à s'opposer, en un mot ils chercheront de nouveaux maîtres ou de nouvelles entreprises.
Si les politiques ne font pas confiance aux citoyens, ceux-ci ne leurs feront pas confiance non plus.
C'est naturel et légitime et inutile faire des études coûteuses et compliquées pour comprendre cet abécédaire de la démocratie : dans une démocratie nous devrions aimer nos hommes politiques : la haine du politique normalement ne devrait être le triste et exclusif apanage que des dictatures. Aimons-nous nos homme politiques, avons nous confiance en eux? Hadopi va dans quel sens, que touche t-il au coeur?

Comment alors s'étonner du dénie de démocratie lorsque les citoyens ne participent plus aux élections comme ils le devraient, s'étonner de 'l'incivisme, évaluer la morosité ambiante d'un peuple condamné à subir à la fois des difficultés inhérentes à la réalité économique du monde mais aussi à des vices structurels et profonds dans notre pays? La faute est là, dans l'esprit.

La réalité c'est que l'industrie du cinéma n'a toujours pas effectué véritablement sa transition du monde physique au virtuel et c'est cette inadaptation globale qui lui fait rencontrer "le monde économique réel" et pousse l'Etat à faire exactement ce qu'il ne faut pas faire suivant un syndrome maladif typiquement Français : freiner, barrer, légiférer contre alors qu'au contraire il faut être positif, favoriser l'innovation, acter de la volonté des gens et s'adapter.

Les producteurs de films pourraient faire d'immenses profits en tirant des marges infimes sur les ventes (film quasiment gratuit) mais en organisant méthodiquement les contenus de diffusion tout en profitant d'une immense plus value publicitaire apportée par l'importance exponentielle des flux : ils sont encore dans l'ancienne économie et la France est aussi dans l'ancienne gouvernance. Je fais le pari que cette loi ne favorisera en rien le diffusion et la protection de la cinématographie Française. Bien au contraire, cette logique du fort Knox de la culture sera peut-être sa tombe.
D'autres auront beau jeu d'inonder le web de films gratuits et traduits dans toutes les langues et cela leur rapportera beaucoup d'argent : nous n'en sommes plus très loin.

J'étais contre la loi Lang sur le livre et je suis contre Hadopi : même combat, même cohérence et au final, mêmes conséquences.

Hado pique à l'assemblée

Aujourd'hui nous assistons à un superbe travail tactique du Député à l'assemblée avec une décision franche et nette au sujet d'Hadopi : « sauf modification substantielle, je voterai contre ce projet de loi. » a t-il dit. Et ce n'est pas une parole en l'air.
Twitter commence à bruisser. Cet après midi à l'occasion du premier débat ouvert sur le site de l'Express réunissant Benoit Hamon, N. K.M et Alain Lambert, nous n'avons pas entendu quelque chose d'aussi précis de la part de défenseurs des NTIC, sinon rien sur le sujet et malgré les nombreuses questions des internautes. Cela serait bien utile enfin que le gouvernement regarde un peu et écoute raisonnablement du côté des compétences de l'ultra-Garonne sur ces différents sujets.

Etes-vous "baiilonné" par votre groupe à l'AN, Mr le Député ?

Est-il vrai, Monsieur le Député, que vous êtes "baillonné" par le groupe Nouveau Centre à l'Assemblée Nationale, concernant Hadopi ?

Référence :

http://www.numerama.com/magazine/13507-Frank-Riester-passe-le-plat-a-Fre...

Justice sera rendue.

En tous les cas on connait des Députés de la majorité plus ou moins déclarés (bruits de couloirs) mais qui sur le fond sont franchement hostiles en l'état à Hadopi, un exemple : Yannick Favennec (UMP)
Il existe donc des connections transversales au plus haut niveau de la représentation nationale sur le sujet. Et si nous nous replaçons au niveau Européen (et son Droit) là il n y a même pas à se poser la question. Le Député vient de prendre date devant la représentation nationale : l'avenir lui donnera raison d'autant plus qu'il ne semble non pas désavoué par son groupe mais bien identifié comme un des meilleurs spécialistes de ces questions. Là où nous pourrions voir un paradoxe dans cette situation, il convient plutôt de relever le symptôme et une révélation : personne n'est dupe. Affaire à suivre durablement.

Une image qui parle dans l'actualité

Le Député Yann Favennec commente ainsi :

"Hémicycle clairsemé cet après midi pour discuter d' Hadopi à l Assemblée. Comme quoi le débat met beaucoup de mes collègues UMP mal à l aise"

Et il photographie en direct:

http://twitpic.com/b7oiy

Merci à lui pour son franc parler!

http://www.yannickfavennec.com/

Une conférence vraiment intelligente et utile

Je vous invite à écouter la conférence (très riche) de Serge Soudoplatoff dans laquelle il évoque aussi ce problème des Droits et en quoi le vieux modèle (DRM etc ..) est irrémédiablement condamné.

http://fr.readwriteweb.com/2009/08/02/prospective/comment-internet-redef...

Je recommande le lien donné par Hébert, vous ne le regretterez pas si cela vous intéresse vraiment

Merci pour ce lien Hebert... je me suis littéralement régalé
Baignant dans l'informatique depuis l'âge d'or des années 80, je percevais intuitivement tout ce qui a été dit par Serge Soudoplatoff mais cela faisait un moment que je cherchais un texte, une référence, des exemples précis qui décrivent à quel point Internet n'a pas fini de bouleverser les usages, tant dans les modèles économiques que dans la vie quotidienne...

En complément, voici le lien du site perso de l'intervenant :

http://www.almatropie.org/blgg/about/

et celui du livre qu'il a écrit, intitulé "Avec Internet où allons-nous ?", disponible en téléchargement :

http://www.soudoplatoff.com/li2004/index.htm

Enfin, ceci :

"Serge Soudoplatoff, professeur associé à l'Ecole Supérieure des Géomètres et Topographes (école dépendant du CNAM), est aussi le fondateur et président d'Almatropie, association vouée à la promotion des usages d'Internet. Aujourd'hui âgé de 54 ans, Serge Soudoplatoff a adressé en janvier dernier une lettre ouverte à Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM), toute nouvelle secrétaire d'État à la prospective et au développement de l'économie numérique à l'époque.
Le président d'Almatropie a ainsi répondu et argumenté à propos de la phrase suivante de NKM : « Le téléchargement illégal fait mal, ça détruit ». Pour l'ex-pensionnaire de Polytechnique, NKM ne voit pas « où sont les vrais problèmes du numérique ».

http://www.pcinpact.com/actu/news/49596-lettre-ouverte-nathalie-kosciusk...

Au final, que peut-on penser dans le cas de l'industrie du disque, sinon et d'autres que moins l'ont déjà dit par ailleurs, son modèle économique est totalement obsolète et que ce n'est pas une loi, fut-elle Hadopi 3 ou 4, qui la sauvera ? (et le tour de l'industrie du livre viendra, si elle n'essaie pas de s'adapter comme celle de la presse).
Monsieur le Député, le positivisme forcené, l'édiction permanente de nouvelles normes d'une improbable "régulation" mèneront de toutes façons à une impasse. Et nos concitoyens apprennent à ne plus avoir peur, étant entendu que la prétendue "pédagogie" de Hadopi repose uniquement sur la célèbre "peur du gendarme"...

Voilà, c'est un peu long mais sans je de maux ,;o) n'est-il pas "Sbub"...

Débat sur la gratuité

En perspective écouter ce débat sur le "gratuité" de la presse.
http://catchup.france24.com/fr/node/112796

Là aussi de grands chamboulements sont à venir et inévitables.
Non abordé dans ce débat, le cas de la presse spécialisée d'analyse à haute valeur ajoutée (finances, médecine, Recherches etc ..) qui est de facto payante sur le web.

De mon point de vue une piste à suivre serait d'imaginer dans un avenir plus ou moins lointain, une concaténation hebdomadaire de la presse Française d'information - éditions nationales et régionales - sous forme numérique et payée au titre du service public, du Droit à une information libre, diversifiée, et indépendante. Cela constituerait une économie réelle pour le consommateur d'informations (et l'environnement) par rapport à l'édition papier.

Bref retour sur les logiciels libres... en attendant septembre et le retour du vilain Hadopi

Ce n'est pas un hors sujet par rapport à Hadopi car cela concerne bien ce que l'on appelle les "enjeux numériques", ainsi que le montre d'ailleurs Serge Soudoplatoff avec ce livre dont je vous ai donné la référence précédemment (si vous ne le lisez pas alors qu'on peut le télécharger gratuitement et légalement, grâce à son auteur, vous n'avez aucune excuse ,;o)

Ainsi, à propos de logiciels libres, regardez plutôt ceci (oui, je fais du lobbying et c'est encore plus fort car je n'y gagne strictement rien (redite)) :

http://www.ac-amiens.fr/inspections/80/amiens_ais/ash/spip.php?article46

Au fait, vivement septembre pour voir quels sont les députés qui vont voter Hadopi 2 !!! Conseil Constitutionnel or not Conseil Constitutionnel ? Qui veut échanger son "empire" contre une loi "pédagogique" (le grand méchant loup Hadopi) ?

L'internaute : "Hadopi, y es-tu, que fais-tu ? "

Hadopi : "Je flashe ton IP..."

Au fond, ne nous prendrait-on pas quelque part pour des... ..... enfants ???

UN PEU DE SERIEUX .JE VOUS LE DEMANDE !...

Quel est ce site que je decouvre la !!! INTOLERABLE
Comment peut on on ecouter telles niaiseries ,des jeux de mots
pas vraiment marrant ,je m'attends a plus de serieux sur ce site ;
comme disait Mr BALLADUR APRES SON ECHEC aux élections :
TAISEZ VOUS JE VOUS DEMANDE DE VOUS TAIRE ! ceci est dit ;-)

Bien ,je voit qu'on s'interesse enfin a l'ALSACE et la LORRAINE
(tres bonne biére de MARTINIQUE ,pour les conaisseurs ) ces deux
régions auraient eu des problèmes avec les tétons ? ( mamite ?)
Je suis par contre d'accord avec :vive les logarythmes libres ;oui meme les cosinus ,les sinus-ites ,et ceux qui prennent la tangeante

Je recommande le lien donné par bert-He , voila enfin du sérieux
Par contre je suis desagreablement surpris ,meme choqué que les
mots des rateurs : STEPHANIE et NICOet iRONIE acceptent celui qui se cache lachement sous le pseudo de bubs , il ne fait rire que son clavier, faites le traire comme dit l'ane a gramme sbub (6 -clone ? )
et encore ! j'ai vu precisé par un membre de ce BLOG-BUSTER
qu'il faisait des SALMIGONDIS!!! il paye la patente pour ce salami de ragondin? faut prevenir les HERGE ,vont s'occuper de son kass comme pour patricia KASS Je vais voir cela par le biais de LINUX
(ancien copain de guy LUX (ma fille l'aurait dans sa PS3 et on en savait rien ,on ne peux se fier a personne ) ,;o)
Il y a un blogueur qui serait 1 TROLL ? sait-il que ces gentils personnages (GNONDPOM TYNETH ...)envoyes par MOURRIER
mangent de la cérumen ? ça fait réfléchir !
Bon puisque je me fais engueuler chaque fois ;je vais faire gagner du temps a ceux la ..non non pas de merci ;je ne fais ke reprendre les envois et un peu de moi ;o)
bubs ,enfoiré ethylique , a la prose FREUDIENNE tu ne nous fais pas rire ; on comprend ke des dalles (je vais aller jouer a la marelle)
tu as 1 discours de l'eau gorret hic ; drogué a la fumette (c ki ka dichat ? ) enf...é va : cela veut dire enfant,é ;enfin je crois ,vas acheter le manchot TUX ; BON CA SUFFIT POUR LES INSULTES ,;:) (?)

Bon mais ne dites pas que je travaille pour la banque SUISSE
b.UBS chinon jarret des ennuis avec les RICAINS , couac on va donner des noms mais on n'aura pas d'amende Voir htpt banque ubs
Derniere chose j'ai vu sur ce blog ça y va la BOSSE A RELIRE ! dans les genes ? la ou il y a des genes ya pa d'plaisir ?
JE SUIS D'ACCORD ,faut 1 révolution rejoigneZ moi sur mon site :
e mail : htpt bubs . DE HAUTE CLOUQUE @mandarine.fr
OK c NUL ARCHINUL a scier (?) ne mémé pa mais gueulez patrofort cé pamafot ,pas culturisé (toujours en jachere ) fallé pa lir et zapper coma la télé ,et HADO PIS la dedans ? hein !

pfiou ,on comprends rien a ces salmonelles ,zavé raison ,VITE LES VACANCES AUX USA

BRAVO POUR CE COUP D'ECLAT QUI A REVEILLE UNE PARTIE DES FRANCAIS ; DESORMAIS AU LIEU DE REGARDER DES FILMS DEBILES, ILS PASSERONT DU TEMPS A S'INSTRUIRE POUR SORTIR DE LEUR CAVERNE.

La défense de la culture était aussi un écran de fumée pour tenter de mettre encore un peu plus la main sur le média internet en pénalisant son emploi. Ce processus s'est engagé depuis longtemps maintenant.

Nous serons donc de plus en plus vigilent lors de son utilisation et dans l'hébergement de nos informations, comme nous serons vigilent face aux monopoles des moteurs de recherche et de certains fournisseurs de services " gratuits " .

Que les médias de masse se ramassent, et avec eux leurs lots de pantins singeant l'artiste ou le journaliste. Ils polluaient la culture.

Il nous reste à vaincre le syndrome du singe à présent ; il nuit à notre épanouissement.

Française, français, vive l'altérité, vive l'entropie, vive la vie.

Merci

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