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Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire

A propos de la crise

Publication : 30/10/2008  |  16:27  |  Auteur : Jean Dionis

J'ai longtemps refusé de faire une rubrique sur la crise financière et économique que nous subissons actuellement. Que dire, en effet, d'original dans l'océan d'analyses, de commentaires et d'informations brutes que nous recevons à ce sujet surtout lorsque l'on n'a pas spécialement les outils intellectuels pour en déchiffrer les mécanismes, ce qui est clairement mon cas. Et puis, je me suis dit que cette affaire était trop grave pour être laissée aux seuls spécialistes, suivant en cela l'illustre exemple de Clemenceau déclarant « que la guerre était une affaire bien trop sérieuse pour être confiée aux militaires ». Alors, vive le débat démocratique sur la crise, vive les idées générales sur la crise ...... !

Commençons par ce que nous enseigne notre langue. Cette crise est d'abord pour moi un événement auquel on ne s'attendait pas, au sens presque étymologique « e venire », c'est à dire ce qui arrive, ce qui advient de l'extérieur et qui s'impose à nous en dehors de notre logique et de nos attentes.

Car, soyons honnêtes: à Paris, comme à Agen, rares sont les prophètes qui ont eu la vision, la « prévision » de cette crise....

Un seul exemple ? Il y a quelques mois, Le baril de pétrole était à 150 dollars et les experts nous l'annonçaient à 200 pour 2009, l'euro était autour 1,5 dollars et les spécialistes pensaient le voir grimper jusqu'à 1,8 dollars.
J'avais d'ailleurs entendu ces doctes analyses. Elles m'avaient convaincu et je vous les avais retransmises dans une de nos chroniques..
....Oui, hormis les rares vrais « prophètes » (je peux citer parmi ceux là, Patrick Artus qui dès 2005, écrivait "Le capitalisme est en train de s'auto-détruire dans l'indifférence générale") et ceux qui se complaisent dans un rôle de Cassandre systématique et nous prédisent tous les matins le pire, il faut avoir l'honnêteté de reconnaître notre surprise.

Alors, oui, pour moi, cet événement, cette crise qui m'éclate en pleine figure alors que je ne m'y attendais pas le moins du monde, c'est d'abord une leçon de vie. Elle nous rappelle notre devoir d'ouverture à l'extérieur, à l'étranger, aux circonstances exceptionnelles qui nous percutent brutalement.

Mais une fois dépassée cette première phase d'étonnement, chacun de nous ,en tant que citoyen, a un devoir de lucidité sur les conséquences économiques et sociales de la crise - la baisse de l'activité économique et le retour du chômage –sur chacune de nos vies quotidiennes.

Or, ce qui me frappe dans notre perception collective, c'est l'accumulation d'informations disparates et compliquées par chacun d'entre nous et au final une énorme confusion.

Question simple posée « en boucle » par mes interlocuteurs : « Comment se fait-il que vous trouviez tant d'argent pour sauver les banques alors que le Premier ministre, F.Fillon lui-même, avait déclaré les caisses vides et la France en faillite ? »

Personne – ou si peu – pour expliquer que les suppressions de poste dans l'armée et dans l'Education Nationale sont des charges récurrentes du budget de l'Etat dramatiquement déficitaire (52 Milliards d'€ en 2008) alors que le fameux plan de 360 milliards pour sauver les banques consistait d'abord en 320 milliards de caution bancaire pour garantir les prêts interbancaires et que la montée en capital de l'Etat dans le secteur bancaire se réduit aujourd'hui à 1 milliard d'euros pour Dexia.

Il y a là une vraie responsabilité pédagogique pour les médias et les élus en temps de crise et le moins que l'on puisse dire, c'est que pour le moment, ni les uns, ni les autres ne font vraiment le minimum syndical dans ce domaine.....

Mais me direz-vous encore, avec raison, à part faire le prof, - et ce n'est pas rien -, que peut faire un élu, face à la crise ?

J'affirme que dans le cadre de chacun de ses mandats, un élu a une responsabilité vis à vis des administrés, pour rendre celle-ci moins douloureuse pour chaque administré.

A la Mairie, je l'ai clairement annoncé aux services municipaux : l'année 2009 va être difficile en termes économiques et sociaux d'abord pour les plus modestes des Agenais. Eh bien, notre devoir est de ne pas leur prendre du pouvoir d'achat par le biais des impôts locaux ; nous allons donc nous efforcer d'augmenter le moins possible ces impôts.

Alors, me direz vous, dans ces conditions, comment maintenir des services municipaux performants?

D'abord par une gestion rigoureuse : chaque euro dépensé doit l'être à bon escient pour réduire au maximum les frais de fonctionnement inutiles. Une mairie moderne, c'est une mairie modeste dans son train de vie.

Si j'ai choisi de mettre en vente la voiture de fonction du maire et de ne pas avoir de chauffeur à mon arrivée à la mairie, ce n'est pas seulement par attachement au vélo.
Non, c'est, d'abord, pour montrer ma détermination à m'attaquer au gaspillage de l'argent public et pour concentrer nos efforts sur les investissements productifs, là où les collectivités ont un rôle majeur de soutien à l'activité économique locale.

De la même manière, en tant que député, j'ai une responsabilité à l'Assemblée nationale de gestion des deniers publics par l'intermédiaire de la loi de finances qui impacte directement le déficit et la dette de la France.

Enfin, d'un point de vue plus historique, j'ai le sentiment que cette crise me semble est la première grande crise post-mondialisation.
La globalisation des marchés financiers a levé les barrières de la propagation de la crise, de la contagion de la panique. La libération de la transmission des informations, des échanges, des mouvements financiers, aidés par les nouvelles technologies ont augmenté notre interdépendance les uns aux autres. Que cela nous plaise ou non, nous sommes dans la même barque, nous partageons une communauté de destin au niveau planétaire. Cette crise nous donne une bonne opportunité d'être enfin solidaires puisque les remèdes ne seront efficaces que dans la mesure où ils seront coordonnés au niveau international.

Alors comment faire en sorte que cette crise financière soit un catalyseur pour renouveler les relations économiques et financières internationales?

Nicolas Sarkozy propose un nouveau Bretton Woods. Chiche ! Il s'agirait de refonder le système de façon globale en recherchant une nouvelle articulation entre tous les acteurs avec un sommet international. C'est également une opportunité pour les pays européens de consolider leur union avec une véritable gouvernance financière et économique européenne. La mission des institutions internationales, c'est d'évaluer et de réguler au plus juste l'état réel de l'économie. Elles n'en ont pas les moyens aujourd'hui, elles devront être renforcées.
Les autres solutions envisagées par les économistes sont multiples et diverses. Sans être un spécialiste de la finance, l'idée de taxer la spéculation internationale pour affecter ces ressources à ces organisations afin de financer le risque par ceux qui ont un intérêt à sa réduction me paraît particulièrement intéressante.

Enfin, lorsque cela s'avère nécessaire, car je suis un pragmatique, c'est à nous de savoir se servir de la mondialisation comme d'un atout en initiant des investissements publics internationaux, une forme de keynésianisme à l'échelle de la planète.

Alors,ne nous cachons pas les difficultés à venir et sachons profiter de cette crise pour enfin assainir les mécanismes financiers et en améliorer la gouvernance.

Pour conclure, je dirai qu'en économie comme dans la vie, comme le dit parait-il un seul mot de la langue chinoise, la crise est à la fois « danger » et « opportunité ».

Nous ne pouvons pas nous passer de principes forts et de valeurs stables pour conduire notre action dans ce monde de mobilité extrême jusqu'à nous en donner parfois le vertige, mais ces derniers seraient arides s'ils n'étaient pas doublés « d'une attention au monde » pour citer la philosophe Simone Weil, c'est à dire le développement de notre capacité à accueillir les variations de notre expérience.

bref, vive la philo pour nous faire traverser sereinement la crise.....!
@ +
Amitiés,

Les réactions

Ce que nous voulons, ce n’est pas le pouvoir d’achat, mais le pouvoir de vivre dans la dignité, demain encore.

Bonjour M. le député-maire,

qu’elle belle analyse vous livrez-là, au petit peuple d’en bas, et sur cette première Crise mondiale du capitalisme sauvage. Mais ne devrais-je pas plutôt écrire, sur les crises mondialisées, puisque que vous regroupez ici, à la fois la récente crise financière et celle, beaucoup plus ancienne et récurrente, crise économique. Associées toutes deux, comme pour venir mieux les exorciser dans une même analyse cumulée ! Nous n’en attendions pas moins d’un élu aussi polyvalent que le député-Maire et président de la communauté des communes Jean Dionis du Séjour. Après tout cela et ce n’est fini, je le crois en tout cas, si vous pourrez un jour devenir ministre ? Car, la gauche est promise à un retour fracassant en 2012, et dans les arcanes d’un pouvoir très centralisé et « américanisé ». Mais bon, là n’est pas l’objet de ce commentaire.

Pour ne pas trop attiser les réactions intestines d’aucun, je serais bref. Comme le dit, très justement d’ailleurs votre concurrent direct, le député-maire, président lui aussi « de tout et de rien », et très socialiste Jérôme Cahuzac, cette crise financière n’est pas arrivée d’hier et le reste non plus, par ailleurs.

Mais concernant plus précisément la crise économique, très étroitement liée à cette première, demandez donc aux gens du nord de la France, héritiers du chômage de leurs pairs comme de leurs pères mineurs du reste, s’ils sont tristes quand la bourse dégringole. Et comment ils réagissent, quand ils n’ont de cesse d’entendre parler de milliards perdus ici, ou d’intérêts bancaires, que ne manquera pas là de connaître l’Etat, qui prête de l’argent aux banques ; que lui-même a emprunté et à je ne sais quel pays asiatique ou arabe ? La caution de ses prêts à lui, au fait, c’est quoi ? Nos tableaux du Louvre, notre patrimoine, les pierres de nos musées, de nos châteaux, nos terres arables… En revanche, les économies et les dépenses de fonctionnement de l’Etat et des pouvoirs ne connaissent pas la crise, n’est ce pas ? Les avions continuent de voler, les voitures de rouler, les voyages d'être essentiels et les dîners très obligatoires. Mais nous prenons bonne note de la vente du véhicule de fonction de la mairie d'Agen !

Mais demandez donc à tous nos chômeurs au long court, à nos vieux dont les retraites sont gelées, à nos jeunes diplômés qui sont contraint de rester dans la précarité et à tous les autres travailleurs, aujourd’hui pauvres parce que ceux qui sont riches le sont de plus en plus et souvent à leur dépend, et en ce début de XXIe siècle, ce que tous ces gens pensent de tout cela !

Demandez donc à tous ces pauvres, qui continuent à se ruer dans les grandes surfaces et environnant votre commune défigurée. Et qui continuent à contracter des emprunts pour acheter le poste écran plat, fabriqué en Chine et vu à la télé…Vous qui êtes pragmatique, mot du reste parfaitement en phase avec cette crise, expliquez nous plutôt, s'il vous plaît comment ils vont, et encore demain, alors pouvoir continuer à rembourser leur principal emprunt pour la maison. Ou encore, envoyer leurs enfants à l’école avec des transports toujours plus chers (malgré la baisse des cours mais à TVA contante). A les nourrir correctement avec au moins « cinq fruits et légumes frais par jour », ou à les chauffer cet hiver ?

Franchement, ils se fichent je crois, je me fiche en tout cas de savoir que la finance va mal. Ce que nous voulons, c’est vivre dignement chez nous. Ce que nous voulons, ce n’est pas le pouvoir d’achat, mais le pouvoir de vivre dans la dignité, demain encore.

La paille et la poutre

Ce n''est pas très instructif tout cela, tant qu'au Keynésisme mondial ...
Je vous invite à lire quelque chose de plus solide, descripteur d'une crise de la manipulation monétaire par les politiques. La crise ? mais c'est "vous," les politiques :pas besoin d'être un grand devin pour s'en convaincre de jour en jour.

"Lorsque la production monétaire est monopolisée par une banque centrale, il n'y a aucun moyen de protéger la propriété privée de la spoliation par l'inflation. Mais, comme l'écrivait Alan Greenspan lui-même, « la politique financière de l'État-providence exige que les détenteurs de richesse n'aient aucun moyen de se protéger » (Cité par Pierre Leconte dans La Grande Crise Monétaire du XXIe siècle a déjà commencé!, Jean-Cyrille Godefroy, 2007)."

http://www.quebecoislibre.org/08/081015-7.htm

surpris que tu sois surpris...

Je ne comprends plus rien. La spéculation bat son plein depuis des décennies. Elle atteint aujourd'hui des dimensions phénoménales. Le bon sens, c'est de se dire plutôt: "Mais c'est bien sûr! ça ne pouvait pas durer!". Là, Jean, tu me surprend d'être surpris. Pour revenir au bon sens; une entreprise emploi des hommes et des femmes qui grâce à un outil de production dégage de la richesse necessaire à sa reproduction, voire à son développement. Bien. jusque là moi j'arrive à comprendre. La valeur ajoutée financière (si je comprends bien) est de moins en moins injectée dans l'investissement voire le développement, mais utilisée comme outil de spéculation boursière. Ok. Là aussi je pense avoir compris (mais pas trop d'accord qd même!). Là ou je ne comprends pas; c'est "comment une spéculation boursière peut mettre en difficulté des entreprises qui elles même constituent la ressource principale permettant la spéculation? " On tari la source qui finance la spéculation et on se surprend à le constater. Je pense que l'on ne finira pas d'être surpris, mais surement pas pour les même raisons...
Amitiées,
Rafik.

c pas d'aujourd'hui la crise

c du n'importe quoi, il fallait être aveugle pour ne pas la voir venir la crise, bien évidemment, il n'y a que les foyers modestes qui trinquaient jusqu'à présent, des pauvres qui deviennent plus pauvres, pendant que les autres s'enrichissent, et ensuite on a de belles paroles, de bonnes prieres : pardonnez moi mon père parceque j'ai péché.

Donne nous nous notre pain de ce jour, çà vous rappelle rien?
Pourtant vous faites le contraire de ce que dit Dieu...
vous parlez d'économies dans votre mairie, mais vos agents font partie de foyers modestes, pour certains plus endettés que d'autres, et dont vous voulez faire des économies sur leur dos...
D'une ville moderne, commencé par avoir de bons agents et plus nombreux pour nettoyer nos rues, qui sont pleines de m... de chien..

Vous parlez d'économies de résolution de vendre votre voiture de fonction, alors M. Le député Maire, ils semblerait, que vous vous entouré de beaucoup de collaborateurs, et qui coutent beaucoup plus chers que l'ancienne Municipalité, on fait des économies sur la ville et ces agents, pour enrichir les "copains"..

Citez Soeur Emmanuelle, c'est bien, mais n'abusez pas, car pour la comprendre, il faut déjà être en phase, avec ce qu'elle dit : AIMER, c'est simple, et c'est çà l'humanité, c'est être toujours ouvert à la souffrance des autres et de son prochain...
La crise elle y est depuis longtemps, et il fallait détruire le capitalisme, pour redonner de l'aide aux pauvres...

Maintenant il va falloir convaincre, mais les français ne sont pas des idiots, on les a dupés, on leur a mentis, et on leur demande leur soutien, dans cette crise, que dalle, niet...les gens vous demandent maintenant de les sortir de là !!

t comment faire quand tout va mal, ne parlez pas d'économies, car les gens ne veulent plus en entendre parler, quand on les dupes avec des milliards que l'on octroie aux banques !!

Puis les prophètes n'existent pas, çà s'appelle des médiums..

Eh bien là, je suis surpris que vous soyez surpris qu'il soit surpris...!

Est-ce qu'il y encore quelqu'un qui soit, ici, en mesure de s'indigner ? Parce que cela commence vraiment à être intéressant...

Pourrait-on rebondir sur ce sujet, et venir ici livrer quelques témoignages, un vécu, d'hier ou d'aujourd'hui... Allez, je commence. Non Hébert, ce n'est pas une thérapie, et je ne veux pas parler de moi aux je ne sais quoi d'anonnyme !

J'ai donc un frangin, intermittent du spectacle, pas très équilibré dans sa vie mais qui est bourré de qualités et qui a une immense envie de réussir. Pas sa vie, non, il a envie je crois de réussir dans la vie, comme qui dirait de laisser sa trace sur les champs parisiens du cinéma français...Je lui dit, et depuis des années qu'il a tort mais là n'est pas la question, passons !

Eh bien ce mec, plusieurs fois champion de France des cinéphyles, incollable en 7e art, qui n'arrête pas de tourner dans des prod's à la mode et des films tip-tops, et qui est connu du "milieu " comme personne, travaillant sur Paris depuis 15 ans, ne trouve même pas où se loger. C'est normal ça ? Et ce n'est pas parce que le nouveau maire est socialo de droite en vogue que sa situation a changé pour autant !

2 e exemple. Maman va avoir 70 ans dans quelques jours. Elle touche la réversion de la retraite de papa depuis sa mort, il y plus de 15 ans. Une misère, que par pudeur je ne chiffrerai pas ici. Mes parents ont bossé comme des "cons" pendant près de 50 années et je ne sais pas si nous pourrons encore longtemps permettre à maman de continuer à vivre chez elle, dans sa petite maison d'ouvrier que papa a fini de payer avant de partir d'un cancer à 53 balais !?! Je viens de lui offrir un radiateur électrique afin d'éviter de remettre trop rapidement en route la chaudière parce que c'est bien trop cher et que cela n'arrête pas d'augmenter ! Et là qui fait quoi ?

Dernier exemple, et pour le plaisir ! J'ai un jeune frangin "border-line" que les pouvoirs publics ne parviennent pas à soigner correctement depuis des années déjà. Heureusement que j'ai un pote toubib qui aide quand il le faut vraiment... Mais parce que tout le monde et les élus en particulier s'en tamponnent le coquillard, rien n'est vraiment envisagé de sérieux pour l'avenir...J'ai la trouille chaque année qu'il "re-pête" les plombs au moment des fêtes et de Noël ! Et là que fait la police ?

Philosophie....Crise ....Sérénité...!?

La philosophie ne nourrit pas le peuple .... Il ne faut pas parler de philosophie au Peuple , pour le Peuple , la conjoncture actuelle devient presque une fatalité ....pour les plus démunis ...de l'esprit philosophe aussi ... l'Esprit , où les Maux de l'esprit ne nourrissent pas les ventres vides , la philosophie de cette vie là , de cette crise là !!! ne génére que du mal-être , de la peur .... l'Esprit se ferme pour donner naissance à l'instinct de Survie , plus approprié ce jour , que l'élévation philosofique , on peux jongler avec la Pensée lorsque la sérenité habite l'âme , .....
"Il y a des esprits qui recoivent la Lumière, et il y a surtout Celui qui la donne ...." Mon dieu , qu'il fait bien nuit !!..
Cordialement

Lydia, vous me permettrez de n'être pas d'accord avec cette analyse

Au contraire même, je considère que la philosophie nourrit et accompagne le "peuple", puisque c'est de cette entité dont vous faite appel ici .... Je crois effectivement et a contrario de ce que vous pensez qu'il faut en user, et avec toute la sagesse qu'il est possible de puiser en nous. Cela afin de lui donner tout l'espoir qu'il attend et qui l'aidera à passer les différents caps.

Car quelque soit la conjoncture passée, présente ou future, le "peuple" doit être stimulé autrement que par l'abrutissement que la société actuelle subit des différents courants de communication volontaires comme involontaires.

Car et en plus de n'être point une fatalité, il doit trouver un soutien, qu'il soit d'ordre spirituel, intellectuel ou culturel. Ce n'est pas pour rien que le jeu et le pain sont associés depuis des lustres mais cela ne concourt en rien dans l'évolution des sociétés.

Si un "ventre" comme vous dites peut rester vide, l'esprit en revanche doit impérativement être alimenté et précisémment afin de ne pas sombrer dans ce mal-être, et cette même peur que vous citez à très juste titre !
C''est effectivement dans ce cas inverse que l'esprit, l'âme se referme, pour donner naissance à l'instinct de Survie. Pour lutter contre l'adversité rien ne peut remplacer la lumière, la connaissance et la réflexion. Il faut lutter contre l'obscurantisme.

Après donner et recevoir sont une et indivisible caractéristique, à mon sens, de ce qui peut abonder dans cette brêve réflexion. Ce que le spirituel, avec le domaine du religieux par exemple, peut prôner depuis des siècles... Non, il ne fait pas nuit Lydia, et souffrir peut même quelque fois ou souvent même, donner à l'homme une farouche envie de s'en sortir en puisant dans des ressources extraordinaires et parfois méconnues dans le cas inverse ! Bonne journée.

La grive, Le grille pain et la ritaline.

[1 °J'ai donc un frangin, intermittent du spectacle, pas très équilibré dans sa vie ../.. ne trouve même pas où se loger. C'est normal ça ?]

Je ne loue pas aux "déséquilibrés dans leur vie" par expérience ils sont plutôt grives que merles lorsqu'il s'agit de payer leurs dettes.

[Et ce n'est pas parce que le nouveau maire est socialo de droite en vogue que sa situation a changé pour autant !]

Je ne vote pas pour celui-là, fallait voter pour Jean un vrai du mlieu. Ceci-dit le maire doit avoir quelques entrées pour les artistes, non?

{2 e exemple. Maman va avoir 70 ans dans quelques jours. Elle touche la réversion de la retraite de papa depuis sa mort, il y plus de 15 ans. Une misère, que par pudeur je ne chiffrerai pas ici. Mes parents ont bossé comme des "cons" pendant près de 50 années et je ne sais pas si nous pourrons encore longtemps permettre à maman de continuer à vivre chez elle, dans sa petite maison d'ouvrier que papa a fini de payer avant de partir d'un cancer à 53 balais !?! ]

Votre père a commencé à travailler et à fumer à 3 ans : je ne vous crois pas.

{Je viens de lui offrir un radiateur électrique afin d'éviter de remettre trop rapidement en route la chaudière parce que c'est bien trop cher et que cela n'arrête pas d'augmenter ! Et là qui fait quoi ?]

Travaillez à EDF vous aurez l'électricité gratuite pour le grille pain de votre mère aux frais des contribuables, grosso-modo. Ou alors achetez un insert à crédit et ramassez les tonnes de bois disponibles dans les communaux. Bref bougez-vous ça commencera par vous réchauffer et vous économiserez sur votre propre combustible.

3°]J'ai un jeune frangin "border-line" que les pouvoirs publics ne parviennent pas à soigner correctement depuis des années !.../... Et là que fait la police ?

Faites le pistonner pour le faire entrer dans l'armée, la police ou à EDF mon adjudant, un border-line de plus ou de moins au point où nous en sommes...

Une économie et une finance si proche de chacun de nous

La bulle spéculative a éclatée. Des hommes et des femmes, des spécialistes se sont amusés pendant des années avec nos économies, celles des citoyens et des entreprises de la Terre entière, comme on joue au casino.
Un trader qui spécule à la baisse une action qu'il n'a même pas encore acheté, par exemple, c'est incroyable tout de même.

Aujourd'hui, la gauche croit se réveiller contre le capitalisme (après des années de torpeur ?), alors que l'erreur humaine ici n'en est pas une, c'est le goût du jeu et donc de la spéculation sans état d'âme qui s'est exprimé sur nos cotations, ce qui a provoqué cet effondrement, cet éclatement sans précédent.

Personnellement, je crois qu'il faut redonner leur identité propre aux banques. Une banque doit être un outil qui brasse et fait travailler notre économie sur des placements sûr et non spéculatif.
Revenons au rendement de l'entreprise. Au chiffre d'affaire. Revenons au bénéfice. L'innovation et le progrès dans le domaine privé et public reprendraient un peu de force pour s'oxygéner et se préparer ainsi aux batailles de l'avenir. Car demain, c'est le dérèglement climatique qui va occuper les responsables politiques.

Si je disais de remettre les frontières pour protéger notre économie et notre environnement, l'on m'accuserait de nationaliste extrémiste ou de je ne sais quoi d'autre que je ne suis pas. Mais peut-être que chaque nations de la Terre devraient pouvoir avoir un droit de véto, un droit de regard sur les décisions prise sur le plan économique et mondial.
La France ne pourra pas devenir une région des Etats-Unis. Et même si nos jeunes consomment des produits made in usa aujourd'hui, au fond d'eux-mêmes, que ce soit le jeune de la banlieue ou le jeune de la ruralité, il y a cette attachement, cette emprunte indélébile.

Je ne suis qu'un simple citoyen qui essaye de comprendre ce qu'il se passe tout autour de moi. Mon compte bancaire est dans le rouge chaque débuts de mois, comme des dizaines de milliers de Lot et Garonnais et de Lot et Garonnaises.
Les crédits sur la consommation étaient si tentant. Alors qu'une vraie revalorisation du Smic aurait été nécessaire depuis longtemps. Revalorisation du Smic sans augmenter les charges salariales et patronales permettrait d'oxygéner nos portefeuilles.

Une dernière chose. Je pense que l'actionnariat en direction de la masse salariale impliquerait plus le salarié dans sa mission et créerait une dynamique vraiment vive et profonde, sans précédent. Une vague d'oxygène aussi dense et forte que la crise financière et économique de ce début de siècle.

Recevez Monsieur le Député-Maire, mes plus sincères salutations pour la dynamique internet trés innovante que vous avez su développer tout autour de votre initiative politique.

Monsieur Xavier Moreau, je vous permets ....

Bonsoir Xavier,
je vous permets bien sûr de ne pas être d'accord , mais je suis surprise , par rapport à votre réaction du 03.11.2008 où avec "pudeur" vous n'avez pas parlé de vos conditions de vie , mais surtout de celles de votre famille ....Vous vous êtes indigné que personne n'ose étaler ses préoccupations ...et bien je vais jeter ma pudeur et vous faire plaisir: 49 ans , en rémission de deux cancer , toujours en problèmatique médicale : maintenant les poumons .....seule, un enfant, et une pension d'invalidité : 671.80 euros , je vous laisse calculer mon seuil de pauvreté....mais je suis désolée pour la chaudière de votre Maman....et pour le reste .....et pour le véhicule de service de la Mairie ....que vous mettez en en adversité avec : Il prit le pain , le bénit et le donna à ses disciples ... Jean , Monsieur Le Maire n'a jamais eu cette prétention d'être Dieu ...
La philosophie ne m'a pas guérie, n'a pas remplie mon ventre ,ni celui de mon enfant ,j'ai pourtant essayé ...., ma force , je la puise dans "mon ventre ", dans "mes tripes", dans la rage de vivre . Je ne philosophe pas , je relativise ...mais voilà ... On ne badinne pas avec la crise .. elle est bien là ...
Au Secours PopulaIre, Xavier , personne ne philosophe , un seul mot de l'esprit : manger .... exister ... et si quelques sourires tentent de mettre à l'aise ceux que la crise a déja fauchés , les visages marqués par l''anxiété , la honte quelquefois , la peur d'aller plus bas vous renverront la Nuit .... Là, on ne jongle pas ,ni avec la philo , ni avec la spiritulité .Là- bas personne ne se nourrit des mots , allez parler de philo .....
La crise est bien là , nous avons tous les pieds dedans , alors un peu d'humilité dans vos désepoirs. Vous avez , depuis que je vous lis sur ce blog une grande idée de vous même et peut-être la seule grande idée , ceci dit avec tout le respect que je vous dois mais je préfère suivre mon chemin en boitant que le mauvais d'un pas ferme ...
Merçi de votre attention , nous en reparlerons peut-être
Cordialement .Lydia

Surprise ...?!

Apparement ma réponse à Monsieur Xavier Moreau n"a pas été validée ... ?! Hors sujet ou trop perso , pourtant il s"agit bien là de la Crise ...

N'hésitez pas Lydia, si je peux vous aider je le ferai avec détermination.

Bonsoir Lydia, croyez bien que ce que vous écrivez là ne me fasse aucun plaisir, et même au contraire, je vous l’assure, que cela me trouble ! Vous dites que j’ai une haute d’idée de moi même, et bien cela doit être vrai, en tous les cas si ce que j’écris vous le donne autant à penser…Je considère aujourd’hui que c’est peut-être un peu grâce justement à ce trait de caractère que j’ai toujours été de l’avant et dans ma petite existence, jusque là toujours rebondi.

Ayant et plus souvent qu’à mon tour eu envie de tout laisser tomber, ou de me mettre à hurler ; mes proches ne me suffisaient plus pour me redonner courage et il me fallait trouver un exutoire, un palliatif à ce mal de vivre. Ce fut pour moi le sport... Alors j’ai couru, et parcouru des centaines de kilomètres, par tous les temps, sous toutes les latitudes, et pour ma part décidé qu’il me fallait gagner tous les podiums, battre tous les concurrents même si je les savais meilleurs….Dans l’armée, puis à la mort de mon père, et à celle de ma petite sœur, quand les difficultés semblaient vouloir s’additionner, les unes derrières les autres, et quand les proches autour de moi « pétaient les plombs » les uns derrières les autres.

Eh bien, je sais que vous aussi vous avez cette force en vous ! Et la force c'est le coeur. Vous êtes lucide et vous avez la chance de savoir écrire et surtout de savoir lire. Celui qui ne comprend pas, qui ne vois pas ce qui lui arrive aura moins de chance pour lutter contre l'adversité. Bien sûr, vous avez raison d’écrire que je n’ai aucune grande idée et je ne dis pas le contraire. Je ne suis pas un homme politique et ne prétend aucunement pouvoir changer les choses ; donner plus de pain à tous ceux qui ont faim, ni même réconforter ceux qui, comme vous, sont en souffrance.

Si j’essaie, pour l’instant, de concentrer mes efforts en m’occupant du mieux qu’il m’est possible de le faire de ceux qui me sont le plus proches, je tâche de comprendre la société qui nous entoure. Me focalisant, il est vrai mais j’en ai presque terminé, sur la politique. Il m’apparaissait en effet important de me faire ma propre idée sur le fonctionnement de nos institutions, sur le pourquoi du comment. Mais je ne pensais pas, un jour et en venant sur ce blog, me retrouver confronté à ces réactions. Celles de l’excitation et des certitudes, ou de la vindicte et de l’incompréhension, parfois même de la bêtise ou de la méchanceté tout simplement. J’étais loin d’imaginer que vous me preniez à témoin de votre détresse madame ! Mais permettezmoi de vous proposer mon aide et je vous donne mon adresse si vous le souhaitez : xavier-micouleau@wandoo.fr

.....A Monsieur Xavier Moreau ....

Citation :

"Le mot que tu retiens entre tes lèvres est ton esclave, celui que tu prononces est ton maitre"....Merci Xavier ....
Je vous offre ces qelques mots afin de vous remercierentre autre .. .On m'a trouvé un jour... l'âme poêtesse....et naîve ... mais je ne regrette pas d'être venue me confronter aux Grands mots , aux Grands esprits qui ne sont qu'effleurés par la vraie réalité ... Mes maux n'ont pas altéré mon esprit..... simpliste pour certains.J'aime tant la vie tout simplement parce que je ne connais pas la mort....
Je me suis permise d'utiliser votre adresse Email, merci de votre confiance et vous remercier également sur ce blog ..
Cordialement . Lydia.

A mon tour cette citation !

Merci pour ce témoignage chaleureux, mais je n’ai vraiment rien fait que mon devoir ; qu'apporter un peu de mon temps, tout comme tant d’autres le font bien mieux et jour après jour pour leurs semblables. Nietzsche n’a-t-il pas dit à son tour « Nos devoirs ce sont les droits que les autres ont sur nous » ? N'hésitez pas à appeler cet ami...Bien à vous. Xavier Moreau

La crise financière de 2008

Certes, la presse spécialisée et certains experts tiraient la sonnette d’alarme depuis longtemps mais, loin s’en faut, ce n’était pas eux qui étaient les plus écoutés et chacun pouvait parier à tout va dans la finance avec les conséquences que l’on sait. On se rappelle également que l’une des priorités de notre pays était de traiter notre endettement endémique afin de ne pas le refiler sans vergogne à nos enfants. Trop tard ! Voici que la crise financière explose et que la confiance en nos banques s’écroule !
Dans nos pays du sud, contrairement aux pays anglo-saxon, nous avons une éducation économique de base presque nulle et disons le tout net dédaignée ! Quant à la finance, dans notre culture c’est carrément un sujet tabou alors ne nous étonnons pas que les requins anglo-saxons ne fassent qu’une bouchée de nos apprentis financiers qui ont voulu jouer avec notre argent et celui de nos entreprises. C’était connu mais personne n’a réagi, même pas la rue, c’est dire !
Alors, que faire ?
D’abord, l’état des lieux, ce sera long, très long, mais on peut déjà en tracer quelques lignes. Sans être spécialiste il suffit de se référer aux articles les plus documentés que l’on trouve dans la presse spécialisée et dont certains sont résumés ici en y rajoutant quelques observations sur nos comportements.

1-On ne peut pas indéfiniment gagner de l’argent avec de l’argent !
L’épargne devrait en priorité être rentabilisée dans des investissements productifs aptes à générer des performances grâce auxquelles nous pourrions à nouveau investir et naturellement améliorer notre bien être.
La bourse est nécessaire pour que les entreprises y trouvent les capitaux dont elles ont besoin avec la contre partie d’une rémunération correcte mais il faudrait bannir tout ce qui la spolie.
2-On ne peut pas indéfiniment dépenser plus qu’on ne gagne !
Dans notre pays, mais il n’est pas le seul, l’Etat et les collectivités locales, ont certes investi mais aussi beaucoup gaspillé au mépris du contribuable. Notre société de consommation n’a pas été de reste puisqu’elle n’a pas hésité à sur endetter de nombreux ménages qui sont maintenant dans le besoin.
3-Les banques, ne connaissent pas le montant des actifs douteux qu’elles détiennent au travers de leurs myriades de placements aussi panachés qu’obscurs qu’elles s’échangent entre elles et qu’elles nous ressortent sous forme de SICAV ou de fonds de placements maintenant dévalorisés au point que certains n’ont plus de valeur.
Plus grave, pour leurs impayés les banques sont couvertes par des assurances auprès d’autres organismes financiers qui évidemment s’ils étaient pris d’assaut n’auraient pas les moyens de faire face aux milliers de milliards, de dollars d’engagements qu’ils ont contractés !
De nombreux ménages qui comptaient sur leur épargne en actions ont déjà perdu au moins la moitié de leur mise sans compter les pertes des intérêts encore supérieures. Merci les banques !
4-Les spéculations en bourse malgré l’effondrement en cours perdurent et personne ne songe, dans l’urgence, au moins à canaliser voire à stopper certaines cotations ! Des opérateurs font encore fortune en pariant à la baisse avec de l’argent qu’ils ont emprunté !
Naturellement la spéculation internationale sur les monnaies va bon train et provoque de graves déstabilisations de change et de cours des matières premières mettant ainsi en péril les pays les plus fragiles.
Pour les instances internationales il sera très difficile de sortir de nouvelles règlementations sachant que les banques, le savions nous, recrutent depuis longtemps les meilleurs mathématiciens, tiens tiens des matheux français en particulier, pour faire tourner des modèles informatiques sensés leur faire gagner de l’argent. On voit les résultats, les cours sont montés au ciel et pour terminer, ils s’écroulent d’ivresse !
5-Les agences de notation qui donnent ces fameuses notes comme à l’école, A, B ou C pour évaluer les entreprises et les placements du monde entier, on le découvre, ne sont que trois ! Et elles se sont bien gardées de tirer les sonnettes d’alarme !
Tout simplement parce que ces agences sont payées par ceux qu’elles évaluent et qu’elles leur vendent même des services ! Inouï, elles n’allaient sûrement pas se tirer des balles dans leurs pieds !
6-Les interventions des Etat : Pour redonner confiance, des Etats ont de fait nationalisé des banques au bord de la faillite en y injectant des fonds et surtout se sont porté caution ! Il ne faut pas se voiler la face cela n’y fera pas grand-chose. Sans compter que les fameuses cautions ne sont pas couvertes, les caisses des Etats étant en général vides !
Inutile de préciser les ravages que cela ferait si ces cautions viendraient à être exercées ! Dépréciations des monnaies, inflation et banqueroutes avec des conséquences funestes déjà vécues plusieurs fois dans notre histoire. On aura beau faire comme les autruches mais c’est un scénario dont il faut tenir compte.
7-Les emprunts des pays en voie de développement donnent aussi le vertige aux créanciers que nous sommes car nos pays « riches » leur ont octroyé des prêts plantureux. Personne n’ose imaginer ce qui se passerait si nous n’étions pas remboursés !
On pourrait énumérer d’autres carences dans la finance mais déjà avec celles-ci, parfaitement connues on aura une bonne idée des dégâts qui se profilent à l’horizon. On peut prendre peur, ou céder à la panique, ce serait la pire des choses.
Comment cela va-t-il se régler ? Comment combler ces déficits gigantesques ? Y aura-t-il des inflations galopantes donc nous connaissons tous les terribles effets ? Comment protéger les plus démunis et se protéger soi même ? Et les fameux requins de la finance, et ceux qui se sont enrichis ? Et les plus riches, vont-ils aller se planquer avec leur fortune en attendant que ça se passe ? Est-ce qu’il y aura une justice pour faire payer les responsables et ponctionner ceux qui sans vergogne font fortune en profitant de la situation ?

Se pose aussi la question cruciale de savoir pourquoi nous replongeons régulièrement dans des crises majeures. Les leçons du passé ne servent-elles à rien ?
Ici il faut naturellement observer les comportements humains et force est de constater qu’en égard de la conscience que nous avons de notre condition et des besoins sophistiqués qui sont les nôtres, plus que tout autre animal, nous sommes très hautement préoccupés par notre survie et notre bien-être. De là naissent tous nos comportements, surtout les mauvais ! C’est ainsi que pour assurer leur avenir certains n’hésitent pas à franchir les barrières en usant au besoin des moyens les plus illégaux, la dissimulation, l’escroquerie, le vol, le racket, le crime et j’en passe !
Que l’on ne se trompe pas, au milieu de la masse nous sommes aussi des insatiables et voulons toujours plus, en général sans vouloir en payer le prix ou en le faisant payer aux autres !
Reste que pour au moins un milliard d’humains dans le monde tout cela ne signifie rien, eux sont déjà dans la misère et des millions d’autres vont les rejoindre. Si des élans de solidarité ne se manifestent pas des situations désespérées et explosives vont survenir. Les anglo-saxon ont leurs œuvres charismatiques, nous avons des services sociaux mais ce ne sera pas suffisant. C’est là que nous allons découvrir le vrai visage de ceux qui vont se dévouer, de ceux qui ne feront rien, de ceux qui vont se débiner et, horreur, de ceux qui vont en profiter !
Alors, ces crises cycliques, pourquoi ? Chacun ira de son explication mais il est un fait remarquable, si l’on peut dire, que nous fonctionnons de la même manière que toutes choses dans l’univers, naître, croître, s’épanouir, décliner et enfin mourir tel est notre destin, inexorable.
Pouvons nous aller contre les phénomènes eux aussi cycliques de nos sociétés ?
La seule réponse trouvée nous vient d’un Professeur d’histoire à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris qui, à propos de la fin des civilisations, donne cette explication qui arrive bien à propos :

"La mort d'une civilisation vient d'une crise d'obsolescence. Le système se défait de l'intérieur....Il y a déstabilisation parce que la culture dominante interprète mal ce qui se passe. La mort d'une civilisation est l'incapacité à répondre à un défi. Quand l'exténuation de la culture majeure bute sur la carence des élites, la glose (1) domine au détriment de l'innovation..."

Chacun en pensera ce qu’il voudra mais au moins nous voilà prévenus, soit on fait le ménage et on le fait tous, soit nous sombrerons corps et biens.
Face à tous les défis que nous aurons à relever et tout comme le fait la nature, parions à nouveau sur notre formidable capacité d’adaptation.
En ne laissant pas cette charge aux autres !

Bon courage,

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