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Position de Jean Dionis sur la réforme des assistants d'éducation

Publication : 03/04/2003  |  00:00  |  Auteur : Jean Dionis

En premier lieu, je trouve ce dispositif en parfaite cohérence avec la politique du Gouvernement :

• Concernant la lutte contre la violence, l’encadrement des élèves sera assurée de façon plus satisfaisante, grâce au recrutement de 16 000 assistants d’éducation dès la rentrée 2003. Au total, ce sont 82 000 jeunes adultes qui seront présents pour assurer les tâches d’encadrement des élèves et d’assistance aux équipes pédagogiques. Dans notre académie, 630 postes d’assistants à temps plein seront créés. De plus, les assistants d’éducation seront en poste dès l’école primaire, contrairement aux MI-SE.

• Sur l’intégration des élèves en situation de handicap, 6000 assistants d’éducation recevront une formation spécifique et en seront spécialement chargés.

• Conserver la proximité puisque ces assistants seront recrutés directement par les établissements et liberté est laissée aux collectivités locales de compléter cet effort à leur niveau.

D’autre part, le Gouvernement se montre sensible au devenir des aides-éducateurs actuellement en emplois-jeunes. Il est vrai en effet que ces jeunes se retrouvent dans une situation délicate car ils n’ont pu en réalité bénéficier d’aucune formation et que rien n’avait été prévu par le précédent gouvernement pour sortir du dispositif, pas même l’affiliation à l’assurance chômage. C’est pourquoi le gouvernement actuel a prévu en urgence de leur ouvrir le droit aux allocations chômage.

De même, les aides-éducateurs termineront tous leurs contrats (CDD de droit privé). Ils pourront s’ils le souhaitent, postuler auprès des chefs d’établissement pour être recrutés sur un statut d’assistant d’éducation, pourvu qu’ils remplissent les conditions de recrutement. Enfin, ils pourront se présenter aux concours de la fonction publique au titre de la troisième voie, qui valorise l’expérience acquise.

Enfin, vous vous interrogez sur les possibilités pour les jeunes de suivre des études après la suppression du dispositif MI-SE.

Or, avec cette réforme, les assistants d’éducation pourront plus facilement cumuler cette activité avec la poursuite de leurs études. Ainsi le mi-temps sera encouragé et ils pourront plus facilement bénéficier d’une bouse sur critères sociaux. La durée de l’engagement est fixée à un maximum de trois ans. Elle permettra aux assistants d’éducation d’avoir accès au dispositif de validation des acquis de l’expérience notamment en vue de l’obtention de diplômes de l’enseignement supérieur. La possibilité de renouvellement pour une durée maximale de 6 ans permettra également aux étudiants de bénéficier du dispositif pendant une durée compatible avec la poursuite d’études longues.

Ainsi, il apparaît que ce nouveau dispositif présente de nombreux atouts et est surtout appelé à remplacer le statut des MI-SE qui datait d’une réglementation ancienne de 1937 et qui ne répondait ni aux besoins des étudiants ni aux contraintes de surveillance qui s’expriment aujourd’hui dans les établissements scolaires. Même un rapport commandé par M. Claude Allègre avait déjà souligné que les MI-SE étaient parfois « peu différents par leur âge et leur comportement des élèves d’établissement difficiles qu’ils peuvent être amenés à encadrer ».

Voilà à l’heure actuelle, l’état de mes convictions sur le sujet.

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