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16/01/05 - Voeux du Député au stade Armandie à Agen - Discours

Publication : 16/01/2005  |  00:00  |  Auteur : Jean Dionis

Mesdames et Messieurs les élus,
Chers amis,

Bernard DALIES et moi vous remercions sincèrement d’être venus, très nombreux, malgré tout ce que vous avez à faire d’intéressant à la maison ou ailleurs le dimanche après midi.

Cette réunion est une « première ».
Elle sera donc bien loin du niveau de qualité de ce que font les Maires de nos communes dans leurs circonscriptions. Pardonnez en d’avance les imperfections. Ne retenez que la volonté de rassembler ici au stade Armandie, lieu emblématique de notre identité, tous nos amis pour faire un point ensemble sur l’année 2004 passée, pour réfléchir à ce que nous voulons faire de 2005 et pour tout simplement passer un bon moment de convivialité.

Vous devez donc d’abord subir un long discours de votre député préféré mais les choses s’amélioreront après puisque nous avons prévu un bon goûter et un bal pour les amateurs de musique et de danse enfin de soirée.

Ces vœux sont pour moi l’occasion de vous présenter et de remercier toute l’équipe parlementaire.

Bernard DALIES, bien sûr, mon Député suppléant, Adjoint au Maire de Nérac. Je dis souvent le bonheur que me procure le travail en commun avec Bernard, celui d’un tandem qui marche bien. Merci à toi du fond du cœur Bernard.

Je tiens ensuite à vous présenter la « dream team » de nos collaborateurs :

Jean Paul LARRAT, d’abord. Si vous saviez tous les souvenirs que nous avons ensemble, mais je suis ici tenu par le secret professionnel.

Pierre SOUILLE ensuite. C’est la nouvelle génération agenaise. Quant vous le regardez vous avez envie de lui donner le bon dieu sans confession. A nous de mettre Pierre sur orbite. A lui après de prendre en main son destin.

Virginie, notre secrétaire. Vous savez nous râlons souvent après les jeunes, Virginie nous réconcilie tous les jours avec eux. Elle travaille dur, et elle garde le sourire, ce n’est pas toujours facile à la permanence.

Alexandre que vous voyez sur l’écran. C’est le parisien de l’équipe. Franchement pour un parisien il n’est pas mal. Certains d’entre vous dans la salle ont été accueillis par lui. Il le fait toujours avec talent et gentillesse.

Mais l’équipe parlementaire c’est beaucoup plus large et plus compliqué que cela.

C’est d’abord un ensemble de bénévoles avec une mention spéciale pour Marie Françoise MASSALAZ, ma grande sœur à mes côtés dans tous nos combats depuis maintenant 15 ans ainsi que pour Bernard LUSSET, mon jeune frère d’arme depuis la Mairie d’Agen. Un des seuls à pouvoir me faire changer rapidement d’avis lorsque je suis parti pour faire des bêtises et un grand bravo à notre équipe de super « mamies » qui plie, colle, met sous enveloppes toute l’année à la permanence. C’est une vraie ruche, un vrai atelier clandestin, surtout ne dites rien à l’Inspection du Travail.

Permettez moi ensuite d’inclure dans cette équipe le Dr CHOLLET, dont je suis l’élève en politique et dont je m’efforce d’être le fils spirituel dans la vie. Le docteur veille sur notre action et sait me stimuler comme personne quant il le faut. Récemment encore alors que je lui expliquais : « Dr on ne peut pas être partout » il m’a répondu « En ce qui concerne l’accès de l’école aux enfants handicapées tu dois y être ». Il avait raison, je me suis secoué et je suis allé défendre cette cause dans l’hémicycle avec d’ailleurs un succès mitigé.

L’équipe parlementaire c’est enfin, tous les relais et tous les amis que l’on a sur le terrain, donc c’est vous, c’est vous tous avec une mention très spéciale pour les élus qui sont ici et qui me font l’honneur et l’amitié d’être à mes côtés dans l’action quotidienne de la vie publique.

L’équipe parlementaire c’est enfin Marie Martine et Marie Agnès, nos épouses, discrètes toutes les deux, efficaces toutes les deux. Elles savent aussi nous remettre en place lorsque parfois nous nous prenons trop au sérieux. Merci beaucoup mesdames.


A vous tous, chacun dans votre rôle, je veux dire ma gratitude et vous dire que mon premier vœux pour 2005 c’est que cette aventure humaine que nous vivons ensemble se continue et se renforce.

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Je veux ensuite vous parler de la circonscription d’Agen – Nérac.

Etre député, c’est avoir un mandat mais en fait, c’est faire trois métiers :

Le métier d’assistante sociale, et je le dis avec infiniment de respect pour les travailleurs sociaux
Le métier de VRP ou de commercial d’Agen – Nérac à Paris et à Bordeaux
Le métier d’artisan législateur : le cœur du mandat que vous nous avez confié

Bernard et moi avons fait le choix de ne négliger aucun de ces trois métiers.

En ce qui concerne la médiation et le lien social, notre équipe fera en 2005 un effort particulier sera fait par notre équipe à destination des personnes malades et handicapées. Ce sera notre modeste contribution à l’objectif national qu’a fixé le Président de la République pour le quinquennat en faveur des personnes handicapées et de celles atteintes par le cancer. J’envoie, à cette occasion, un clin d’œil amical à Philippe MAGNOLO, jeune handicapé de Colayrac dont j’ai fait la connaissance cette année et qui est devenu mon ami. Merci Philippe et merci à tes parents d’être parmi nous aujourd’hui.

En ce qui concerne mon deuxième métier, celui d’être un bon commercial au service des projets de l’Agenais et de l’Albret. Plus que jamais en 2005, nous serons au service des élus pour leurs grands et leurs petits projets à chaque fois qu’ils solliciteront notre aide. Nous nous bagarrerons à Agen, à Bordeaux et à Paris, que ce soit pour équiper les enfants de Sauveterre d’ordinateurs pour obtenir la téléphonie mobile à Sos et à Réaup, obtenir l’Internet haut débit pour le canton de Laplume, pour pérenniser le service d’urgence de Nérac ou pour soutenir ce grand projet des élus de l’Albret qu’est l’opération 1 000 lits (de tourisme) en Albret.

Nous serons au service de tous et je le répète cela vaut aussi pour la Mairie d’Agen, à laquelle je tends la main même si je continue à la trouver très assoupie et à me désespérer de l’absence de vrais projets agenais.

En ce qui concerne notre département, je fais le souhait qu’il continue, en 2005, à être dirigé par un Conseil Général fort, cohérent et économe en argent public. Vous savez tous l’importance de la décision que rendra bientôt le Conseil d’Etat au sujet de l’élection de Duras. S’il doit y avoir élection à Duras, celle-ci appartient d’abord aux duraquois, nous devons donc par notre discrétion respecter son caractère local, mais comme de fait, elle décidera de la future majorité du Conseil Général. Ce scrutin est bien un enjeu départemental. Je tiens ici à apporter publiquement mon soutien complet à Michel DIEFENBACHER, Président actuel du Conseil Général, et à la majorité départementale ainsi qu’à Duras, à Bernadette DREUX, Conseillère générale sortante. La seule chose d’efficace que nous ayons à faire pour cette élection est de nous demander si nous connaissons une duraquoise ou un duraquois et si c’est le cas, de savoir trouver le temps et les mots pour dialoguer avec cette personne quant aux enjeux réels de cette élection.

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Je voudrais maintenant en tant qu’élu de la Nation vous présenter mes vœux pour la France en ce début d’année 2005.

En ce début d’année la nature nous a brutalement rappelé sa force et ses droits avec cette terrible catastrophe qu’a été le Tsunami en Asie. Je tiens en votre nom à tous à saluer la mémoire des victimes ainsi que la générosité internationale pour aider les pays frappés par la nature. La nature nous a aussi rappelé que nous devons faire des enjeux environnementaux et climatiques une priorité durable et mondiale. Ces problèmes ne peuvent être traités, efficacement, qu’à l’échelle de notre planète. Il y a donc nécessité et urgence à faire émerger cette gouvernance planétaire en matière environnementale et climatique.

Irak, Ukraine, Côte d’Ivoire, autant de pays secoués par la violence et la guerre… Les français, nos soldats ou nos compatriotes civils, ont parfois payé chèrement de leurs vies les soubresauts de la scène internationale et nous sommes tous « travaillés » par les images horribles que nous rapportent les medias sur ces conflits.

En France, le contexte politique national actuel est confus. Entre un Parti socialiste, soutien traditionnel du projet européen qui se divise violemment sur cet enjeu et une rivalité entre le président de la République et le président du parti majoritaire complètement inédite sous la Vème République. Le citoyen peine, nous peinons à retrouver du sens à l’action publique nationale.

Alors comme vous je me demande souvent que faire ?

Dans ce contexte, l’essentiel pour moi est de ne pas brûler trop d’énergie dans les conflits de personnes et de pouvoir. L’urgence est au ressourcement et à l’enracinement de nos convictions. Le temps des femmes et des hommes aux convictions fortes est revenu. Quels sont donc à mon avis les enjeux prioritaires de cette année 2005 pour la Nation « France » ?

L’Europe d’abord. C’est notre seul et vrai projet collectif national.
Puisqu’on est au moment des vœux : que 2005 soit une grande année débat démocratique européen ! Ecoutons nous, respectons nous, entre partisans du « oui » ou du « non » en réponse aux différentes questions qui nous sont posées. Sur ce sujet, mes convictions sont claires : c’est « non » à l’adhésion de la Turquie et « oui » à la Constitution européenne.

En ce qui concerne la Turquie, comme la majorité des français – plus des deux tiers d’entre nous – ce sont d’abord des réflexions de bon sens sur l’histoire, la géographie et la culture qui m’ont fait réagir. Mais le cœur du problème c’est le projet européen. Comme l’a dit fort justement François BAYROU, « nous devons aujourd’hui choisir entre deux visions : l’Europe intégrée ou l’Europe dispersée. La constitution, que nous soutiendrons au référendum, sert la vision de l’Europe intégrée. L’adhésion de la Turquie va vers l’Europe dispersée, l’Europe qui se dissout ».

En ce sens, Valéry Giscard d’Estaing a raison, cette adhésion changerait la nature même du projet européen qui se réduirait à la construction d’un simple espace de libre échange au droit harmonisé.

Notre idéal ne sera jamais celui-là. Nous voulons l’émergence d’une Europe puissance, nouvel acteur géopolitique du 21ème siècle à la fois fort et pacifique, capable de parler d’égal à égal avec les Etats-Unis, la Russie, la Chine ou l’Inde.
Nous en avons besoin pour l’avenir de la France et le monde aussi en a besoin pour dépasser ses conflits les plus durs.

Le Conseil des Chefs d’Etat européens, réuni le 17 décembre dernier, a décidé de l’ouverture des négociations d’adhésion à la Turquie. Je regrette profondément que notre Président de la République, Jacques Chirac n’ait pas défendu le projet de partenariat privilégié conforme à 40 ans d’action de la France dans ce domaine. Sa décision grave, solitaire (le parlement et les français y étant en grande majorité opposés) fut malheureuse.

Mais je suis convaincu que les peuples européens imposeront la naissance d’une Europe intime, aimable et charnelle dans laquelle ses citoyens, nos enfants, pourront se reconnaître.

Comment le feront-ils ? L’histoire seule le dira mais ce sera peut-être à l’occasion du référendum sur l’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne que nous allons rendre obligatoire en modifiant la constitution française dès le mois prochain.

Mais pour nous l’urgence 2005 c’est le référendum pour l’approbation de la Constitution de l’Union Européenne.

Il faut une Constitution à l’Europe pour une raison très simple :
La plupart des règles du jeu entre Etats membres datent de 1957. A cette époque, 6 pays composaient l’Union européenne. A 15, elle a marché « cahin-caha ».
A 25, sans règles claires, c’est-à-dire sans constitution, l’Union européenne ne fonctionnerait plus du tout. Voilà pour l’essentiel, pourquoi nous avons besoin dès maintenant d’une constitution.

Les français sont aujourd’hui très loin de ces enjeux. Près de 85% d’entre eux se disent insuffisamment informés. Nous allons donc prendre notre bâton de pèlerin et avec mes amis nous irons au contact des lot et garonnais. Nous ferons tout pour qu’il y ait un vrai débat démocratique respectueux des indécis et des partisans du « NON ».

Nous n’avons de leçons à donner à personne. Nous avons juste des convictions et la ferme intention d’écouter et de dialoguer.

Quant au résultat, il sera à mon avis très serré car, nous français avons le génie pour répondre à autre chose qu’à la question posée.
Je ne fais donc qu’un vœu : que les français résistent aux tentations d’amalgame. Il ne s’agit pas de voter pour ou contre Jacques Chirac ou Jean Pierre RAFFARIN, ni pour ou contre l’adhésion de la Turquie en Europe. Il s’agit de notre projet européen.
Que chacun se prononce en conscience sur ce sujet et seulement sur celui-ci.
J’espère de tout cœur un « OUI » d’avenir pour la France.

La compétitivité économique de la France.
Que cela nous plaise ou non, nous sommes à l’époque de la mondialisation et la France ne doit pas avoir peur de cette compétition. Elle nous offre de vraies perspectives de prospérité durable, songez que la croissance mondiale a été l’an dernier de 5 %, encore faut-il que la France redevienne un pays où on travaille dur et bien.

A cet égard je suis heureux de l’orientation du Gouvernement de continuer à mieux rémunérer le travail notamment celui des gens modestes avec la volonté d’augmenter le SMIC de 5,5 % au 1er Juillet 2005.

Là aussi, mes convictions sont claires : les 35 heures telles qu’elles ont été mises en œuvre ont été un contre sens historique et rien n’est plus humiliant pour moi que d’aller à l’étranger et d’écouter l’humour, plus où moins douteux, de responsables étrangers sur le cadeau fait par la France à ses concurrents en passant aux 35 h.

Oui, en 2005 nous allons, nous devons réformer les 35 h en profondeur avec trois lignes directrices :

- Maintien de la durée hebdomadaire légale du travail à 35 h
- Augmentation de la compétitivité des entreprises notamment avec les plus petites
- Possibilité pour les salariés le souhaitant de travailler plus et de gagner plus

Et la France étant ce qu’elle est, ce ne sera pas facile car nous avons tous été plus ou moins drogués avec cette idée que nous pourrions continuer à progresser en pouvoir d’achat et socialement tout en travaillant moins.

Le réveil et le retour aux réalités du 21ème siècle seront donc difficiles, j’ai donc besoin de votre soutien actif dans l’opinion publique agenaise et néracaise lorsque viendra le temps de faire cette réforme. Il est, en effet, temps d’alléger radicalement les charges sociales qui pèsent sur les entreprises.

C’est tout le problème du financement de notre couverture sociale. Continuer à le baser sur la fiche de paie est un archaïsme majeur à l’époque de la mondialisation.
Nos agriculteurs sont les premiers à en souffrir. Il faudra bien un jour avoir le courage de basculer ce financement sur la consommation et sur les revenus. Le plus tôt sera le mieux. C’est tout le débat qui ne fait que commencer sur la TVA sociale dont je suis un farouche partisan.

2005 sera aussi une année de lutte pour l’amélioration de notre pouvoir d’achat par la baisse des prix. Toutes les mères de familles « et aussi quelques pères spécialement performants » savent que pour le même montant d’euros il y a moins de courses dans leurs caddies et cela malgré ce que l’on nous raconte à la télévision. Il y a donc quelque chose de pourri dans les relations entre les producteurs, les distributeurs et les consommateurs et c’est d’abord les producteurs et les consommateurs qui payent cet état de fait. Il y a donc urgence à réformer cela. C’est le sens de la réforme de la loi Galand que nous ferons en 2005.

Pour ma part, je me suis mis en mouvement sur ce sujet au contact de la détresse de nos agriculteurs lors de la campagne de l’été 2004. J’ai mené un combat très dur à Paris pour nos producteurs de fruits et légumes. Ce combat se prolonge aujourd’hui par ma mission de rapporteur sur les relations commerciales. En France les producteurs doivent être mieux payés et les consommateurs doivent payer moins cher. La Grande distribution française qui a gagné beaucoup d’argent ces dernières années doit apprendre à travailler en en gagnant moins.

Enfin, mettre la France en situation de gagner dans la compétition internationale, c’est impérativement un haut niveau de qualification pour tous les professionnels français qu’ils soient ouvriers, agriculteurs, employés, commerçants, artisans ou fonctionnaires.

Cela passe par la réforme de notre système scolaire, c’est tout le sens de la réforme Fillon. J’entends déjà que le mammouth grogne avant qu’on ne lui ait tiré le moindre premier poil, que les syndicats prévoient une grève le 20 janvier.

Savent-ils que chaque année à l’entrée en 6ème 80 000 petits français ne savent pas correctement lire, écrire et compter ?
Savent-ils que chaque année 150 000 jeunes sortent du système scolaire sans diplômes ni qualifications reconnues ?
Savent-ils, enfin, que 3 fois moins d’élèves issues des classes socioprofessionnelles les moins favorisés qu’il y a 10 ans accèdent aux grandes écoles ?

Ont-ils juste regardé les comparatifs d’efficacité du système scolaire français par rapport aux autres systèmes européens. Nous sommes à peine au milieu de la classe et carrément parmi les derniers en ce qui concerne le collège. La France ne s’en sortira pas au 21ème siècle si elle n’est pas parmi les meilleures dans ce domaine. Alors « OUI » là aussi au mouvement et à la réforme.

« Oui » à une école plus juste et plus efficace. Plus juste en multipliant les bourses aux mérites et en personnalisant le soutien aux élèves en difficultés. Plus efficaces en validant l’acquisition d’un socle de compétences autour du français, des mathématiques, des langues étrangères et de l’informatique.

Plus efficace en mettant en place un nouveau brevet pour certifier ce socle, plus efficace en modernisant le baccalauréat, plus efficace en resserrant les liens entre l’école et l’entreprise.

Nous aurons besoin de vous en 2005 pour convaincre chacun des acteurs et d’abord la communauté éducative qu’il ne faut pas avoir peur de la réforme.

Enfin, 2005 doit être une année de progrès social.
Ouvrons les yeux sur le constat de la France d’aujourd’hui. La précarité continue à progresser et ce n’est pas digne de notre pays et de notre pacte républicain.

Je fais donc de la mise en œuvre et de la réussite du plan BORLOO en Agenais et en Albret un de mes vœux principaux pour 2005 et un objectif personnel.
Toute l’équipe parlementaire se mobilisera pour que le nombre de personnes sans emploi ou sans logement digne recule dans l’ensemble de la circonscription :

• Mise en œuvre des contrats d’avenir à destination des chômeurs en fin de droit ou des allocataires du RMI
• Création d’une maison d’emploi à Agen
• Création de logements pour les jeunes travailleurs et apprentis

Voilà quelques pistes pour réussir le plan BORLOO chez nous. J’appelle tous les élus de la circonscription à se mobiliser sur ce grand chantier social.

Que 2005 soit une année où la France aille de l’avant en s’ouvrant un véritable avenir européen, en se donnant les conditions d’une nouvelle ère de dynamisme et de prospérité !

Tant pis pour tous les grincheux et les râleurs, toujours nombreux chez nous.

Place au mouvement, à l’initiative, à une France solidaire et généreuse qui travaille dur et bien pour offrir à chacun de ses enfants une place au soleil du 21ème siècle !

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Et puisque nous allons passer, après mon long discours, au goûter et au bal, qu’il me soit permis de remercier :

Jacques VILLEPIGUE et les Trois domaines pour les pommes qu’ils nous offrent aujourd’hui. Il y a au moins une pomme par personne. Je vous recommande en 2005 de manger 3 pommes du Lot et Garonne par jour. D’abord vous vous ferez plaisir parce qu’il y a des nouvelles variétés formidables. Je ne vous parlerai que de ma chouchou la Chanteclerc. Ensuite, vous vous porterez mieux comme le dit le dicton « manger des pommes éloigne le médecin ». Enfin, vous ferez faire des économies à la sécurité sociale.

Je remercie aussi Philippe VALAY pour les pruneaux d’Agen. Il n’y a pas de fête chez nous sans pruneaux. Je rappelle que le pruneau depuis Molière est connu pour être un laxatif hors pair mais aussi un remarquable aphrodisiaque, donc éventuellement pour ceux qui en auraient besoin…

Je remercie et Martine et Jean Claude VILLEY pour les galettes, délicieuses et négociées à un prix d’amis. Martine est la jolie boulangère du Chat d’Oc au Passage et Jean-Claude est son boulanger de mari et en plus c’est un grand cycliste.

Je remercie enfin les musiciens d’Eric PRELEUR et Jacques et Marie MENASPA pour l’écran, l’estrade et surtout la gentillesse qu’ils ont apporté à nous aider malgré les délais malhonnêtes que nous leur avons imposés.

J’espère que nous allons passer ensemble une bonne après midi et que nous allons nous inventer un nouveau rendez vous sympathique, comme peut l’être la fête de l’UDF début Juillet à Beauregard.

Vous aurez remarqué que tout cela vous est offert gratuitement et qu’en plus nous vous permettons de participer pour 2 € par billets, à une grande tombola. Alors surtout n’hésitez pas la tombola c’est comme les élections 100% des élus ont d’abord été des candidats !

Celle-ci vous permettra de gagner, si vous êtes tiré au sort par mon député junior Youness de CM2 à Francescas que j’ai le plaisir de vous présenter et qui représentera la circonscription au Parlement des enfants, une visite de deux jours incluant :

• La visite du Château de Versailles
• La visite de l’Assemblée Nationale par votre serviteur
• La visite du Sénat par Daniel SOULAGE, qui parraine cette tombola

Tout cela au frais de la princesse où plutôt au frais de vos deux parlementaires.

Nous avons beaucoup parlé d’Agen, du Lot et Garonne et de la France. Je voudrais terminer en parlant de chacun d’entre vous. Vous savez que je tiens par-dessus tout à ce que nous formions une grande famille.

En 2005, nous essaierons de vous connaître encore mieux, encore plus personnellement.

Qu’il me soit donc permis d’adresser à chacun de vous des vœux très personnels de bonne santé, de bonheur, de réussite dans vos projets.

Très bonne année à chacune et à chacun d’entre vous.

Jean Dionis.

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