Mes chers collègues,
Je veux d’abord vous remercier, Majorité et Opposition, pour le vote qui vient d’avoir lieu et qui me confie la belle et lourde responsabilité de Maire d’Agen pour les 6 ans à venir.
Votre vote est, de part et d’autre, respectueux de la volonté générale des citoyens agenais telle qu’elle s’est exprimée lors du premier tour de nos élections municipales du 15 mars 2020.
Que nous le voulions ou non, notre mandat municipal restera marqué au fer rouge par les conditions extraordinaires et, pour tout dire, dramatiques, de son début.
Nous resterons les élus du coronavirus. Nous resterons les élus d’une campagne électorale hors normes…..
Hors normes d’abord cette campagne électorale, qui part avec vigueur après la rentrée 2019, passionnante pendant quatre mois, mais qui est sur sa fin littéralement percutée et « explosée » par l’urgence épidémique ! Nous nous rappellerons toujours de l’inquiétude grandissante de nos concitoyens quand nous allions vers eux en porte à porte. Ces personnes qui reculaient lorsque nous avancions vers eux, ces mains, ces joues qui se refusaient.
Nous nous rappellerons toujours de ces réunions publiques en suspens autour d’un nombre maximum de personnes (seules les réunions de moins de 1 000 participants autorisées, puis 500, puis 100…). Nous nous rappellerons toujours de cette rumeur qui enfla pendant toute l’après-midi du jeudi 12 mars : le président de la République envisage de reporter les élections municipales, il a commencé à consulter dans ce but. Nous nous rappellerons toujours de notre soulagement, soulagement de militants politiques engagés dans une compétition politique depuis plus de 6 mois, lorsque nous avons appris dans l’allocution présidentielle de cette journée tristement mémorable que ces élections étaient finalement maintenues.
Je sais que cette décision présidentielle a été légitimement débattue mais je suis heureux que les premières études d’impact sérieuses relativisent le rôle du scrutin du 15 mars dans la propagation du virus.
Hors normes aussi, cette veille d’élections que fut la journée du samedi 14 mars où le Premier ministre fit d’un coup monter la prise de conscience et la peur collectives en annonçant la fermeture de tous les magasins non alimentaires, de tous les cafés, de tous les restaurants, etc… Ce jour-là les Agenaises et les Agenais basculaient dans un état d’esprit collectif qui s’apparentait à la « grande peur » dont parlaient nos livres d’histoire à propos des épidémies du passé.
Je n’oublierai pas ces jours-là !
Hors normes enfin, cette journée du dimanche 15 mars, journée du premier tour où finalement la crainte s’était installée chez nos concitoyens et où la participation dévissa sous nos yeux ahuris de presque de moitié (à Agen, 60 % en 2014, contre 37% en 2020 !). Où nos résultats pourtant historiquement bons (victoire avec 61,4 % des suffrages exprimés et un grand chelem dans les 23 quartiers d’Agen) furent annoncés dans une salle des Illustres quasi déserte, suivie d’une fête électorale réduite à son strict minimum…
Dans ce contexte absolument inédit, je veux saluer la bonne tenue démocratique de la campagne municipale agenaise et ce qui s’est passé aux 4 coins de notre département en matière d’ excès électoraux nous rappelle que cela n’a rien d’automatique.
Je veux donc saluer à la fois l’opposition et la majorité pour cette tenue et cette qualité démocratiques. Je fais le vœu qu’elle se prolonge tout au long de notre mandat commun. Je m’engage à associer notre opposition non seulement à toutes nos commissions, mais aussi à toutes nos démarches et à tous nos projets. Nous le ferons parce que nous sommes respectueux de votre légitimité populaire. Nous le ferons parce que vous représentez une partie certes minoritaire, mais significative de nos concitoyens. Nous le ferons enfin et surtout avec la conviction que dans chacun de nos débats, une partie de la vérité sera dans vos positions et vos expressions.
Nous resterons les élus qui auront dû subir, à côté de leurs concitoyens, les conditions de vie un peu extrêmes du confinement.
Et nous resterons la génération d’Agen et de ses élus qui aura fait face à cette épreuve, et qui aura su trouver le chemin d’une sortie la plus organisée possible et surtout la moins couteuse en vies et en épreuves humaines.
Pour cela, la Ville d’Agen, sous mon autorité, et avec l’aide quotidienne de Nadège Lauzzana notre adjointe à la santé, a immédiatement adopté une gouvernance disciplinée par rapport aux consignes de l’Etat en charge du pilotage de cette crise.
Dans le cadre des directives de l’Etat, nous, élus municipaux avec le concours des fonctionnaires territoriaux de la Ville d’Agen (et permettez-moi de saluer en votre nom notre Directeur général des services Olivier Lamouroux et notre Directeur de cabinet Jean Bizet), avons été exemplaires à la fois dans l’exécution disciplinée de ces consignes, et comme force de propositions et d’organisation de toutes les initiatives d’entraide agenaise prises pendant cette crise, notamment celles à destination des plus fragiles d’entre nous.
Au nom du conseil municipal, je veux dire solennellement que l’administration commune de la ville d’Agen a mis un point d’honneur à être exemplaire dans cette crise.
Au nom de chacune et chacun d’entre vous, je veux remercier tout spécialement les élus et les fonctionnaires présents sur leur poste de travail, pour assurer notamment, les services de collecte d’ordures ménagères, la livraison des repas à domicile à nos plus anciens, le pôle d’astreinte scolaire à l’école de Gaillard, mais aussi le fonctionnement de toutes les applications informatiques et de télécommunication de notre administration et bien d’autres encore.
En tant que Président de l’Agglomération, employeur de nos agents, nous avons voulu marquer notre gratitude spéciale envers l’effort hors normes fait par nos agents présents sur leur poste de travail pendant la période allant du mardi 17 mars au lundi 11 mai par une prime exceptionnelle de 1000 euros qui leur sera versée sur la paye de mai.
Au plus fort du confinement, sur 930 agents territoriaux, 170 étaient présents sur leur poste de travail, 230 étaient en situation de télétravail à leur domicile et 530 bénéficiaient d’autorisations spéciales d’absence notamment pour la garde de leurs enfants.
Alors que nous entamons la 3ème semaine du déconfinement, il est possible de faire un premier bilan de cette épidémie chez nous en Lot-et-Garonne et je voudrais ce soir que le Conseil municipal partage sa sympathie avec les familles et les proches des 8 Lot-et-Garonnais qui ont été emportés et garde en mémoire la souffrance des malades hospitalisés à St Esprit et je vous demande de vous lever et de marquer à leur mémoire 1 minute de silence.
S’il est de notre devoir de faire mémoire de celles et ceux qui sont morts de cette épidémie ou qui en ont souffert, nous pouvons néanmoins nous réjouir que la géographie, l’histoire de cette épidémie, mais aussi la qualité de la gestion sanitaire de cette crise a permis à notre Ville d’en être relativement épargnée.
Au nom de tous les Agenais, je veux dire notre gratitude et notre reconnaissance envers le personnel soignant de notre hôpital qui a été en première ligne de ce combat collectif.
Permettez-moi aussi un salut fraternel à Pierre Chollet, notre premier adjoint pendant ces jours de crise, mais qui a été aussi et surtout, le chef de service de l’unité Covid, spécialement créée par l’hôpital pour accueillir les malades graves nécessitant une hospitalisation. Bravo et merci Pierre, bravo et merci à celles et ceux de ton équipe, vous avez été et vous êtes encore notre fierté.
Et en écho avec le beau geste spontané des Français qui chaque soir à 20 H, par leurs applaudissements, disaient leur gratitude à nos soignants, je vous demande de bien vouloir vous remettre debout pour eux et de les applaudir chaleureusement.
Permettez-moi enfin, de saluer personnellement Madame la Préfète et les services de l’Etat qui ont piloté la gestion de cette crise dans notre département. La Préfecture et ses services, la Ville d’Agen et ses services ont fait un bien beau tandem, qui fait honneur à celles et ceux qui ont fait le choix du service public.
Nous sortons de cette épreuve. Il faut que nous en ayons la certitude, non pas une certitude exaltée mais une certitude déterminée et raisonnable, à partir des bonnes nouvelles fragiles certes mais incontestables qui nous arrivent de France et de nos voisins européens.
Il convient alors d’abord de faire redémarrer, dans l’ordre, la vie sociale d’Agen et de tirer les leçons fondamentales de cette épreuve.
Nous devons nous promettre aujourd’hui d’avoir de la mémoire.
Nous devrons améliorer nos organisations en situation de crise, notre capacité à basculer les services municipaux en télétravail, notre capacité de réponses urgentes en équipement de sécurité,…
Nos finances municipales et même notre projet municipal devront être adaptés à la lumière de cette épreuve.
Je fais partie des maires qui ne badinent pas avec leur programme électoral. J’ai toujours affirmé qu’il n’avait rien à voir avec un exercice de communication ou de séduction électorale. Un programme électoral porté par tout candidat qui se respecte, c’est avant tout, le contrat qui lie les électeurs-décideurs à leurs élus-représentants
A Agen, donc, nous respecterons notre programme en tant que contrat fondamental entre les Agenais et leurs élus et nous marquerons cette décision par un vote solennel du conseil municipal en sa séance du 15 juin, qui, s’il est positif, transformera la profession de foi de la liste « Agen-même 2020 » (notre liste majoritaire) en programme officiel de la Ville pour la période 2020-2026.
Nous pourrons ainsi démarrer notre action municipale et lancer les différents projets contenus dans ce programme.
Oui, mais…car il y a un MAIS et il est de taille : c’est l’évènement CORONAVIRUS. S’il est bien des circonstances qui méritent la qualification d’évènement de force majeure, c’est bien la pandémie actuelle.
Evénement, d’abord. L’épidémie a surpris tout le monde.
C’est un coup qui nous vient d’ailleurs, de l’extérieur de nos systèmes de défense et de pensée passés comme le rappelle l’étymologie de ce mot (Evènement du latin evenire, venir de l’extérieur).
Enfin, ce coup est d’une violence inouïe que ce soit au niveau sanitaire, sociétal ou économique.
Il impose une révision au contrat légitime passé entre les Agenais et la majorité du nouveau conseil municipal.
Le programme initial reste le contrat légitime et initial. Il est le fondement. Mais il doit être révisé pour cause de force majeure.
Que peut-on dire aujourd’hui de cette révision pour force majeure ?
Nous devons affirmer que celle-ci doit être construite dans la raison et non pas dans l’émotion. Elle doit donc ne pas vouloir être bouclée trop rapidement quant à son contenu, et aux moyens financiers qui lui seront alloués.
Il nous faut disposer d’éléments solides quant aux dommages causés pour faire le travail sérieux exigé par les circonstances graves que nous vivons.
La construction de cette révision, comme ce fut le cas pour le programme de notre liste, doit, donc, être un travail en profondeur faisant appel à tous les domaines de la vie municipale impactés par cette crise :
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organisation sanitaire bien sûr (il faudra bien sûr tirer les leçons sur les pénuries initiales de masques et de tests…),
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organisation économique (comment continuer à décider, à travailler en télétravail dont nous avons tous perçu le rôle-clé à partir de cette crise…,
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organisation sociale (comment protéger les plus fragiles d’entre nous, les anciens, les enfants, les malades….) ?
Enfin, cette révision doit, si possible, nous rassembler et non pas nous diviser. Dans ce but, je prends l’engagement d’associer pleinement notre opposition municipale à ce travail décisif.
Et, pour être honnête, autant je redoute la sortie de crise au niveau national, où je crains que la France n’échappe pas au danger de la recherche obsessionnelle de boucs émissaires aux malheurs qu’elle aura traversés, autant je suis optimiste sur notre capacité à tirer, ensemble, les leçons agenaises de cette épreuve.
Notre programme électoral initial reste bien évidemment constitutif de notre élection. Fort logiquement, nous allons donc l’approuver comme le cadre de l’action municipale de 2020 à 2026 et ceci d’autant plus qu’il est résolument tourné vers les défis de l’avenir qui restent à relever par les Agenais : la transition écologique, le défi numérique, etc… et qu'il serait fou de l'oublier à cause du choc de la crise.
Mais, lors de la même séance du Conseil municipal d’Agen, je proposerai au Conseil d’installer la commission extraordinaire de révision de ce programme à la lumière des leçons municipales à tirer de l’épreuve qu’est actuellement la pandémie dans notre ville.
Nous déciderons ensemble et dans le calme des modalités d’approbation des propositions de cette commission.
Respecter à la fois le plus fortement possible notre démocratie locale en respectant le contrat électoral et, en même temps, prendre la mesure de l’évènement tragique qui vient de nous percuter et courageusement, nous adapter.
Voilà le chemin exigeant que je vous propose mes Chers Collègues.
Nous allons donc commencer par approuver les 110 engagements de la liste Agen Même 2020, et à les mettre en œuvre le plus vigoureusement et le plus rapidement possible et en y intégrant les principaux messages et les principales leçons entendues pendant la campagne électorale.
Et comme nous l’avons fait lors des précédents mandats, je m’engage aujourd’hui à rendre compte annuellement, à chacune des 17000 familles agenaises de l’avancée de chacun des 110 engagements contenus dans notre projet.
Ce projet, vous en connaissez les lignes forces.
Agen de 2020 à 2026 doit relever 6 défis majeurs :
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Le défi du vivre ensemble et de la cohésion sociale,
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Le défi citoyen et celui d’une nouvelle gouvernance municipale,
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Le défi de la transition écologique,
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Le défi des nouvelles mobilités,
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Le défi du numérique,
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Et enfin, le défi économique.
Ce projet a une histoire : celle de la première étude prospective d’ampleur menée par cette ville, Agen 2030, celle d’un travail collaboratif d’une ampleur inégalée fait par les équipes d’Agen Même d’octobre 2019 à janvier 2020, celle du choix fait par les Agenais à plus de 60 % des suffrages exprimés le dimanche 15 mars 2020.
Cette histoire va maintenant continuer.
J’ai la conviction profonde que ce projet va transformer en profondeur le visage de notre Ville.
Et je fais le vœu aujourd’hui, qu’au-delà de nos divergences, majorité et opposition se retrouvent très souvent dans la mise en œuvre de celui-ci.
D’un point de vue plus personnel, j’ai décidé de mettre ce mandat sous le double signe de l’innovation et de la transmission.
De l’innovation d’abord, non par coquetterie ou curiosité intellectuelle mais parce que les temps que nous vivons l’exigent. Et le tremblement de terre qu’a été le coronavirus doit finir de nous convaincre quant à cette exigence de changement.
Ces temps nouveaux exigent de nous des changements profonds de comportement dans nos vies quotidiennes, que ce soit au niveau de notre alimentation, de nos modes de déplacement, de nos logements, mais aussi au niveau de nos relations entre citoyens de la même ville d’Agen.
Pas de nouvelle gouvernance démocratique, pas de transition écologique, pas de basculement réussi dans une société du numérique, sans changement profond pendant la période 2020 à 2026 où les Agenais nous ont fait l’honneur de nous choisir pour représentants.
Ensemble, majorité et opposition nous formons la représentation municipale d’Agen, et nous avons donc à ce titre un devoir d’exemplarité et un devoir d’audace dans l’innovation.
Alors même si cela ne lui a pas forcément réussi à la fin de la tourmente révolutionnaire, je me permets d’en appeler aux mânes de Danton et de vous dire : « mes chers collègues pour ce manda t, il nous faut de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace ».
En ce qui me concerne, cela tombe bien. J’ai à la fois l’expérience qui rend possible l’audace, la liberté politique qui la facilite et l’envie d’être audacieux. Et je fais le vœu que cet état d’esprit soit partagé par l’ensemble de notre assemblée.
La transmission enfin, je l’ai dit publiquement, ce mandat municipal sera pour moi le dernier. J’ai beaucoup donné à la Ville d’Agen et j’ai encore plus reçu des Agenaises et des Agenais.
Je mettrai passion et énergie dans ce mandat mais je consacrerai aussi beaucoup de mon temps à transmettre expérience et projets à la génération suivante qui a fière allure, celle de Clémence, de Mohamed, de Baya, de Thomas et de tous les autres,.
J’essaie d’avoir à la fois la lucidité et la modestie pour nous rappeler que nos parcours personnels et l’histoire d’Agen ne sont pas sur des échelles de temps et de durée comparables.
Nous sommes de passage pour quelques années, la Ville d’Agen a une Histoire bimillénaire et l’honneur de cette municipalité sera aussi de se battre pour des projets structurants, nécessaires, mais dont la réalisation, l’accomplissement appartiendront aux municipalités suivantes.
Je suis pour ma part très à l’aise avec cette perspective et je vous invite chers collègues à ne pas oublier le long terme, celui qui engagera l’avenir de nos enfants et plus encore celui de nos petits-enfants.
Il faut aujourd‘hui se promettre que nous ne sacrifierons pas l’important à moyen et long terme sur l’autel de l’urgence.
Enfin, alors que nous sortons tous un peu meurtris par cette épreuve du coronavirus, permettez-moi d’être optimiste.
Non pas d’un optimisme de façade mais d’un optimisme raisonnable, de quelqu’un qui a des convictions profondes quand il s’agit de l’avenir de notre petite patrie agenaise.
Permettez-moi de commencer par une petite provocation amicale à destination de nos amis toulousains et bordelais.
Je leur dis : « vous avez mangé votre pain blanc pendant la décennie 2010-2020, vous avez tout eu : l’essentiel des projets, des crédits, des habitants nouveaux et votre croissance, votre développement, nous ont parfois fait pâlir d’envie et de jalousie. Mais c’est fini, vous avez maintenant à gérer les problèmes créés par votre croissance spectaculaire et pour tout dire trop brutale pendant la dernière décennie : foncier et logement aux prix exorbitants, rocades embouteillées, qualité de vie en berne, saturation partout.
Nous vous souhaitons bon courage pour la décennie à venir ».
Et permettez-moi de penser que la décennie 2020-2030 appartiendra aux villes moyennes qui auront su créer sur leur territoire à la fois élan économique et attractivité en matière de qualité de vie quotidienne (environnement, école, culture, sport, etc…).
Je crois dur comme fer qu’Agen a su prendre ce train heureux des villes moyennes à la fois dynamiques et attractives.
Avant le choc coronavirus, tous les voyants étaient au vert : croissance du nombre d’emplois, recul de la vacance des logements et des locaux commerciaux de centre-ville, intérêts nouveaux d’enseignes locomotives pour notre agglomération, pensez à H&M.
Oui, avant la crise du coronavirus, les fondamentaux agenais étaient bons. Alors, je sais que la crise est passée par là, que beaucoup d’entre nous se relèvent meurtris et fragilisés. A chacun de nous de faire sa part à la fois pour se relever personnellement et participer au redémarrage collectif de notre ville.
L’histoire agenaise, comme je le disais au début de mon discours, nous apprend que derrière toutes ces crises majeures (pensez à la peste qui XIVème siècle ravage le tiers de la population agenaise), la ville a toujours trouvé au fond d’elle-même le ressort, les forces, l’énergie de formidables renaissances.
J’appelle de mes vœux cette nouvelle renaissance agenaise et au nom de notre conseil municipal, je demande aux Agenaises et aux Agenais de participer à cet élan, à chacune et à chacun d’entre vous, mes chers collègues, je souhaite un mandat passionnant dans les responsabilités spécifiques qui seront les vôtres.
Mon parcours politique m’a donné la chance d’avoir été conseiller régional, député, mais le plus beau des mandats, c’est le vôtre. C’est le nôtre. C’est celui de conseiller municipal d’Agen.
Représenter sa ville ! Servir sa ville !
Quelle chance !
Je souhaite à chacune et à chacun d’entre vous de vivre vos six années de conseiller municipal d’Agen avec passion, avec bonheur.
Je vous remercie
Crédit photo Morad CHERCHARI