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Les réflexions d'un élu engagé au service de sa ville et de son territoire

Parti Socialiste : Regard Décalé

Publication : 24/11/2008  |  09:11  |  Auteur : Jean Dionis

Je suis de très près l’évolution du Parti Socialiste, comme d’ailleurs de très nombreux Françaises et Français de droite, du centre ou de Gauche.

Il y a pour ma part dans le regard un peu décalé que je porte sur le parti socialiste des raisons personnelles et des raisons objectives qui, elles, peuvent être partagées ou en tout cas débattues.

Raisons personnelles d’abord. C’est un secret de polichinelle. Le Parti socialiste fut le parti de mes 20 ans à l’Ecole Centrale de Paris ou à la section de Chatenay-Malabry (où je croisais un certain…. Alain Rousset) dans les Hauts de Seine.

1976 ... j’avais 20 ans, j’y ai milité avec passion et souvent avec bonheur, me heurtant parfois frontalement avec ma famille bien aimée solidement ancrée dans ses convictions gaullistes et démocrates-chrétiennes ...Que l’on aimât ou que l’on détestât, il y avait un souffle indéniable chez les socialistes de cette époque qui osaient afficher sur nos murs « Changer la vie ! ». J’y suis resté huit ans ... pour partir sur la pointe des pieds, déçu par le socialisme réel des années Mitterand où le traitement sectaire de la question de l’école en 1984 fut clairement la goutte d’eau qui fit déborder le vase.

J’ai gardé de ces huit années d’adhésion et de militantisme une meilleure connaissance du PS que celle qu’ont en moyenne mes collègues élus locaux de droite ou du centre. J’ai aussi gardé un vrai respect pour ce qu’il y a de meilleur chez les socialistes et notamment pour leur fonctionnement démocratique. Car, enfin, et quelles que soient les lacunes et les magouilles mises à jour par le déroulement du choc Aubry-Royal, il nous faut bien reconnaître que le PS est le parti le plus démocratique de France (avec les Verts peut-être ...) et ce ne sont pas les timides avancées faites dans ce domaine par nos familles politiques de l’UMP, du Nouveau Centre et du Modem, qui changent ce constat. Or, la question de la démocratie à l’intérieur des partis est vitale pour notre République. J’y reviendrai un peu plus loin.

Suivirent huit années de ma vie où…..je ne repris aucune carte partisane. Le seul véritable évènement de ma vie politique fut à cette époque là ……ma rencontre avec Dr Chollet, député-Maire d’Agen de 1989 à 2001. A partir de cette année-là, le M.Chollet, qui était mon père spirituel depuis l’adolescence, devint mon professeur en politique. C’est lui qui m’amena au Centre... où je suis toujours 20 ans après. En 1992, j’adhérai au CDS (cela ne nous rajeunit pas….) après un congrès à Angoulême où je fus profondément ému de retrouver une cohérence forte entre le discours public de cette famille politique et mes convictions profondes, notamment chrétiennes.

Commenca alors une deuxième vie de militant, de candidat et d’élu où j’ai mené tous mes combats politiques contre le parti socialiste….et c’est clairement la deuxième raison personnelle qui me fait suivre de très près les tribulations actuelles du P.S. Est-ce que je le regrette ? non, même si je crois avoir toujours respecté mes concurrents... Car, avec le recul, je reste convaincu que le PS français a globalement représenté de 1980 à 2000, une sorte d’impasse étatique, dans laquelle on refusait de voir le monde réel ….et notamment celui hérité de la mondialisation... sans pour cela apporter beaucoup d’équité et de justice à notre époque.

Décalé, parce que rappelant à la mémoire des souvenirs personnels, mon regard sur le P.S l’est aussi, je crois, dans les sentiments que m’inspirent les difficultés actuelles de ce parti.

La première cause de ces difficultés est à chercher dans le fonctionnement démocratique du Parti Socialiste. Celui-ci, comme d’ailleurs tous les partis majeurs, doit permettre aux militants de faire deux choix fondamentaux : celui de son dirigeant et celui de sa ligne politique. C’est nouveau. Auparavant, les militants votaient pour la ligne politique et les instances du parti se débrouillaient pour la désignation de la direction. Le fait que les militants votent directement pour ces deux enjeux pose un redoutable problème de cohérence des procédures de désignation au Parti socialiste. Imaginez un peu l’Etat de la France si le Président de la République était élu au scrutin uninominal à deux tours et l’assemblée nationale à la proportionnelle intégrale. Et bien, c’est exactement ce qui se passe au PS avec l’élection du Conseil national à la proportionnelle intégrale et celle du premier secrétaire au scrutin uninominal à deux tours. Bref, il y a de la cohérence à mettre dans tout cela et ce n’est pas simple politiquement, car il faudra alors dire quel est le choix fondamental : celui des dirigeants ou celui de la ligne politique...

La deuxième cause des difficultés socialistes est, à mon avis, plus idéologique. Que cela plaise ou non, notre époque historique est dominée par la mondialisation de l’économie et ce qu’elle entraîne, la perte de compétitivité des pays occidentaux par rapport aux pays émergents aux coûts de production beaucoup moins élevés.
N.Sarkozy et l’UMP gagnent en 2007 parce que leurs discours sur le travail et la remobilisation de la France qu’il permet ont paru – à juste titre à mon avis – crédibles pour une majorité de nos compatriotes. Le Parti socialiste, quant à lui, reste figé sur des solutions passant toutes ou presque par une augmentation de la dépense publique et des prélèvements obligatoires et où, cerise sur le gâteau, il hésite en permanence sur l’opportunité de la construction européenne, un des rares chantiers majeurs et pertinents en ces temps de mondialisation. Bref, on a du mal à y croire... alors, lui confier, les clés des nos collectivités locales, oui, mais celles de la « maison France », non... C’est du moins ce que disent les Français depuis trois élections présidentielles. Et, il y a fort à parier que cela durera tant que le PS n’aura pas fait, en son sein, le travail de modernisation fait par ses collègues espagnols, anglais, allemands, etc...

Mais, me direz-vous, c’est le problème et le travail des militants socialistes et pas le votre... Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées. C’est vrai et... c’est faux. Car, si bien évidemment, cela concerne en premier lieu les militants socialistes, cette affaire concerne directement l’efficacité de toute notre démocratie française. Pour une raison simple : les pays qui avancent socialement et économiquement sont ceux qui sont capables de se rassembler au-delà des clivages politiques lorsque l’intérêt général du pays le réclame. Ce que les Allemands, où chrétiens-démocrates et sociaux-démocrates se sont réunis dans une même coalition gouvernementale qui dure depuis plus de deux ans, font clairement beaucoup mieux que nous Français... Bref, pas de sortie par le haut des problèmes les plus durs de notre société – retraites, sécurité sociale, etc…. – sans consensus politique national. Et pas de consensus, sans une opposition forte et cohérente. Voila le véritable enjeu des turbulences socialistes... Voila pourquoi celles et ceux de nos familles politiques qui se gaussent bien maladroitement des difficultés socialistes feraient mieux de fermer leur... Ils ne pensent qu’aux résultats électoraux et ils y pensent mal. En 2007, le PS était K.O debout. Neuf mois après, il nous infligeait, aux élections locales de Mars 2008, une raclée électorale dont nous avons du mal à nous relever. Dans cette affaire, il ne nous est pas interdit de réfléchir et de penser d’abord à la France.

Les réactions

Analyse interessante

juste en guise de rectification:
le "parlement" du PS ou Conseil National, est composé d'un tiers par les Premiers Secretaires Fédéraux, élus au suffrage uninominal à un tour, par tous les militants dans chaque section; les deux tiers restant étant effectivement élus à la proportionnel du resultat de chaque motion parmi les délégués de chaques fédérations, ces derniers étant désignés par les adhérents.

Ne vous inquiétez pas trop pour le PS, il va très bien, quoique puisse en dire ses adversaires.
Nous avons tous un consensus idéologique et politique pour dire que la progressivité de l'impôt, la justesse de son application sont des conditions essentielles de la compréhension d'une politique fiscale par les citoyens qu'elle astreint et qu'elle sert. Or votre amendement sur la redevance télé pour les possesseur d'abonnement internet apparait injustifié et inégalitaire

Garder les vaches.

"Mais, me direz-vous, c’est le problème et le travail des militants socialistes et pas le votre…..Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées"

Exactement, demandez donc à M.Cholet que vous citez dans votre tribune, de vous évoquer quelques souvenirs de sa jeunesse, il vous en dira deux mots.

texte

Texte formidablement ecrit.

Nota, le MoDem pour ses éléctions régionales a appliqué la même démocratie. Certain ancien PS et vert, ayant eu des mandats éléctifs, ont qqfois réagis, parlant de magouille. Peut être avaient ils peur d'une vraie éléction démocratique.

Cordialement

Hervé Pottier
MoDem Ozoir.

Les socialistes ;

Mon cher Jean,
j'adhère à ce que tu dis, sans avoir été dans ma jeunesse attiré par le PS . Nous avons besoin d'une opposition structurée pour ne pas tomber dans le ronronnement et les idées toutes faites . Ce que j'entends me désole car j'imagine que ce soit l'une ou l'autre, nous allons avoir à faire à 2 oppositions, car il est fort vraisemblable que le PS explose en 2 courants . Ce qui va rendre la gestion des affaires et des choix encore plus difficiles . Car regardons tout simplement ce qui s'est passé ces qq mois passés en matière d'opposition : contribution du PS au règlement de la crise actuelle : silence, contribution à la réforme de la constitution pourtant réclamée à corps et à cris par eux : ils s'abstiennent, contribution à la nouvelle constitution européenne , ils se déchirent et font tout capoter. Sans parler des détournements de vérités et désinformations permanentes . Il n'y a plus de réflexion.
Moi j'aspire à un PS structuré avec des idées même si je n'adhère pas à celles-ci . Mais du débat d'idées et des projets naissent des solutions . Depuis quand n'avons pas eu de projet de société de leur part : 1980 et le programme commun . Celui-ci était contestable mais c'était un projet sur lequel les gens peuvent réfléchir et s'opposer en conscience. Leurs seuls arguments actuels sont la critique et la démolition systématique des opposants sans proposition . En ce sens, leurs dernières campagnes sont symptomatiques . TSS : Sarkosy ou Ségolène . C'est déprimant et cela ne fait pas progresser la démocratie d'idées . Remarquons toutefois,que nous aussi nous tombons qqfois dans le même travers : pas de projet, juste de la critique ( cf les derniéres cantonales et régionales où nous avons pris 2 tôles) . Cela commence à la base , alors travaillons-y .

Enfin

Enfin, un homme politique qui analyse au lieu d'attaquer sans voir. Il a raison. Nous avons tous besoin d'un parti socialiste en bon etat de marche et qui sache s'adapter a l'environnement international, comme nous avons besoin de partis de droite pragmatiques et qui sachent aussi s'adapter. Ce qui m'importe surtout dans cet article, c'est que M. Dionis a critique, peut-etre et il y a de quoi, mais avec respect et de maniere constructive.
Roger AKL

AH LA LA QUE DE QUERELLE

bonsoir jean
merci de ta visite à CAUDECOSTE ce week end maintenant retour sur les evenements au parti socialiste
je pense qu'il serai temps de faire le ménage dans leurs groupes
et oui entre les dinausaures et les jeunes loups difficile d'avoir une position claire enfin je me souviens de certains événements concernant mme AUBRY ou mr MAUROY pas très glorieux pour eux
enfin c'est instant là sont du passé maintenant quoi que....
alors quand je vois leurs comptabilité j'ai peur
quand je vois leurs propos : j'ai peur
quand j'entends "martine" il faut plus de débat social, plus de manifestations : j'ai peur alors maintenant il faut remettre la france dans le droit chemin
pas evident stop aux taxes, stop à l'assistance sans retour
aidons ce qui le souhaite mais qui s'investissent en retour
la je dis oui d'accord
ne rentrons pas dans la guerre de chefs
mais regardons devant nous
notre pouvoir d'achat est en baisse
nos salaires n'évoluent pas
nos heures sup sont récupérable mais non payer contrairement au débats
alors comment faire :
primes au personnels sur les bénéfices de l'entreprise
primes de mérites de rendement
pour les patrons : exonération de charges si embauche d'un chomeur de plus de six mois
certaines personnes n'osent pas demander le rmi voir une aide
" voir avec la caf " pour la redistribution des aides
voila ce que je vois aujourdhui
mais surtout ne rentrons pas dans leurs choix
"martine" ou "ségolène" peu importe
c'est leurs choix
ou plutot le choix des "ténors"
et la la politique redeviens " maitre " du jeu des chaises
bonne soirée
xavier

PS...un affligeant spectacle

Cher Jean,
Ce que je retiens pour ma part du grand show socialiste de
l'automne, c'est un spectacle affligeant pour la démocratie:
-quand on est démocrate, on en respecte les régles...même à 100 voix près...quelle serait la réction des mêmes si c'était dans l'autre sens?
-si le PS était démocratique on aurait un conseil national à l'image des suffrages des adhérents ...vu les résulats d'hier soir on peut avoir quelques doutes.

Quant à l'image où d'un coté on se fait des grands sourrires,
on s'embrasse comme du bon pain et ensuite on se poignarde
dans le dos par médias interposés....tout en diasnt qu'on reste résolument dans le parti (..pour bénéficier des 25 millions d'€
de subventions publiques et de la logistique éléctoral)

Responsabilités = Exemplarité

quelle exemplarité pour les citoyens donne tout ces gens?

.....et pendant ce temps les députés du même parti s'abstienne
hier sur le vote pour le RSA !!!!!
Tout cela est vraiment afligeant
Nicolas MESNARD

Martine va te surprendre

Cher Jean,
Je te propose également un petit pas de côté qui contribue à un autre regard décalé, pour voir autrement l'évolution de la situation actuelle. Je te rejoins sur pas mal de points que tu soulèves. Sauf sur:
- la question lié à la modernisation du PS. Tu le sais mieux que moi. DSK est au PS et j'ai du mal à penser qu'il ne soit pas moderniste. Il n'est pas le seul ... tu veux d'autres noms?
- Qui a le plus privatisé des entreprises publics? le RPR? Afin d'éviter toute caricature, il faut avoir l'hôneteté d'avouer que le PS n'assume pas sa ligne Sociale démocrate. Le courant à gauche (avec benoit Hamon notamment)du PS ne représente aujourd'hui que 20 %.
- Ce n'est pas un parti ringard. C'est un parti qui vit une mutation naturelle dans un cadre DEMOCRATIQUE ... comme tu le dis si bien!
- JOSPIN a certe perdu les elections présidentielle, mais tu oublies d'annoncer ses résultats (les comptes de la sécu excedentaires sur les deux dernieres années de son mandat, croissance moyenne de 3%,...). Evidemment on peut toujours lier les résultats à un contexte mondial favorable. Aujourd'hui le contexte l'est moins, mais on constate que l'Allemagne s'en sort plutôt mieux que nous aujourd'hui, elle était moins performante à l'époque de JOSPIN. Et qui est au pouvoir depuis ... belle lurette? C'est la droite. Quel est son bilan depuis quelle est au pouvoir? On peut toujours afficher une différence entre moderniste et ringards ... mais les chiffres sont là. Et personne ne peut les contester.
- Enfin, je pense qu'il aurait au moins fallu citer une grande dame qui arrive aux manettes du PS: Martine AUBRY. Rappele toi; elle a été une des grandes architecte du programme PS qui a permis à JOSPIN de diriger pendant 5 ans le gouvernement. Je pense que la droite a interet à faire mieux que ce quelle fait actuellement. Jean, je te donne RDV pour les prochaines élections (pas te concernant bien sûr!) et tu verras que Martine AUBRY aura fait un travail ENORME de rénovation et de rassemblement. Je sais que tu sais que c'est une Femme BRILLANTE. Elle va nous surprendre agréablement ...
Amitiés de gauche,
Rafik.

merci

monsieur le député ,

1) décidément, à l'instar de votre parti, vous avez décidé de vous meler de tous les apsects de la vie des francais quotidiennes... faites pas ci, faites pas ca...arretez de nous infantiliser messieurs dames et
faite attention car votre arrogance diminue chaque jour le seuil de tolérance des francais ....

2) le ps n'est pas bien en ce moment, c'est le moins que l on puisse dire... mais votre droite n en menait pas large a l'epoque balladur -chirac... un peu de modestie monsieur, la roue tourne..

3) merci pour votre brillante idée de taxer internet...je ne regarde JAMAIS la télé sur mon ordinateur... c est d abord un outil de travail...c'est VOUS qui décidez de baisser les pages de pubs sur la 2 et c'est NOUS qui devons compenser cette parte...ben voyons

4) pitié ne m attaquez pas en justice parce que je ne suis pas d accord avec idées...

ah le poeme de mr PREVERT EST D ACTUALITE

À la porte des maisons closes
C’est une petite lueur qui luit…
Mais sur Paris endormi, une grande lumière s’étale :
Une grande lumière grimpe sur la tour,
Une lumière toute crue.
C’est la lanterne du bordel capitaliste,
Avec le nom du tôlier qui brille dans la nuit.


Citroën ! Citroën !


C’est le nom d’un petit homme,
Un petit homme avec des chiffres dans la tête,
Un petit homme avec un sale regard derrière son lorgnon,
Un petit homme qui ne connaît qu’une seule chanson,
Toujours la même.


Bénéfices nets…
Millions… Millions…


Une chanson avec des chiffres qui tournent en rond,
500 voitures, 600 voitures par jour.
Trottinettes, caravanes, expéditions, auto-chenilles, camions…


Bénéfices nets…
Millions… Millions…Citron… Citron


Et le voilà qui se promène à Deauville,
Le voilà à Cannes qui sort du Casino


Le voilà à Nice qui fait le beau
Sur la promenade des Anglais avec un petit veston clair,
Beau temps aujourd’hui ! le voilà qui se promène qui prend l’air,


Il prend l’air des ouvriers, il leur prend l’air, le temps, la vie
Et quand il y en a un qui crache ses poumons dans l’atelier,
Ses poumons abîmés par le sable et les acides, il lui refuse
Une bouteille de lait. Qu’est-ce que ça peut bien lui foutre,
Une bouteille de lait ?
Il n’est pas laitier… Il est Citroën.


Il a son nom sur la tour, il a des colonels sous ses ordres.
Des colonels gratte-papier, garde-chiourme, espions.
Des journalistes mangent dans sa main.
Le préfet de police rampe sous son paillasson.


Citron ?… Citron ?… Millions… Millions…


Et si le chiffre d’affaires vient à baisser, pour que malgré tout
Les bénéfices ne diminuent pas, il suffit d’augmenter la cadence et de
Baisser les salaires des ouvriers


Baisser les salaires


Mais ceux qu’on a trop longtemps tondus en caniches,
Ceux-là gardent encore une mâchoire de loup
Pour mordre, pour se défendre, pour attaquer,
Pour faire la grève…
La grève…


Vive la grève !


Jacques Prévert


Poème écrit en 1933 lors des grèves chez Citroën. Comme quoi l'exploitation est toujours d'actualité. La machine à broyer toujours efficace. La lutte toujours nécessaire.

Comme quoi je me fous aussi de savoir qui de Ségolène ou de Martine gagnera. Elles ne s'élèvent pas contre ce système. Elles participent toutes les deux à sa perpétuation !

Vaines querelles au moment où la colère monte.
nos usines ,nos services , nos points qualité un par un nous fermons nos portes en cette fin d'année
oh pas parce qu'il n'y a pas de travail nos carnets de commandes sont pleins

ma petite entreprise : connais pas la crise qu'il disait
mais aujourdhui nous navons plus de sous
nous gagnons moins qu'hier
la crainte de demain
et oui alors nous sommes fourmis nous économisons
nous baissons notre train de vie

quand aux patrons la consigne est : diminuons nos frais
messieurs ils est temps d'ouvrir les yeux
ce n'est pas en grignotant sur la qualité , notre savoir faire que nous allons sortir de la crise

là ou le produit asiatique nous donne une leçon d'invasion répondons
ne rentrons pas dans la guerre de c'est pas de notre faute " c'est la crise"
la crise est la ou nous la voyons
battons nous pas contre les idées de la politique adverse mais faison de la qualité
et ne disons plus comme certains " c'est de la faute de la droite , c'est de la faute de la gauche , c'est de la faute de
non si chacun de nous est objectif nous remonterons cette tornade venue de l'oncle sam
ne soyons plus dépendant "OSONS"

réaction

Le PS est entrain de faire le travail que l'UMP a fait, pour tenter de trouver un cadre commun. Et que fait Mme Royal ? Elle fait comme hier Monsieur Sarkozy : elle essaye d'exister.

Vos inquiétudes au sujet du PS sont bien, et votre analyse est pertinente, en tout cas on est loin des discours critiques de certains, qui condamnent les turlipitudes du PS, en oubliant les leurs...Pas si anciennes !

Au sujet de l'audiovisuel public : personnellement, j'aimerais comprendre comment le NC peut être d'accord avec la nomination du Président de France Télévisions par le Président de la République. Si je me souviens bien, il était question dans le programme de l'UDF...De proposer l'indépendance totale des médias vis à vis des grands groupes financiers...Et du monde politique !

Ensuite, cela s'oppose à la vision "entreprise" du NC : on ne peut pas d'un coté expliquer qu'un responsable doit rendre des comptes aux actionnaires de l'entreprise...Et de l'autre squeezer au Conseil d'Administration (où figure déjà l'Etat en tant qu'actionnaire) son droit de sanctionner lui même son Président.

Aujourd'hui, bien sur, c'est réjouissant. Formidable même ! Pensez donc ! Un Président de France Télévisions tout dévoué au Président - sinon il est viré - cela permet bien sur un meilleur accès à la télé publique...Et même privé grâce aux "bons amis" du Président Sarkozy.

Mais vous êtes vous posez la question de : et quand les socialistes reviendront ? Je doute que le NC, comme l'UMP du reste, gouteront à être relégué en seconde division, lorsque usant du pouvoir qui lui aura été donné par une majorité de "droite", le futur Mitterrand junior, placera tous ses bons amis aux postes clés de la télévision publique !

A quand la séparation des médias et du politique ?

A t on mesurer l'effet, d'ailleurs, de cette nomination ? Quel message politique elle véhicule ? Un Président de France Télévisions ne sera plus nommé, choisi, en raison de ses possibles mérites pour la chaine, mais en raison de son comportement courtisan à l'égard du "pouvoir". Mieux encore, auprès des Français le message passera bien : "nous sommes tellement nuls que nous avons besoin de "prendre" la TV pour tenter de remonter dans les sondages"!

Quant au financement ? Alors là, on attend toujours de voir une proposition sympathique. Surtout qu'on est - quand même - dans une période de crise. Est ce que la fin de la pub de la TV est vraiment La PRIORITE des priorités ? Je ne sais pas moi : on pourrait peut être utilisé l'argent économisé pour construire des logements sociaux ? Ou encore pour aider nos enseignants ? Surtout que c'est bien gentil de faire appel à la contribution "nationale"...Quand le Parlement, le Gouvernement, et la Présidence - qui disposent tous d'un système Internet et sont donc susceptibles d'aller sur le Net voir les JT - seront eux (un beau privilège) non astreints à payer une quelconque taxe !

On pourrait en dire autant au niveau environnemental : quand taxe t on les Ministres qui évitent : le covoiturage, les voitures écolo, le vélo, le métro, le train ?

Quand fait on la même chose à l'endroit des parlementaires, qui n'éteignent jamais les Hémicycles, qui même habitants de Paris viennent en voiture?

Sans parler du manque d'exemplarité en matière de présence à l'Assemblée comme au Sénat : question absentéisme...Les parlementaires Français font très forts !




Bien vu bien dit...

Il est facile à droite de se moquer de la démocratie au PS quand on fonctionne sur le mode bonapartiste depuis MonGénéral : le chef s'autodésigne et il choisit ceux qui l'éliront ensuite comme chef.

Le PS a énormément de tares mais il fonctionne sur un mode démocratique ; tous les partis ne peuvent en dire autant.

Et vous avez raison de mettre en avant les succès locaux en face des analyses à la petite semaine de nos ténors du journalisme (cf par exemple l'élection récente en Gironde même si uen hirondelle ne fait pas le printemps...pour ne pas parler des municipales récentes).

Enfin, attention au soufflé qui va retomber losque le Président français sera nu fin Décembre (fin de son manrdat européen) et uniquement en face des problèmes français alors qu'on ne peut que constater qu'il s'est trompé à peu près sur tout dans ses choix économiques.

Lors d'une émission sur France Culture Samedi dernier Gérard Courtois du Monde faisiat la liste des erreurs, des contresens sarkoziens.

Le travailler plus pour gagner plus, les heures sup , la possibilité de travailler jusqu'à 70 ans alors que le chômage recommence à augmenter : il allait le faire....

Et en plus, la situation démographique n'a jamais été aussi favorable : alors qu'il ya 10 ans le solde annuel sur le marché de l'emploi était de 200 000 personnes (personnes qui arrivent sur ce marché - personnes qui en partent), il est aujourd'hui de 40 000.

Et malgé cela...44 000 chômeurs en plus le mois dernier alors que Fillon et Sarkozy paradaient sur ce front il y a 8 mois et que la conjoncture démographique n'a jamais été aussi favorable...

Un contributeur a mis en avant le succès économique du gvt Jospin tout en reconnaissant la conjoncture favorable à cette époque. Ah bon, mais qu'avaient avancé Chirac et Juppé pour justifier la dissolution de 97 ?

Que nous ne serions pas aux critères de Maastricht du fait de la conjoncture très défavorable.

il faudrait donc savoir : soit Chirac et Juppé mentaient effrontément , ce qui est possible soit les socialos ont eu une sacrée veine car un miracle est arrivé le lendemain de leur élection (défense de sourire...)...

Je crois aussi qu'à droite, il ya trop souvent cette propension à tout rejeter sur les autres et, lorsqu'ils réussissent, alors c'est parce qu'il y a eu un miracle.

Il va quand même être difficile en 2009 d'accuser la gauche d'être "responsable" de la situation alors que la droite gouverne depuis 2002...

Encore bravo pour votre analyse qui ne s'abaisse pas au niveau de la dialectique de tribune pour militants...

De la démocratie en France

"A quand la séparation des médias et du politique ?

A t on mesurer l'effet, d'ailleurs, de cette nomination ? Quel message politique elle véhicule ? Un Président de France Télévisions ne sera plus nommé, choisi, en raison de ses possibles mérites pour la chaine, mais en raison de son comportement courtisan à l'égard du "pouvoir". Mieux encore, auprès des Français le message passera bien : "nous sommes tellement nuls que nous avons besoin de "prendre" la TV pour tenter de remonter dans les sondages"!"


Service public avec un type responsable devant l'opinion du même nom. Pour satisfaire le pouvoir en démocratie, il faut satisfaire une majorité de téléspectateurs, c'est ça le mérite.
C'est mieux que d'imposer une fonctionnaire indépendant et intouchable statutairement malgré la réprobation publique. Il a raison Sarko, faut casser ces petits régimes d'exceptions pour mettre de la représentativité et de la responsabilité partout dans les administrations, y compris l'audiovisuel public. Encore une bonne réforme, une de plus qui va dans le bon sens!

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