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Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire

Euthanasie : faire preuve de sagesse

Publication : 11/03/2007  |  19:52  |  Auteur : Jean Dionis

Cette semaine, je souhaite quitter – brièvement- le débat politique et débattre avec vous d’un enjeu humain capital : la fin de notre vie.

Avant un procès à Périgueux cette semaine et en pleine campagne présidentielle, plus de 2.000 médecins et infirmières – dont certains proches de nous, je pense à Michel Lauzzana, médecin à Bon-Encontre - ont affirmé dans un manifeste avoir "aidé des patients à mourir avec décence" et appellent à dépénaliser l'euthanasie. Leur démarche m’interpelle. Alors, commençons par les écouter....

"Parce que, malgré des traitements adaptés, les souffrances physiques et psychologiques rendaient la vie du patient intolérable, parce que le malade souhaitait en finir, nous, soignants, avons, en conscience, aidé médicalement des patients à mourir avec décence", affirment les signataires du manifeste paru jeudi 8 Mars dans le Nouvel Observateur et le quotidien Sud-Ouest.

Or, il se trouve qu’en tant que parlementaire nous nous sommes saisis de ce problème, notamment à la suite du drame vécu par Vincent Humbert, sa mère Marie et leur médecin traitant, mais aussi parce qu’en France, 100.000 personnes mouraient chaque année parce qu'on débranchait un respirateur, comme le relevait l'ancien ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy pour justifier, avant la loi d'avril 2005, la nécessité de légiférer.

C’est l’honneur du parlement d’avoir fait de manière consensuelle et unanime, un vrai travail de fond, par le biais d’une mission d’information parlementaire, se mettant à l’écoute des experts médicaux, mais aussi des personnalités morales et religieuses de notre pays.

A l’issue de ce travail en profondeur, Jean Léonetti, président de la mission d’information parlementaire, déposa une proposition de loi, qui fut adoptée – fait rarissime à l’assemblée nationale – à l’unanimité (548 pour, 3 abstentions, 0 contre….)

Cette loi permet aux médecins de "limiter ou d'arrêter un traitement inutile, disproportionné", en tenant compte de la volonté du malade ou après avoir consulté une personne de confiance ou des "directives anticipées" qu'il aurait formulées. Mais, elle exclut formellement toute aide active à mourir. Et c’est le cœur du débat …….
En effet , jugeant "insuffisantes" les améliorations apportées par la loi sur la fin de vie d'avril 2005, les signataires de l’appel du 8 Mars et l'association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), que j’ai rencontrés à plusieurs reprises et avec qui j’entretiens localement un dialogue très digne, reprochent à ce texte de se limiter à "laisser mourir" en ne donnant au patient qu'une "voie consultative" et non décisive et réclame que "l'aide active à mourir" soit reconnue par une nouvelle loi et a invité les candidats à la présidentielle à se prononcer.

Alors que faut-il en penser ?

D’abord que le débat est légitime et qu’il ne faut en aucun cas s’en offusquer ou en avoir peur. Les progrès de la médecine – aussi bien dans les techniques de réanimation que dans la lutte contre la douleur- changent en permanence les données de ce débat et il convient naturellement de les prendre en compte.

Ensuite, qu’il faut faire preuve de sagesse dans ce domaine ultra-sensible.

Parlons clair, j’ai approuvé les principales avancées de la loi :

Oui, les actes médicaux ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable et obligation de dispenser des soins palliatifs.

Oui, il est désormais possible d’administrer de traitements anti-douleurs efficaces au malade en fin de vie même si cela entraîne une mort plus rapide.

Oui enfin, la décision de l’arrêt de traitement du malade inconscient doit être prise de manière collégiale (malade, personne de confiance, famille, médecin), avec le respect par le médecin de la volonté du malade en fin de vie et notamment de ses directives anticipées relatives à la fin de sa vie et avec l’utilisation des soins palliatifs pour sauvegarder la dignité de la personne mourante.

Mais, je suis opposé à l’idée de donner au seul malade la décision quant à l’arrêt de sa vie ainsi qu’à celle de légaliser l’aide active à mourir pour le corps médical.
Pendant tout le débat parlementaire, j’ai essayé de garder le cap entre l’ouverture aux nouvelles donnes médicales et la conservation de points d’ancrage éthiques forts.

La vie a fait que j’ai été confronté tôt à ces moments douloureux. J’avais 12 ans, lorsque j’ai vu ma mère emportée dans des souffrances terribles par un cancer implacable. Plus près d’aujourd’hui, je n’étais qu’un jeune homme, lorsque mon père perdit toute lucidité à la suite d’un accident vasculaire cérébral qui devait l’emporter après 14 mois d’agonie. Pendant toutes ces épreuves, ma famille et moi avons gardé le cap à l’aide des deux points d’ancrage ethique que sont le « tu ne tueras point » et « tu honoreras ton père et ta mère » (y compris bien sûr à la fin de leur vie…...)

Je crois très profondément qu’il serait dangereux d’aller contre ces piliers de sagesse.

Ne nous trompons pas et ne faisons pas preuve d’angélisme. Autour de la mort, se nouent tous les conflits d’intérêt et la tentation eugénique n’est pas un fantôme du passé. Elle sera malheureusement à combattre demain...

Alors, faisons preuve de sagesse, au sens philosophique du terme. Pour le moment, donnons sa chance à la loi d’Avril 2005. Avançons, mais prudemment et les yeux ouverts….

@ +

Amitiés,

Les réactions

Faire preuve de respect des liberté individuelles

"Mais, je suis opposé à l’idée de donner au seul malade la décision quant à l’arrêt de sa vie ainsi qu’à celle de légaliser l’aide active à mourir pour le corps médical."

Chacun à la propriété privée de son corps. Je dénie le droit à un tiers et encore moins à un Etat ou une église de se substituer à ce principe souverain et premier de la liberté individuelle. Si en conscience ou poursuivant sa volonté, un malade veut abréger ses souffrances et partir je ne vois pas suivant quels principes infernaux ont pourrait se substituer à sa volonté souveraine. Il est offert le droit d'avorter qui correspond à la destruction "en conscience" d'un individu y compris sain (indivis), et on interdirait le droit de choisir et de donner les moyens légaux et techniques de partir dignement pour un malade en fin de vie? Tout ceci n'est pas cohérent et teinté d'hypocrisie : tout le monde n'a pas les moyens de s'exiler en Suisse pour pouvoir bénéficier du soutien psychologique et de l'aide technique soit de compétences, pour ceux qui veulent abréger dignement et confortablement leur existence. Il serait plus profitable de respecter la volonté ultime des individus et de légiférer dans ce sens.

re Euthanasie

Par expérience, il ne m'est pas arrivé qu'une personne écoutée, calmée contre la douleur, apaisée par un geste approprié, maintienne sa demande d'être euthanasiée.
Il faut savoir qu'il existe ds soins énergétiques, dont le Reiki,qui apportent un grand apaisement par élévation vibratoire. Les scientifiques se penchent sur les moyens d'obtenir des preuves de ces changements vibratoires au vu des résultats obtenus. Ma carrière m'a amenée à expérimenter des techniques et à faire de nombreuses recherches.Il en est ressorti plusieurs ouvrages que je mets àdisposition sur le net.Le site est en préparation.Jevous propose de vous envoyer des extraits de mon vécu "ordinaire"en attendant. Il est vrai que nous devons rester "ordinaires" pour ne pas être taxés de sectares! Or,qui est sectaire? Celui qui cherche et qui ouvre ses espaces? Ou celui qui juge et qui lui dénie ce droit?
Amitiés et voir mail +doc personnels

Euthanasie

Faire preuve de sagesse, tel est le titre de votre blog!

Pour autant, j'aurais aimé qu'il puisse s'intituler "Faire preuve d'humanité".

En effet, et malheureusement, je ne retrouve pas cette notion dans les propos que vous citez.

Certes, votre préambule (tout comme votre fin) est méritoire. Cependant il me semble que l'être humain a plus de comisération vis à vis de son propre animal domestique (qui ne pense pas et qui est donc, a priori, dans un état d'inconscience) qu'envers son propre concitoyen, son propre Frère, sa propre chair, lequel, lucide (et donc conscient), demande d'en terminer avec ses souffrances et le spectacle de sa déchéance (fût elle proche ou dans un avenir certain) pour sa famille et ses intimes....

Refuser ce droit de mourir dans la dignité, car c'est ainsi que j'interprête vos propos, ne me paraît pas de bon sens et pour le moins surprenant.

Certes, la souffrance peut être désormais "maîtrisée"par le biais de substances dites "prohibées". Or, au nom de cette pseudo "maitrise" de la douleur, vous refusez semble-t-il d'accorder aux personnes, conscientes de leur état (puisque elles ne souffrent peut être pas encore trop), le droit d'en terminer avec cette mascarade de ce qui représente leur fin de "vie" et qui savent que leur dégénéresence, disons plutôt la dégradation de leur aspect physique et/ou mental, provoquera à terme d'immenses dégâts dans la mémoire individuelle ou collective de leur proches.

N'oubliez pas que ces perspectives de dégâts physiques et/ou mentaux sont insupportables pour eux mêmes et encore plus pour leus proches.

Alors, de grâce, laissez les "malades" dits conscients s'exprimer.

Si je ne puis que partager votre souffrance et votre douleur d'adolescent d'avoir perdu votre mère à l'âge de 12 ans puis, quelque années plus tard, votre père des suites d'un AVC, je ne peux objectivement pas faire le même rapprochement quant à leur disparition

L'une, consciente, a dû certainement subir les pires des douleurs tout en supportant l'inconscience des autres, l'autre, a priori inconscient, s'est peut être éteint dans des douleurs "conscientes".

Le mot "fin" ne s'est pas écrit de la même manière, vous en conviendrez certainement.

Alors, de grâce, arrétons cette hypocrisie qui consite à ne pas vouloir prendre en compte toutes les formes de douleurs, fussent elles conscientes ou inconscientes, fussent elles physiques et/ou mentales. Il n'est donc plus question ici de faire preuve de sagesse, de bon sens mais plus simplement d'humanisme.

J'ai également perdu mes parents dans des circonstances quasiment similaires aux vôtres. J'aurais cependant aimé, si l'on m'en avait laissé la possibilité, pouvoir choisir une "sortie" différente pour chacun d'entre eux....

Enfin, y a t-il des douleurs moins justiciables ou plus justifiables que d'autres?

N'oubliez pas : "Fiat voluntas tuas...." ne s'adresse pas qu'aux volontés divines ...

Humanitas et veritas, semper veritas.

Légiférons si nécessaire!

Cordialement à vous


reponse a la lettre sur l'eutanasie

monsieur Dionis, merci pour ce que je viens de lire, çà fait chaud au coeur de penser que des hommes comme vous prennent position.
Si au mois de janvier 1889, suite a un accident de voiture terrible "d'aprés les témoins" moi je ne me souviens de rien, si a se moment la la personne qui me conduisait a la morgue n'avait pas eu le reflex de se rendre compte qu'il restait 1 peu de vie en moi. Je ne pourrais plus vous repondre, bien sur 1 mois de coma profond pour la famille c'est difficile, le chirurgien qui ma greffé la figure était un chirurgien de la marine,et je peux le dire il a du en avoir du courage,il a pris le risque de me sauver afin d'évité aussi de laisse 4 orphelins! Il a fait le bon choix, même si des années plutard il reste toujours les douleurs persistantes, dans mon fort interrieur je sais qu'il a agit en médecin consiens de ce qu'il faisait!! Je ne me permetterais pas de critiquer les 2 personnes juger, c'est leur consiense qui doit parler, aidre les personnes en fin de vie sest une chose trés difficile, arrétter un traitement devenu inutile oui, peut-être, mais injecter un médicament qui donne la mort en est une autre,
sacher que je vous soutiends dans votre action, Quand ,vous êtes vevu a Lavardac en 1ere vous nous avez dis être catholique et praticant, je suis protestante mais j'obeis à Dieu de la même façon que vous. Continuez le bon combat, vous serrz toujours appréciez, veuillez exuser mes fautes d'orthograhe, ce n'est pas la matierre forte pour moi recevez monsieur le député mes sincéresalutations madame BURY marie-emilienne

Euthanasie et humanisme

Une véritable loi sur l’Euthanasie serait judicieuse (car celle actuelle n’est pas complète). Mourir dans la dignité est un droit, l’acharnement thérapeutique ne doit pas être imposé à une personne. Bien sur cette loi doit être faite dans un respect de chacun et chacune, l’être humain doit en être le centre.
http://societefr.iquebec.com/

Euthanasie

Qui peut dire que la vie ne nous appartient pas ?
La réponse est évidente : « Personne ! Sauf dans ce qu’on appelle les écritures, c'est-à-dire le dogme, c’est à dire une croyance, c'est-à-dire une affirmation sans preuve ni discussion ».
L’ADMD et tous ceux qui en sont proches rejettent catégoriquement cette affirmation. Les libertés ont toujours fait l’objet d’un combat permanent car, même acquises, elles sont souvent remises en cause. Le droit de mourir dans la dignité est un droit à conquérir et l’euthanasie est liée à ce droit car, comment utiliser le droit de mourir dans la dignité si on est dans l’incapacité physique d’accomplir les gestes qui permettraient de mettre fin à nos souffrances ?
L’euthanasie n’est pas un permis de tuer, c’est le fait d’abréger d’une façon licite la vie d’une personne atteinte d’une maladie ou d’un handicap lourd incurable et le plus souvent accompagné de souffrances physiques ou morales intolérables. Lorsque toutes les conditions sont réunies, c'est-à-dire la volonté clairement exprimée de la personne qui se trouve dans la situation définie ci-dessus et qui demande l’aide à mourir, l’euthanasie ou le suicide assisté médicalement est un droit qui doit dépénaliser les personnes impliquées dans cette assistance.
On parle d’avancée dans la loi Léonetti qui reconnaît, sans la nommer, l’euthanasie passive puisqu'elle permet de suspendre les actes médicaux lorsqu'ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le seul maintien artificiel de la vie. Si la différence entre euthanasie active et euthanasie passive existe bien, il n’en reste pas moins que le résultat est le même mais il s’agit bien dans ce cas d’un artifice sémantique qui laisse entendre que laisser mourir une personne de faim, de soif ou d’asphyxie, serait sur le plan de l’éthique ou de la morale plus acceptable que d’abréger dans la douceur cette mort atroce par un acte volontaire.
Faire preuve de sagesse c'est avant respecter la volonté de la personne concernée.
"Réflexion écrite en accord avec la délégation de l'ADMD du 47"
Jean Cantel membre de l'ADMD

Sur la propriété de la vie


Qui peut dire que la vie ne nous appartient pas ?
La réponse est évidente : « Personne ! Sauf dans ce qu’on appelle les écritures, c'est-à-dire le dogme, c’est à dire une croyance, c'est-à-dire une affirmation sans preuve ni discussion ».

Il est vrai que la défense de la propriété privée est à la base de la défense des droits individuels et c'est souvent le contraire qui arrive lorsque l'abstraction collective se substitue aux intérêts des individus (nous y sommes en plein dedans avec nos politiciens sociaux). C'est bien à force de défendre des abstractions, ou des principes trop généraux qu'on se retrouve à faire peser toujours plus de nouvelles contraintes et d'aliénations pour les personnes. La vie est un concept trop général, trop complexe et abstrait, qui recouvre énormément de choses différentes sur le plan éthique.
Il vaut mieux poser simplement et à titre individuel que notre corps nous appartient, il est notre propriété première (que les femmes se souviennent du simple réceptacle de fertilité qu'elles furent durant des millénaires, ou de l'esclavage pour les hommes), ce qui est infiniment plus simple (sans inférences morales ou philosophiques) pour légiférer.
Car si vous posez "la vie" dans les prémisses, vous allez attirer une cohorte de religieux et autres conservateurs professionnels qui aliéneront le débat à n'en plus finir là où un huissier, pour conclure, peut faire un simple constat de propriété avec des droits afférents.
En conscience et sous la réserve de ne pas nuire physiquement à autrui, la pleine propriété souveraine de son corps autorise bien évidemment énormément de choses y compris, mais ce n'est qu'un aspect, le droit non sans noblesse et dignité de mourir suivant sa volonté.

je suis daccord avec vous

Il faut faire trés attention! car si en Janvier 1984 1 brancardier n'avait pas fait son métier avec conscience, devant la mort j'avais 37ans et parté pr la morgue, quand le brancardier a eu 1 doute! et m'a ramené trés vite aux urgence, je ne serrais pas la a vous écrire! Même si aprés 1mois de coma profond, et des sequelles qui restes, je suis heureuse de vivre! de pouvoir faire les choses possibles, et surtout pouvouvoir remonter le morl de certaines personnes qui n'en peuvent plus de cette vie, difficile. Alors pour l'eutanasie je mets 1 grand bémol!! Mais chacun a sa conscience!!!! Je ne juge personne sur ce cas, ou l'avortement qui si relie
je vous remercie de pouvoir discuter avec vous sur des problèmes, ou projets different.
Recevez monsieur le député mes sincére salutations.

Pour un encadrement législatif

Monsieur le Député,

Bien que j’aie conscience du fait que mon jeune âge me donne bien peu de légitimité pour contester votre expérience, je me permettrai de ne pas partager votre point de vue.

Dans le domaine de l’euthanasie comme dans beaucoup d’autres, je m’en réfère au principe libéral au fondement de la société des droits de l’Homme : celui de la liberté individuelle. C’est un principe auquel David Hume fait référence dans son « Essai sur le suicide » (1777). L’auteur y justifie l’acte du suicide, à l’encontre des préceptes religieux, selon une appréciation du principe d’utilité fondé sur l’arbitrage éminemment subjectif entre plaisir et déplaisir. Dès lors, celui qui considère que sa vie est un fardeau peut souhaiter y mettre fin.
Ce raisonnement est extensible à l’euthanasie. Qui peut dire à un être humain qu’il doit supporter une vie dont il ne veut plus au motif que la société en a décidé ainsi ? Il existe des domaines relevant de la sphère strictement privée au sein de laquelle un Etat libéral et respectueux de la volonté individuelle n’a pas à s’immiscer. Je considère que le désir de mort pour soit en fait partie. Pour autant, cela ne revient pas à considérer que l’individu dispose de la « propriété privée » de son corps : notre conception de l’éthique nous interdit de le faire entrer dans la sphère marchande. C’est notamment pour cette raison que le don d’organe ne peut faire l’objet d’un quelconque commerce.
C’est donc le respect de la conception que l’individu se fait de sa propre dignité qui est en jeu. La loi permet de traiter les cas de personnes atteintes de maux les entraînant inexorablement vers le décès en cessant tout traitement et en l’accompagnement de traitement destinés à atténuer la souffrance physique. Elle ne dit cependant rien des personnes dont l’état de santé et incurable et les condamne à la mort sociale, tout en faisant l’objet d’une évolution lente vers la mort véritable. Des personnes sont aujourd’hui condamnées à se laisser mourir de faim du fait du refus d’organiser leur fin dans la dignité.
Un encadrement législatif devrait donc exister. Il ne saurait être limité par la religion, dont la loi civile n’a pas à tenir compte. Il existe une différence entre suivre ses propres convictions et le fait de considérer qu’elles doivent s’appliquer à tous et dans tous les cas. La pratique de l’euthanasie active existe. Elle continuera d’exister avec ou sans intervention de la loi. La seule différence est qu’un cadre raisonné permettrait d’éviter des dérives réelles, tel que l’illustre le cas de Périgueux où la décision d’administrer des substances létales a été prise exclusivement par deux médecins, sans concertation aucune ni avec la famille, ni avec le reste de la profession.

Je vous adresse mon amitié sincère,

Sur la propriété privée de son corps

[Je considère que le désir de mort pour soit en fait partie. Pour autant, cela ne revient pas à considérer que l’individu dispose de la « propriété privée » de son corps : notre conception de l’éthique nous interdit de le faire entrer dans la sphère marchande. C’est notamment pour cette raison que le don d’organe ne peut faire l’objet d’un quelconque commerce.]

La propriété privée n'implique pas systématiquement la sphère marchande, ce n'est pas le discréminant essentiel, mais concerne des choix moraux et la responsabilité individuelle qui sont indissociables (que vaut ce qui est fait sous la contrainte?). A contrario, par exemple le commerce d'organes à grande échelle s'effectue en Chine sur des individus privés de liberté et assassinés par l'Etat qui est propriétaire du corps des individus morts ou vifs ...

Les seuls à considérer que le corps n'est pas une propriété privée sont les religieux et les collectivistes sous une forme plus ou moins modérée. Je respecte leurs choix dans la mesure ou ils n'aliénent pas ceux, des nombreux qui ne sont ni religieux, ni collectivistes.

Vous avez tout à fait le droit de conjecturer de "la non propriété privée" de VOTRE corps, sachant que tout droit concédé est une soustraction de votre liberté individuelle. Je revendique pour ma part le droit d'usage de mon corps sans autres restrictions que celles imposées par le fait de ne pas porter atteinte ou préjudice à la propriété physique d'autrui, incluant et à commencer par le corps (violences physiques au minimum, psychologiques etc ..) mais aussi les biens par essence marchands (produits par le corps).

Bien à vous.

Euthasanie: exemple de fin de vie

Monsieur,
Ayant lu les réponses reçues sur ce sujet, je me permets de donner un exemple vécu, même s'il ne couvre pas toute la gamme de réflexion possible. J'en ai bien d'autres à disposition.
Il me semble essentiel d'informer tout public à la guérison des émotions afin que des extrêmes de souffrance ne soient plus atteints que très raraement, voire plus jamais.
A la suite de cet exemple, je citerais donc le texte sur une possible alternative à la "guérison" des plans émotionels et autres. Cela peut inciter à une réflexion porteuse, espérons-le!

"2 004 :
Madame L. a un cancer en phase terminale. Aucun traitement curatif ne peut être entrepris. Elle vomit. Elle souffre. Elle a peur.
Elle ne pense pas à elle. Son mari a une démence sénile et n’est pas prêt à la voir partir. Ses enfants non plus.
Nous parlons malgré son état, du sens de la vie. Je lui explique que j’écris un livre pour aider le maximum de personnes à ETRE, à ouvrir leur Cœur, à chasser leurs peurs. Elle me regarde intensément et me dit : « Ecrivez le vite ! ! ! » Elle « sait » donc, bien que personne ne lui ait rien dit.
Deux jours plus tard, elle est un peu mieux. Elle est sur le palier malgré une perfusion. Elle me tend les mains, regard profond, scrutateur, clair et pur. Elle est à la recherche d’une réponse pour son devenir. Je lui prend les mains, m’accroupis devant elle et plonge tout aussi profondément, intensément, dans son regard.
Nous sourions.
« Tout va aller bien !
- Je le pense aussi ! »
Comme Monsieur T. elle a eu quelques semaines de répit dans le confort total. Puis, est elle partie, rapidement, digne et sereine. Je ne l’ai plus revue. Elle avait « su » dans cet instant magique, tout ce qu’elle devait et voulait « savoir » ! Nous avons « senti », toutes deux, dans cet instant « magique » aussi, la Paix de sa délivrance future.

Aucun de ces Patients ne demandent à être euthanasiés.
Ils désirent vivre bien et intensément les moments qu’il leur reste. Ils les considèrent comme précieux.
Il apprennent d’un coup à vivre dans l’ici et maintenant.
Ils se nourrissent de toutes les richesses de vie qu’ils ne voyaient pas jusqu’ici.
Donnons leur les moyens de vivre bien et intensément.
Ces personnes n’ont pas besoin de calmants ou bien peu par rapport à ceux qui souffrent moralement.
Les Soignants, les Familles sont rassurés.
Leur peur, leur souffrance sont très atténués.
Eux aussi vivent ces derniers instants bien et avec intensité. Eux aussi apprennent la puissance d’un regard intense, vrai, dans lequel vivent le Cœur Profond et l’Esprit Universel. Ils réapprennent le vrai sens de la Vie, à voir avec les yeux du Cœur, à entendre avec l’oreille de l’Ame."

Extrait de: "Prévention Santé:fiction ou réalité?"qui peut aider à comprendre nos processus de dénis et de souffrances afin de les éviter ou d'aider autrui à bien vivre ou à bien mourir.
"II – Hygiène de pensée :
*Développer le discernement pour prendre des décisions avec un esprit d’initiative adapté.
*Ouvrir pour cela son espace intérieur à la tolérance, à la prise de recul, aux valeurs du Cœur.
*Ecouter son intuition, sagesse intérieure inscrite en nous de toute éternité : nous savons TOUS, quel que soit notre âge, ce qui est approprié ou pas. Nous attendons plus une réaction d’autrui que la confirmation que notre acte est juste ou non ! D’où la nécessité de se reconnaître soi-même dans toutes ses valeurs ! Le milieu dans lequel nous sommes conçu et élevé nous donne ou non des moyens aisés de nous reconnaître.
*Parler ainsi juste par effort conscient en réglant le cours de nos pensées.
*Ordonner par là, nos actions et notre vie volontairement, en adéquation avec des pensées et des idées vraies et créatrices d’unité, de vie, de positif pour soi-même et autrui. Les actions seront alors suivies, logiques et appropriées à chaque situation.
*Régler l’effort sur le respect de soi et d’autrui, par la persévérance, la patience, la maturation progressive et calme, la confiance envers les autres, la foi en ce que nous entreprenons, l’équilibre et l’égalité d’humeur.
*Profiter des leçons de la vie, source d’expérience. *Apprendre ainsi à utiliser la sagesse au lieu de la souffrance pour évoluer en examinant le fond de notre Ame.

III – Hygiène émotionnelle :
*Reconnaître et accepter ses émotions.
*Savoir déceler les personnages qu’elles nous font jouer en fonction de situations, afin de devenir scénariste de nos vies au lieu d’un acteur qui ne se reconnaît pas en tant que tel et qui s’identifie aux divers personnages ou aux évènements vécus.
*Voir en quoi les émotions sont nos alliées lorsque nous en comprenons le processus de transmutation naturelle par les valeurs du Cœur Profond.
*Renforcer sa vie intérieure pour éviter de se laisser influencer par les faits extérieurs non appropriés à la Sagesse et aux Valeurs Universelles.
*Etablir un rapport conscient entre les faits extérieurs et leur résonance intérieure afin de déjouer les pièges de l’ego, de l’apprivoiser, de le transformer en outil d’évolution.
*Transmuter ainsi progressivement l’inconscient en conscient pour incarner à chaque instant les valeurs universelles du subconscient : par choix libre et naturel, les passions laissent la place aux pensées nobles. Un équilibre s’installe entre la vie des sens et la vie de l’esprit, la créativité et sa portée humanitaire, la vie familiale et la vie sociale.

IV – Hygiène spirituelle dont découle l’hygiène énergétique et la santé physique et globale de l’Etre :
*Le respect des points précédents donne la possibilité de plonger dans des représentations tirées de la science spirituelle et des vérités fondamentales qu’elle contient, au-delà des dogmes déformés et rigidifiés qui soumettaient la plupart des Humains à leur non compréhension depuis la nuit des temps.
*L’intelligence se met alors au service du Cœur et l’Homme devient libre du moi égotique, et, il est inspiré, déterminé, victorieux sur lui-même.
Il vit naturellement le respect de lui-même et d’autrui, se reconnaît dans ses valeurs et permet aux autres d’atteindre la même reconnaissance, sait s’écouter et écouter, aime apprendre et partager ses connaissances, est en Santé et maintient sa Santé sur tous les plans de l’Etre.
Il est capable d’aider ceux qui ont une santé défaillante à l’équilibrer et à guérir si tel est leur choix.
Il choisit les méthodes les plus fiables en cela et ne se laisse pas influencer par ceux qui n’ayant pas atteint son degré évolutif, ne traitent que les effets, et, très partiellement les causes de la maladie ou du mal-être.
Il est conscient des relations à établir entre les diverses richesses et potentialités Humaines, afin de sensibiliser et d’unir les consciences et les volontés par un bien-être durable, une agriculture saine, biologique, dynamisée, et, des systèmes éducatif, de santé, alimentaire et écologique globaux basés sur le respect de l’Etre et de l’Environnement.
L’Humain est remis à sa juste place de conservateur de la Planète, allié à toutes les diversités qui font la richesse de l’ensemble.
Il comprend le concept : « Un pour Tous, Tous pour Un ! » et sait le faire essaimer dans les consciences, ce qui devient très urgent à ce jour !!!"
Celui qui"part" est riche de tous ses acquis et peut laisser cette richesse dans le coeur de la postérité. Il est en Paix avec lui- même,son entourage et l'Univers. Il n'a pas peur de lamort et, quelle que soit la maladie qui l'emporte, il ne souffre pas. il est même capable d'apaiser les soignants s'il y a lieu!

Offrir ce type de liberté ne permet-il pas de faire des choix plus élevés ?

Christiane Parolini

Des caractéristiques de la propriété privée

La caractéristique de la propriété privée réside notamment dans la capacité de son détenteur à l'aliéner. L'aliénation, c'est la vente, la destruction du bien considéré. Permettez moi de penser, Monsieur Hébert, qu'aucun de nos textes de loi n'autorise le commerce de l'Homme ou de ce qui le constitue. Pour exemple, lorsque l'on vend sa force de travail, ce n'est pas le corps qui fait l'objet d'une aliénation, c'est bien l'usage qui peut en résulter.
A l'évidence, vous êtes libre de penser que le corps humain peut faire l'objet de la propriété privée de celui qui l'habite. Vous ne tiendriez cependant compte ni de la loi, ni même de la morale.

Cordialement,

«Des caractéristiques de la propriété privée»

«Des caractéristiques de la propriété privée»

La caractéristique de la propriété privée réside notamment dans la capacité de son détenteur à l'aliéner. L'aliénation, c'est la vente, la destruction du bien considéré. "

Vous avez raison et c'est très précisément pourquoi j'ai évoqué le fait suivant l'objet précis de cette discussion : le suicide ou l'euthanasie volontaire ne sont rien d'autre qu'une destruction en conscience de son propre corps pour un individu, sa possession privée étant suffisante à fonder la requête létale comme légitime, avant la moindre inférence philosophique ou morale. Mais l'esclavage par exemple est une corruption du sens de la propriété privée, puisque la vie et l'existence sont indissociables du corps physique, le corps ne peut pas perdre sa propriété privée première et ne peut donc être qu'aliéné de manière illégale, contre le Droit. Il ne s'agit pas de régles morales, mais du simple droit sur la propriété des choses qui est souverain et premier. tout homme est en effet pleinement propriétaire de son corps et cette propriété est inaliénable par nature. Une personne physique ou morale, une entreprise, un ETat, ne peuvent posséder ou aliéner cette propriété première et souveraine qui fonde les bases de la liberté pour les individus.

Méfiance quant à la propriété privée sur notre corps !

Tranquille dans ma chambre à l'Assemblée nationale, je lis l'échange de grande qualité entre Hébert - que je ne connais pas et thomas Jacques -que je connais -.

Ils sont à peu près d'accord sur iun point central : Notre corps est notre propriété privée. Nous avons donc le droit d'en disposer librement, y compris pour lui donner la mort volontairement......

Or, je me méfie précisèment de cette conception très individualiste de l'homme. C'est la thès des pères fondateurs libéraux. l'homme est un sujet autonome, capable de décisions autonomes et rationnelles prises par lui seul avec pour objectif de maximiser ses intérêts.

Et bien, ma vision de l'hommen n'est pas celle-là. Nous vivons d'a bord en tant que personne reliée aux autres (parents, amis, voisins....), le fameux lien social dont nous remplissons nos discours (le voilà !) Bref la mort d'un personne, c'est aussi la douleur ultra-vive et le bouleversement de la vie de ces proches. Il me semble qu'ils ont aussi leur mot à dire....

Grand débat.....A suivre,

Amitiés ²

Il n'y a de droit in-fine que du droit de mourir dignement

"Tranquille dans ma chambre à l'Assemblée nationale, je lis l'échange de grande qualité entre Hébert - que je ne connais pas et thomas Jacques -que je connais -."

Franchement monsieur le Député tranquille, sur le net il existe une majorité de personnes que nous ne connaissons pas. Par contre, les familles d'idées elles, nous les connaissons toutes, et c'est le propos, le seul.

"Ils sont à peu près d'accord sur iun point central : Notre corps est notre propriété privée. Nous avons donc le droit d'en disposer librement, y compris pour lui donner la mort volontairement......"

Oui il ne me viendrait pas à l'idée de penser que vous puissiez avoir des Droits supérieurs sur à moi-même sur mon corps et inversement qu'un tiers puisse vous imposer votre manière de vivre ou de mourir, ce n'est pas le rôle du politique.

"Or, je me méfie précisèment de cette conception très individualiste de l'homme. C'est la thès des pères fondateurs libéraux. l'homme est un sujet autonome, capable de décisions autonomes et rationnelles prises par lui seul avec pour objectif de maximiser ses intérêts.

Et bien, ma vision de l'hommen n'est pas celle-là. Nous vivons d'a bord en tant que personne reliée aux autres (parents, amis, voisins....), le fameux lien social dont nous remplissons nos discours (le voilà !) Bref la mort d'un personne, c'est aussi la douleur ultra-vive et le bouleversement de la vie de ces proches. Il me semble qu'ils ont aussi leur mot à dire...."

En quoi le fait d'être "relié" doit-il nous faire perdre par l'intermédiaire de la loi, nos droits souverains, naturels, comme individus. Il existe des us, des coutumes culturelles relatives à la mort qui sont toutes dissemblables, il n'existe donc pas un absolu et une régle universelle qui serait posée et décidée par un petit groupe d'hommes pour une multitude d'autres?

Mon propos visait simplement à dire ceci ; je respecte votre conception et votre relation à la mort qui est personnelle, et même s' il est vrai que la mort est universelle, elle reste une affaire privée et donc intime. Qu'un temps l'on imposa aux moribonds le prêtre aux portes de l'agonie pour accompagner "le passage", procédait de cette idée que l'âme devait s'extraire "naturellement du corps" pour rejoindre le paradis et sa communauté. La mort appartenait à l'Eglise et comme il était dit : "hors de l'Eglise point de salut". Et bien je soupçonne l'Etat de se substituer à l'Eglise, les termes et préjugés sont les mêmes, il ne s'agit juste que d'une transposition du discours de la chaire de l'église à celle de l'assemblée. Laissez donc les gens choisir, y compris collégialement s'ils le désirent mais dans la stricte compétence de la sphère privée qui elle n'est pas une abstraction en effet, mais un fait. Je préfère les faits aux abstractions.

Certains demandent plus de réglements et d'Etat, c'est un choix, et il faut en assumer les conséquences. Il y a quelques siécles, une majorité d'hommes pensaient qu'il n'était pas possible de vivre "hors de l'Eglise", or nous voyons bien aujourd'hui que les grands espaces de liberté viennent de se détachement, initié non sans courage par des précuseurs bien isolés et oh combien ostracisés au début de leurs conquêtes. Et bien le vieil 'Etat et ses millions de crimes (toujours contemporains) à l'égard des individus dans l'histoire, à mon humble avis, sera lui aussi, cela commence à peine, mis au rang des archaîsmes qui perdurent au préjudice du plus grand nombre. Nous pouvons vivre sans politiques, mais les politiques ne peuvent vivre sans nous, c'est une certitude, je connais beaucoup d'anciens électeurs qui vivant à l'étranger ne s'en portent pas plus mal. L'addiction à l'Etat cela se soigne mais pas dans toutes les écoles ...

Bien à vous

Hébert

Choix de l'euthanasie par peur de la mort?

Voici ce qu'il est arrivé à un Patient en 2005. Le secret profesionnel n'est pas en cause. Il aurait aimé servir d'exemple. Je le lui avais d'ailleurs demandé en respectant bien entendu le secret d'identité et d'identification possible. J'avais déjà l'intention de me servir de témoignages vécus.

2 005 :
Un homme d’une soixantaine d’années se meurt d’un cancer du poumon du à une vie associant tabac et alcool, nourriture inadaptée et vie dans l’égotisme de l’inconscience. (Reconnus par lui comme tels)
Sentant qu’il approche du grand départ, il l’appelle de toutes ses forces et demande à être euthanasié, trouvant que cela n’arrive pas "assez vite". Un soignant lui explique l’inutilité d’un tel acte en l’amenant à échanger sur les richesses de Vie. Le patient finit par parler de sa peur de mourir. Le soignant lui demande de quoi il a peur exactement.
« De mourir angoissé et en m’étouffant.
- Vous mourrez dans de bonnes conditions, sans peur, sans gêne respiratoire, en douceur. La mort est un autre état de la conscience. Elle se passe dans la lumière et nous y recevons un grand Amour qui rappelle celui de la Mère qui enveloppe son enfant de son immense Amour maternel pour le protéger. Ressentez vous cette image ?
- Oui ! Parfaitement.
- La peur naît de tout ce que nous nous reprochons dans nos actions. Tout ce que nous appelons l’imperfection nous sert en réalité à évoluer, à apprendre le vrai sens de la Vie. Ce qui est important, ce qui reste, se trouve dans les pensées d’Amour, les actions positives que nous avons éprouvées dans notre Vie. Voyez-vous cette grande richesse ?
- Oui ! Je comprends.
- Il est en réalité difficile d’apprendre à se pardonner soi-même, alors que nous pensons plus difficile de pardonner aux autres. Tout ce que nous vivons nous sert, même nos souffrances. Sachez pardonner, vous pardonner. Sentez tout ce que votre Vie vous a apporté dans votre évolution pour arriver à ce jour. Cultivez l’Amour dans vos pensées. Celui que vous avez reçu des autres et de vos enfants, l’Amour que vous leur portez. Nourrissez vous de cet Amour. Il vous apportera instantanément la Paix que vous recherchez. Sentez-vous cet Amour ?
- Oui ! Oh ! Il est intense ! C’est donc réel ? Je vais continuer à faire ce que vous dites.
- Je reste à votre disposition pour parler de ce qui vous soucie. A plus tard. »
Trente minutes plus tard, appel.
« Oui ! Que puis-je pour vous ?
- Je m’étouffe. J’ai peur.
- Calmez vous. Vous n’êtes pas en danger. Des insuffisants respiratoires chroniques vivent ce que vous ressentez en ce moment pendant de nombreuses années. Votre angoisse et votre solitude vous pèsent. Détendez vous. Votre respiration va se normaliser. Continuez à pensez à l’Amour. Tout se passera bien.»
Quelques minutes plus tard, en effet, la respiration irrégulière et gênante s’apaise. Une main tenue dans la chaleur Humaine assortie d’un échange de regards de Lumière fait des miracles.
Un sommeil apaisant arrive. La personne a la peau bleutée malgré l'oxygénothérapie et pourtant, elle n’a aucune gêne respiratoire. Elle est dans la Paix.
Ses enfants arrivent quelques heures plus tard.
Pour bien profiter de leur présence, le malade dialogue avec eux jusqu’à ce que des sécrétions bronchiques le gênent modérément. Une infirmière vient aspirer ces sécrétions. Inconscient en quelques secondes, il meurt sans souffrance, pendant l’acte, fait avec douceur.(Cela arrive sans faute d'aucune sorte!)
Les enfants sont soulagés de cette mort rapide et inattendue, certes, mais confortable par rapport à ce type de maladie.

L’état du malade pendant le dialogue cité ne permettait pas de prévoir une mort si rapide.
Ce soignant voyait peu le malade et n’avait que cette occasion de le préparer ainsi, dans la conscience verbale.
Les paroles prononcées ont été comprises, acceptées et ressenties facilement et complètement.
L’infirmière ayant effectué le dernier soin avait très peur de la mort. Le malade est mort pendant son soin. Le malade lui a, en quelque sorte, offert sa mort qui a été « facile » par le travail de conscientisation effectué ce jour là. Cela a donné à l’infirmière la force de faire un travail sur elle-même dans de bonnes conditions par la suite. Sa peur s’est atténuée.

Il y a des techniques qui s’apprennent. Il y a des vocations qui naissent par l’intention et se développent harmonieusement par la synchronicité qui met sur la route, la « bonne personne avec la bonne technique au bon moment ».

Oui! Il vaut mieux faire preuve de sagesse avant d'accepter l'euthanasie comme une réalité incontournable !

Encouragement

Bonjour Jean,

j'ai noté ta position avec beaucoup d'émotion
car elle est pleine d'humanisme et respecte
un principe encore cher à certains à savoir le respect de la vie de la conception jusqu'au dernier souffle.

Il faut comme tu le dis privilégier l'écoute, une meilleur prise en compte de la souffrance et de la détresse des interessés et de leur entourage.

Notre France vieillissant, c'est un sujet d'avenir qui promet des débats animés et malheureusement pas forcément pas dans le sens que tu défends.

J'en profite pour te dire bravo pour ton discours cours "tonique" d'Agen et pour ton site Internet très bien fait et qui permet aux cousins Aquitains de te suivre de loin.

Nicolas



Euthanasie

Je suis Mme Lafitte mairie d'agen. Je viens de perdre ma fille 34 ans d'une tumeur à la tête. Dans mon malheur j'ai eu de la chance car ma fille à souffert deux jours, autant pour elle, que pour son entourage,je peux vous dire deux jours de calvaire,on ne souhaiterai pas çà même à son pire ennemi, voyant sa fille pouvant à peine respirer avec des véritables marteaux piqueurs dans sa tête dans un état comateux, j'aurais voulu mourrir plutôt que de la voir dans cet état tout çà pour vous dire que je n'aurais pas supporter longtemps cette atroce situation et j'aurais moi même mis fin à ses jours malgré les conséquences.
Je voudrais en profiter pour vous féliciter et vous dire que je suis très heureuse pour vous pour votre nouveau mandat.

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